samedi 23 juin 2012

Holocauste : On ne joue pas avec les mots

Dernièrement Monsieur Paul-Eric Blanrue s'enorgueillit de voir son document sur Robert Faurisson  être en bonne position des recherches google en tapant le mot Holaucoste .  Voici le texte qu'il a envoyé à tous ses contacts pour étaler au grand jour sa fierté narcissique. 

"Le documentaire UN HOMME sur Robert Faurisson est mentionné en tête de Google. Si l'on consulte Google sur "Holocauste" (sans guillemets) on constate, en ce vendredi 22 juin 2012, qu'en tête d'un total de 1 500 000 résultats, juste après ce mot d' "Holocauste" d'abord présenté dans Wikipedia, puis défini par le Larousse, figure le documentaire "UN HOMME : Robert Faurisson répond aux questions de Paul-Eric Blanrue".
Long de 93 minutes et publié pour la première fois le 28 septembre 2011, ce documentaire vaut actuellement à son réalisateur des poursuites judiciaires à l'initiative de la LICRA et... du Ministre de l'Intérieur !
Soit dit en passant, on a là une illustration du fossé qui sépare encore, d'un côté, les besoins ou les curiosités du peuple français et, de l'autre côté, la nécessité pour quelques-uns de recourir aux moyens de censure d' "une insupportable police juive de la pensée".



Chacun se fait plaisir comme il peut mais soyons clair, apparaître en tête  ça ne veut absolument rien dire. Il sait utiliser de manière subtile les règles de moteur de recherche google en incitant ses fans à cliquer sur le lien qui mène à son document et le tour est joué. 
Entre nous, ce n'est pas plus mal et ça permettra de voir qu'entre ceux qui soutiennent les négationnistes et les mêmes qui défendent les criminels de guerre tel que Bashar El assad, il n'y a aucune différence. 
Ce qu'ignore Paul-Eric Blanrue, c'est que loin de penser qu'il trouvera plus de gens pour épouser ses thèses, il les éloignera un peu plus de son discours. 

Blanrue aime joue aux victimes et cela depuis le début. Au départ, c'était en se plaignant d'être censuré par le lobby et ainsi d'être empêché de vendre son livre où il critique la main mise de groupes sionistes en France et pourtant  et il le dit lui-même son livre s'est bien vendu. Bien vendu et bien piraté.Ben oui à force de crier partout qu'il ne pouvait pas le vendre , certains ont eu l'idée de mettre en ligne son livre gratuitement . Je ne sais pas s'il a apprécié la manoeuvre qui lui a permis d'étendre son auditoire mais de ne pas gagner un centime par contre dans ce cas. Je ne donnerai pas le lien parce que c'est interdit par la loi d'être complice de piratage mais si vous faîtes un effort, vous n'aurez pas de mal à trouver  le lien qui vous économisera quelques euros.


Quant au sujet crucial de l'Holocauste, il serait totalement criminel de soutenir les négationnistes qui remettent en cause, en grande partie l'extermination des Juifs durant la seconde guerre mondiale. Même si personnellement, je regrette que le débat sur l'holocauste soit totalement impossible en raison de la loi qui condamne toute remise en question d'un fait historique indéniable, on ne peut , je le pense sereinement insulter la mémoire d'une population qui a terriblement souffert. 

Le constat est aussi que les massacres de populations continuent et les mêmes continuent à feindre de les ignorer ou carrément à déresponsabiliser leurs auteurs.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Holocauste


http://www.un.org/fr/events/holocaustremembranceday/index.shtml




2 commentaires:

Batko a dit…

Bonjour,
Je me réjouis de voir que vous vous positionnez en faveur de la liberté d'expression et donc contre la loi Gayssot.
Pour ma part, j'ai toujours été hanté par l'histoire des déportations de la seconde guerre mondiale (J'ai visité 4 fois Auschwitz, 2 fois la maison d'Anne Franck, 1 fois Mauthausen, j'ai vu "Shoah" au cinéma à sa sortie -9h-), pourtant un jour de janvier 2011 mes convictions ont été ébralnées par le film de David Cole, ce jeune historien juif américain qui fait avouer aux guides d'Auschwitz que le chambre à gaz n°1 est une reconstitution. Comme il avait mis en évidence qu'il y avait eu 16 fausses chambres à gaz entre 1945 et 1960 assorties de faux témoignages et de faux aveux pourtant répertoriés au procès de Nuremberg, faisant tomber le nombre de camps de la mort de 22 à 6, cela a contribué à insinuer en moi un certain doute. C'est pourquoi depuis je recherche la vérité, loin de tout esprit partisan, ce qui est difficile, ou de tout a-priori.
Je vous remercie pour votre attention.

Tahar, coeur de lyon a dit…

je ne fais pas parti des gens qui remettent en question l'holocauste mais je trouve anormal qu'on étouffe le débat par une loi; L'histoire n'est pas affaire des politiciens mais une affaire d'historiens. On peut toujours discutailler sur le nombre de victimes, la manière avec laquelle les victimes ont été exterminées mais il est difficile de remettre en question le plan machiavélique de l'élimination finale et l'explication de ceux qu'on appelle les négationistes qui consiste à dire que les victimes sont morts de malaidie ou de mort naturel et que les fours crématoires servaient uniquement à éliminer les corps pour éviter les maladies a du mal à tenir.

C'est comme aujourd'hui où certains s'évertuent à dédouaner le régime de Bashar El Assad au sujet des massacres qui ont cours en Syrie en allant même jusqu'à répéter qu'il s'agit d'images de synthèse.