dimanche 19 octobre 2008

Ben Gourion

Ben gourion est né le 16 octobre 1866 à Płońsk en Pologne dans une famille sioniste (son père, professeur d'hébreu, était un membre des Amants de Sion).
À 17 ans, il rejoignit une association Poale sion, avant même la naissance officielle de ce parti sioniste marxiste.

Connu en France comme étant le premier PREMIER MINISTRE d'ISRAËL on a rarement en France cherché à lui trouver des poux.

Enervé de voir en France des rues baptisées au nom de Ben gourion, histoire de faire plaisir aux communautaristes et ainsi attirer leurs voix, lors d'élections, j'ai voulu aller au delà de l'image d'Epinal et voilà ce qu'on peut lire sur ce personnage. qui a donné son nom à des rues dans les villes suivantes: Lyon, Rillieux la Pape et peut être d'autres.



"Si j'étais un leader Arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l'a promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n'est pas le leur. Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était ce leur faute ? Ils ne voient qu'une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient t-ils accepter cela ?David Ben-Gourion (le 1er Premier Ministre israélien) : Cité par Nahum Goldmann dans "le Paradoxe Juif", page 121"Ne nous cachons pas la vérité…. Politiquement nous sommes les agresseurs et ils se défendent. Ce pays est le leur, parce qu’ils y habitent, alors que nous venons nous y installer et de leur point de vue nous voulons les chasser de leur propre pays. Derrière le terrorisme (des Arabes) il y a un mouvement qui bien que primitif n'est pas dénué d'idéalisme et d'auto-sacrifice."David Ben-Gourion : Cité page 91 du Triangle Fatidique de Chomsky qui est paru le livre de Simha Flapan "Le Sionisme et les Palestiniens" – page 141-2, citant un discours de 1938."Nous devons tout faire pour nous assurer qu'ils (les Palestiniens" ne reviendront jamais."David Ben-Gourion, dans son journal, 18 Juillet 1948, cité dans le livre de Michael Bar Zohar : "Ben-Gourion : le Prophète Armé", Prentice-Hall, 1967, p. 157. Ben Gourion prévenait également en 1948 : En assurant à ses copains Sionistes que les palestiniens ne reviendraient jamais dans leurs maisons : "Les vieux mourront et les jeunes oublieront.""Nous devrions nous préparer à lancer l’offensive. Notre but est d’écraser le Liban, la Transjordanie (Jordanie) et la Syrie. Le point faible c’est le Liban, car le régime musulman y est artificiel et il nous sera facile de le miner. Nous y établirons un Etat chrétien, puis nous écraserons la Légion Arabe, nous éliminerons la Transjordanie (Jordanie); la Syrie tombera entre nos mains. Nous bombardons alors et avancerons pour prendre Port-Saïd, Alexandrie et le Sinaï." (50)David Ben-Gourion, mai 1948, au Chef d'Etat-Major. De Ben-Gourion, une Biographie, par Michael Ben-Zohar, Delacorte, New York 1978. "Si je savais qu'il était possible de sauver tous les enfants d'Allemagne en les emmenant en Angleterre, et seulement la moitié en les transférant sur la terre d'Israel, je choisirais la dernière solution parce que, devant nous, il n'y a pas que le nombre de ces enfants mais la calcul historique du peuple d'Israel."Ben-Gourion (Cité pages 855-56 du Shabtai Teveth de Ben-Gurion dans une version légèrement différente)."Il ne s'agit pas de maintenir un statu-quo. Nous devons créer un Etat dynamique, orienté vers l'expansion." - Ben Gourion"Chaque écolier sait qu'il n'y a pas de chose de ce genre dans l'histoire en tant qu'arrangement final : pas en ce qui concerne le régime, pas en ce qui concerne des frontières, et pas en ce qui concerne des accords internationaux."Ben Gourion, Journal de guerre, 12/03/1947 suite à l'acceptation par Israel du Plan de partition des Nations-Unies du 29 novembre 1947 (Simha Flapan, "Naissance d'Israel," p.13)"Nous marchions dehors, Ben-Gourion nous accompagnait. Allon a répété sa question : "Que doit-on faire avec la population palestinienne ?" ‘Ben-Gourion a agité la main dans un geste qui disait : "Conduisez-les dehors!"Yitzhak Rabin, version censurée des Mémoires de Rabin, publiée dans le New York Times, 23 octobre 1979.Partition : "Après la formation d'une grande armée à la suite de l'établissement de l'Etat, nous abolirons la partition et nous nous étendrons sur l'ensemble de la Palestine"Ben Gourion, p.22 "La Naissance d'Israel, 1987" Simha Flapan."L'acceptation de la partition ne nous engage pas à renoncer à la Cisjordanie. On ne demande pas à quelqu'un de renoncer à sa vision. Nous accepterons un état dans les frontières fixées aujourd'hui -- mais les frontières des aspirations Sionistes sont les affaires des Juifs et aucun facteur externe ne pourra les limiter."p.53, " La Naissance d'Israel, 1987" Simha FlapanEn octobre 1936, au cours de la réunion de l'exécutif de l'Agence Juive, plaidant pour une politique du transfert, Ben-Gourion a dit : "Nous ne sommes pas un Etat et la Grande-Bretagne ne le fera pas pour nous..." bien que "il n'y ait rien de mal dans l'idée." Il a continué :"s'il était permis de déplacer un Arabe de Galilée vers la Judée, pourquoi est-il impossible de déplacer un Arabe d'Hebron vers la TransJordanie (Jordanie), qui est bien plus proche ? Il y a de vastes étendues de terres là-bas et nous sommes surpeuplés....Même la Haute Commission est d'accord sur un transfert vers la Transjordanie (Jordanie) si nous dotons les paysans de terre et d'argent. Si la Commission Peel et le gouvernement de Londres acceptent, nous enlèverons de l'agenda le problème de la terre."Les Arabes, affirmait Ben-Gourion, ne deviendront pas sans terre en raison de l'acquisition Sioniste de la terre; ils seront transférés en Transjordanie (Jordanie).Le 29 octobre 1936, les 21 membres de l'exécutif de l'Agence Juive ont approuvé la proposition d'un transfert des fermiers Arabes déplacés vers laTransjordanie (Jordanie). Seuls deux des quatre membres Non-Sionistes ont choisi la dissidence.Flapan, "Le Sionisme et les Palestiniens", citant les protocoles de la reunion de l'Exécutif, p. 261Le 12 juillet 1937, Ben-Gourion écrit dans son journal : "Le transfert forcé des Arabes des vallées de l'Etat Juif proposé pourrait nous donner quelque chose que nous n'avons jamais eue, même lorsque nous y étions nous-mêmes à l'époque du Premier et du Second Temple"une Galilée affranchie de sa population ArabeBen-Gourion est allé jusqu'à écrire : “Nous devons nous préparer à le faire” le transfert (emphase dans l'original)Le 27 Juillet 1937, Ben-Gourion écrivait dans une lettre à son fils, Amos, âgé de 16 ans :"Nous avons n'avons jamais voulu déposséder les Arabes [ mais ] parce que la Grande-Bretagne leur donne une partie du pays qui nous a été promis, il est juste que les Arabes de notre Etat soient transférés vers la partie Arabe"Le 5 octobre 1937, Ben-Gourion écrivait dans une lettre à son fils, Amos, âgé de 16 ans :"Nous devons expulser les Arabes et prendre leur place.... Et, si nous devons utiliser la force -non pas pour déposséder les Arabes du Negev et de la Transjordanie, mais pour garantir notre propre droit à nous installer dans ces lieux - puis nous avons la force à notre disposition.""il est très possible que les Arabes des pays voisins viendront les aider contre nous. Mais notre force sera supérieure à la leur. Non seulement parce que nous serons mieux organisés et mieux équipés, mais parce que derrière nous, il y a une plus grande force encore, supérieure en quantité et en qualité... l'ensemble de la génération plus jeune des Juifs d'Europe et d'Amérique."Ben-Gourion, Zichronot [Mémoires], Vol. 4, p.297-299, p. 330-331.Voir également : Teveth, Ben-Gourion et les Palestiniens Arabes, p. 182-189Ben-Gourion dans un discours au Comité Central de la Histadrut le 30 décembre 1947 :Dans le secteur assigné à l'Etat Juif, il n'y a pas plus de 520.000 juifs et environ 350.000 Non-Juifs, en grande partie des Arabes. Avec les Juifs de Jérusalem, la population totale de l'Etat Juif à l'époque de son établissement sera d'environ un million, incluant presque 40% de Non-Juifs. Une telle composition (de la population) ne fournit pas une base stable pour un Etat Juif. Ce fait (démographique) doit être vu dans toute sa clarté et avec finesse. Avec une telle composition de (population), il ne peut même pas y avoir de certitude absolue que le contrôle restera entre les mains de la majorité juive.... Il ne peut y avoir aucun Etat Juif stable et fort sans majorité juive d'au moins 60%.Le 6 février 1948, pendant un Conseil du parti du Mapai, Ben-Gourion a répondu à une remarque d'un membre de l'assistance que : "Nous n'y avons aucune terre" (dans les collines et les montagnes à l'ouest de Jérusalem) en disant :"La guerre nous donnera la terre. Les concepts de "nôtre" et de "pas à nous" sont des concepts de paix, seulement, et en temps de guerre, ils perdent leur signification entière "(Ben-Gourion, Journal intime De Guerre, Vol. 1, date d'entrée le 6 février 1948. p.211).


Dans le texte suivant, on découvre mieux le personnage Ben Gourion


Particulièrement significative est la manière dont David Ben Gourion rejette l’offre étonnante du nouveau président syrien, Husni Zaïm, qui propose non seulement de faire la paix, mais aussi d’accueillir deux cent mille à trois cent mille réfugiés palestiniens. Le temps que Tel-Aviv prenne conscience de l’intérêt de la suggestion, il est trop tard : Zaïm est renversé par un coup d’État militaire... Mais le mythe plus sérieusement ébranlé concerne l’exode des Palestiniens. Résumons. Benny Morris le montre, les archives réfutent formellement la thèse de l’appel arabe à la fuite. « Il n’existe pas de preuve attestant, écrit-il, que les États arabes et le Haut Comité arabe [HCA, palestinien] souhaitaient un exode de masse ou qu’ils aient publié une directive générale ou des appels invitant les Palestiniens à fuir leurs foyers (même si, dans certaines zones, les habitants de villages spécifiques ont reçu de commandants arabes ou du HCA l’ordre de partir, essentiellement pour des raisons stratégiques). » [The Birth..., op. cit, p. 129.] Quant aux fameuses exhortations qu’auraient diffusées les radios arabes, on sait depuis l’étude de leurs programmes enregistrés par la BBC qu’il s’agit d’inventions pures et simples [Voir Erskine Childers, « The Other Exodus », The Spectator Magazine, Londres, 12 mai 1961, cité par Nadine Picaudou, Les Palestiniens, un siècle d’histoire, Éditions Complexe, Bruxelles, 1997, p. 115.]. Certes, dans les semaines suivant le plan de partage, il y eut soixante-dix mille à quatre-vingt mille départs volontaires, pour l’essentiel de riches propriétaires terriens et des membres de la bourgeoisie urbaine. Mais après ? Le premier bilan dressé par les Services de renseignement de la Hagana, daté du 30 juin 1948, estime à trois cent quatre-vingt et onze mille le nombre de Palestiniens ayant déjà quitté le territoire alors aux mains d’Israël. « Au moins 55 % du total de l’exode ont été causés par nos opérations », écrivent les experts, lesquels ajoutent les opérations des dissidents de l’Irgoun et du Lehi « qui ont directement causé environ 15 % de l’émigration » et les effets de la guerre psychologique de la Hagana : on arrive ainsi à 73 % de départs directement provoqués par les Israéliens. Dans 22 % de cas, le rapport met en cause les « peurs » et la « crise de confiance » répandues dans la population palestinienne. Quant aux appels arabes locaux à la fuite, ils n’entrent en ligne de compte que dans 5 % des cas...À partir de la reprise des combats, en juillet 1948, la volonté d’expulsion ne fait plus le moindre doute. Un symbole : l’opération de Lydda et de Ramleh, le 12 juillet 1948. « Expulsez-les ! » a dit David Ben Gourion à Igal Allon et Itzhak Rabin. De fait, la violente répression (250 morts) est suivie de l’évacuation forcée, accompagnée d’exécutions sommaires, de quelque soixante-dix mille civils palestiniens - soit près de 10 % de l’exode total de 1947-1949 ! Des scénarios similaires seront mis en oeuvre jusqu’à la fin 1948 au Nord (la Galilée) au Sud (la plaine côtière et le Néguev)...À ces Palestiniens qu’on expulse, on confisque en même temps leurs biens, grâce à la loi sur les « propriétés abandonnées », votée en décembre 1948. Israël mettra ainsi la main sur soixante-treize mille pièces d’habitation dans des maisons abandonnées, sept mille huit cents boutiques, ateliers et entrepôts, cinq millions de livres palestiniennes sur des comptes en banque et - surtout - trois cent mille hectares de terres [ Cité par Simha Flapan, op. cit., p. 107.]. Au total, plus de quatre cents villes et villages arabes disparaîtront ou deviendront juifs.Dans 1948 and After, Benny Morris revient plus longuement sur le rôle joué par Yosef Weitz, alors directeur du département foncier du Fonds national juif [Benny Morris, 1948..., op. cit., chapitre 4.]. Dans son journal, le 20 décembre 1940, ce militant sioniste aux convictions tranchées confiait sans détours : « Il doit être clair qu’il n’y a pas de place pour deux peuples dans ce pays [...] et la seule solution, c’est la Terre d’Israël sans Arabes.[...] Il n’y a pas d’autre moyen que de transférer les Arabes d’ici vers les pays voisins [...]. Pas un village ne doit rester, pas une tribu bédouine. »Ce programme radical, sept ans plus tard, Yosef Weitz va pouvoir l’appliquer lui-même. Dès avril 1948, il obtient la constitution d’« un organisme qui dirige la guerre avec pour but l’éviction d’autant d’Arabes que possible ». Informel jusqu’à fin juin, officiel ensuite, le « Comité du transfert » supervise la destruction des villages arabes abandonnés ou leur repeuplement par de nouveaux immigrants juifs


Voilà après cette lecture, vous pourrez juger par vous mêmes.

Certains pourraient me faire le reproche de chercher à débaptiser les rues qui portent le nom " Ben gourion"? Oui au même titre que d'autres qui cherchent à faire disparaître du paysage urbain français toute trace d'Alexis Carrel ici et .

C'est pour cette raison que débarasser les villes françaises de personnages qui ont du sang dans les mains comme Ben gourion , Moshe Dayan ou Bugeaud doit être un combat permanent.


Voilà ce que disait Moshé Dayan en 1967 : les Palestiniens “continueront de vivre comme des chiens et ceux à qui ça ne plaît pas, peuvent partir”. extrait de cet article .

Pourtant, à Villeurbanne, une rue porte son nom.
Voilà une photo où on voit Moshé Dayan avec le premier ministre sud africain au temps de l'apartheïd'

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