dimanche 11 janvier 2009

Oradour sur Glane: village palestinien

Israël prend délibérément les civils pour cible

L’Organisation des Nations Unies a déclaré que près de 30 Palestiniens ont été massacrés lorsque les forces israéliennes ont bombardé une maison après avoir poussé environ 110 personnes à l’intérieur.
L’Organisation des Nations Unies a déclaré que près de 30 Palestiniens ont été massacrés lorsque les forces israéliennes ont bombardé une maison après avoir poussé environ 110 personnes à l’intérieur.
« Selon plusieurs témoignages, le 4 Janvier les soldats israéliens ont poussé environ 110 Palestiniens en une seule maison dans résidence de Zeitun, pour les obligeant à rester à l’intérieur » dit le rapport des Nations Unies.
« Vingt-quatre heures plus tard, les forces israéliennes ont bombardé la maison à plusieurs reprises, tuant près de 30 personnes. »
Cela s’est produit lundi dans le quartier de Zeitun dans la ville de Gaza, indique le communiqué.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a qualifié ce qui s’est produit « d’un des plus graves incidents provoqué par les forces israéliennes depuis le début des opérations » à Gaza le 27 Décembre.
« Ceux qui ont survécu et étaient en état de marcher ont parcouru près de deux kilomètres sur la route Salah Ed Din, puis ils ont été transportés à l’hôpital dans des véhicules civils, » a déclaré OCHA.
« Trois enfants, dont le plus jeune a cinq mois, sont morts à leur arrivée à l’hôpital. »
Les blessés restés bloqués
B’Tselem, une organisation israélienne de défense des droits l’homme, a relevé le témoignage de Meysa Fawzi al Samuni, âgée de 19 ans, disant que les soldats l’avaient obligée ainsi que des dizaines d’autres personne à s’entasser dans la maison-entrepôt d’un autre habitant, avant l’attaque.
« Pour autant que je sache, les morts et les blessés qui se trouvaient sous les ruines y sont toujours », a déclaré la jeune fille à B’Tselem.
Ibrahim Samouni, un jeune garçon âgé de 13 ans qui a été blessé à la jambe et au thorax, a déclaré à l’agence de presse Reuters s’être occupé de ses trois jeunes frères restés vivants et avoir essayé d’aider les adultes blessés couchés au milieu des morts, sa mère ayant été tuée dans le bombardement.
« Il n’y avait pas d’eau, pas de pain, rien à manger », dit-il.
« Abu Salah est mort, son épouse est morte. Tawfiq Abou est mort, son fils est mort, sa femme est morte aussi. Ibrahim Mohammed est mort, et sa mère est morte. Nasar est mort et Ishaq est mort. La femme de Nael Samouni est morte. Beaucoup de gens sont morts. »
Des secouristes du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et le Croissant-Rouge palestinien ont dit qu’ils n’ont pas en mesure d’atteindre les blessés pendant quatre jours, les soldats israéliens ne leur permettraient pas l’accès.
Ils ont déclaré que les enfants étaient en train de mourir de faim lorsque les sauveteurs ont finalement pu se rendre sur place après ce retard « inacceptable ».
« Ils étaient trop faibles pour se lever par leurs propres moyens. Un homme a également été trouvé en vie, trop faible pour se tenir debout. En tout, il y avait au moins 12 cadavres allongés sur des matelas », a déclaré le CICR.
Des victimes civiles
Pierre Wettach, responsable du CICR en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, a déclaré : « L’armée israélienne devait être au courant de la situation, mais elle n’a porté aucun secours aux blessés ».
« Ils ne nous ont pas plus autorisés, nous ou le Croissant-Rouge palestinien, à secourir les blessés. »
[Relayé en cela par les médias complaisants, voir franchement complices, Israël prétend pourtant ne pas s'attaquer aux civils - N.d.T]
Plus de 780 personnes, dont au moins 257 enfants et 56 femmes, ont été assassinées depuis le début des bombardements aériens par Israël et depuis le début de l’offensive terrestre, a dit l’ONU.
Source : Al-Jazeera.net

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