mercredi 1 septembre 2010

Les autoroutes de l'Apartheïd

Il y a 2 ans sur ce blog, j'avais mis en ligne un article sur ces autoroutes interdites aux Palestiniens.
l'article le voici

Il est important de relater cet article pour essayer de comprendre comment fonctionne le réseau routier de l'entité sioniste. Hier un grave incident s'est produit sur la route 66 et a entrainé la mort de 4 Israéliens. Cet incident relance la politique paranoïaque des dirigeants sionistes qui pourront peut être à transformer tout le réseau routier en un vaste circuit de l'Apartheïd





La voiture dans laquelle circulaient les quatre Israéliens a été criblée de balles sur une route entre Kyriat Arba et le village palestinien de Bani Naim, près d'Hébron


Cet attentat revendiqué par le Hamas et rejeté par l'autorité palestinienne même si elle s'inscrit dans un processus conflictuel entre Palestiniens et Israéliens n'est pas faite pour aller vers une paix juste au proche orient. Je ne suis pas certain que s'en prendre à des civils même si ces derniers sont tous des réservistes en puissance rend service à la cause juste du peuple palestinien.
Les victimes étaient un couple et 2 auto-stoppeurs . Il faut ne pas tarder à mettre rapidement une paix juste pour tous si l'on ne veut pas voir les journaux tapissés de drames.
Cet attentat s'inscrit malheureusement dans la lutte du peuple palestinien pour son indépendance. même si pour les victimes, c'est dur. Il faut tenir compte des souffances du peuple palestinien à qui on  impose les pires choses depuis 1948

4 commentaires:

Janine a dit…

Tahar, pourquoi emploies-tu le terme "attentat" pour parler de cet incident ? Et je crois que ce n'est pas Hamas qui revendique l'incident, mais les brigades Al Qassem.... des militants donc, des Résistants.

Tahar, coeur de lyon a dit…

Je comprends ton interrogation Janine mais j'aime bien appelé un chat, un chat et si tu lis complètement mon propos, j'ai bien expliqué le contexte. On ne peut pas la considérer comme une opération armée. Cette action a pris des civils pour cibles. en ce qui concerne la revendication, le Hams la soutient et selon différentes souces, on parle de la branche armée du Hamas. Maintenant peu importe qui revendique quoi.
Cet évènement pose le problème de savoir jusqu'à où on peut aller pour obtenir la satisafaction de ses revendications. faut il utiliser les mêmes armes que les autorités sionistes qui ne font aucune distinction entre combattants et civils ou la résistance palestinienne doit elle veiller à ne s'en prendre qu'aux militaires israéliens même si l'on sait parfaitement que tout civil majeur israélien est un militaire réserviste. Cette question s'est toujours posée et personnellement je ne pense pas que s'en prendre aux civils sert les intérêts du peuple palestinien.

Janine a dit…

Tahar, je ne peux pas te suivre dans le fait de ne pas différencier une attaque (attentat) sioniste d'une riposte (très légitime) de la Résistance.
Je sais bien que les brigades Al Qassem sont la branche armée de Hamas. Mais d'autres "factions" appuient ces actions, vois le FDLP.

LA RESISTANCE REPOND EN FRAPPANT…
31 août 2010

Communiqué du Front Démocratique pour la Libération de la Palestine

L’opération d’Al Khalil qui s’est soldée par la perte de quatre colons sionistes est une réponse logique aux crimes perpétrés en Cisjordanie et à Gaza, comme à la judaïsation d’Al Qods, au mur d’apartheid et à la poursuite de la colonisation.

Tahar, les colons sionistes, même en Cisjordanie, sont des civils armés de kalach et eux, sont illégaux. La Résistance doit répondre à chaque coup qui lui est porté.

Par ailleurs, le communiqué appelle à l’unité des forces de la Résistance et interpelle la Communauté internationale afin qu’elle intervienne pour mettre un terme aux agressions sionistes commises contre Gaza ainsi qu’en Cisjordanie et à Al Qods.

Tahar, coeur de lyon a dit…

Si tu lis jusqu'au bout mon article, tu verras que le débat n'est pas tranché. Je balance entre mon soutien total à la cause du peuple palestinien et ma dimension humaniste qui considère que la meilleure solution ne se mesure pas par la quantité de sang versé.