mercredi 29 août 2012

30 août : Journée Internationale des personnes disparues



L'ONU s'inquiète de l'augmentation des cas de disparition forcée et le groupe de travail sur les disparitions involontaires de la commission des droits de l'homme des Nations Unies exprime son inquiétude sur le nombre croissant de cas de disparitions forcées dans le monde.

"Les victimes de disparition forcée, dont on ignore où elles se trouvent et quel est leur sort, ne devraient pas être rappelées à notre souvenir seulement une fois par an. Chaque jour devrait être une Journée des personnes disparues", a déclaré le groupe de travail.


De son coté, le Comité international de la Croix-Rouge basé à Genève déplore le manque de volonté politique de s'attaquer à ce problème.


Dans un rapport intitulé:
Personnes portées disparues - une tragédie oubliée, l'organisation attire l'attention sur le drame trop souvent ignoré que vivent des dizaines de milliers de familles, de la Bosnie au Népal, de la Géorgie au Sri Lanka.

"Il est impératif de faire face à cette tragédie et d'aider les familles de disparus à faire la lumière sur ce qu'il est advenu de leurs proches. Ne pas savoir si un être cher est mort ou vivant provoque une angoisse indicible, de la colère et un profond sentiment d'injustice, et empêche les proches de faire le deuil et de tourner la page", constate Pierre Krähenbühl, directeur du CICR




Evènements en Algérie:  


A l’occasion de la journée internationale pour les  disparus, le Collectif des Familles de Disparu(e)s en Algérie (CFDA) et SOS Disparu(e)s organisent un rassemblement le jeudi 30 août à 10H place du 1er Mai à Alger.

En effet, le 30 août a été proclamé « journée internationale des victimes de disparition forcée » par l’Assemblée générale des Nations Unies. A cette date, la communauté internationale rend hommage à toutes les victimes de disparition forcée. Partout dans le monde des rassemblements sont organisés sur les places principales des grandes villes et une campagne est lancée sur Facebook.[1]


Les manifestants appellent tous les Etats à ratifier la Convention internationale contre les disparitions forcées de 2006, d’établir la vérité sur les disparitions, de mener des enquêtes effectives et de traduire en justice les responsables.

Le CFDA et SOS Disparus rejoignent ce mouvement et rappellent que plus de 8 000 algériens ont disparu durant la guerre civile des années 90. Jusqu’à ce jour, les autorités algériennes refusent de faire la lumière sur cet épisode et de ratifier la Convention internationale des disparitions forcées tout en ayant recours parfois à la répression des familles qui s’interrogent sur le sort de leurs proches.

Pour que le droit à la vérité et la justice soit garanti aussi en Algérie, le CFDA et SOS Disparus appellent à les rejoindre :

Alger, le 29 août 2012

Fatima Yous,
Présidente de  SOS Disparus

Nassera Dutour,
Porte-parole du CFDA


Le collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) et SOS Disparus ont décidé de saisir l’opportunité de la commémoration de la journée internationale des personnes disparues, coïncidant avec le 30 août de chaque année, pour adresser une lettre à l’Organisation des Nations Unies (ONU). 
Les deux associations demandent notamment «  une intervention urgente » du Groupe de travail onusien sur les disparitions forcées -basé à Genève- afin que « cessent toute pression des autorités algériennes pour obliger les familles de disparus à engager les démarches pour les indemnisations sans que la vérité sur le sort des disparus ne soit établie ».
Dans leur lettre, les deux associations précisent que depuis la mise en application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, il y a près de cinq ans, de nombreuses familles ont été approchées par les autorités pour les amener à déclarer décédés leurs proches disparus. Ce jugement de décès constitue, selon elle, la pièce maitresse et la condition pour entamer le processus d’indemnisation. Or, écrivent les associations dans leur lettre, le certificat en question « n’est précédé d’aucune enquête effective de la part des services compétents ». Il se « contente de mentionner qu’après des recherches infructueuses, la personne demeure disparue ». Le CFDA et Sos Disparus rappellent que « la solution prônée par le gouvernement algérien n’est autre qu’une habile manœuvre visant à faire déclarer les disparus décédés par jugement et clore ainsi le dossier des disparus ».
Les auteurs de la lettre interpellent aussi de manière particulière l’ONU sur la violence avec laquelle les autorités algériennes ont décidé d’empêcher les rassemblements organisés tous les mercredis de la semaine devant le siège de la Commission nationale consultative pour la promotion des droits de l’homme (CNCPDDH), présidée par Farouk Ksentini. «…Aujourd’hui, le gouvernement algérien prétend être parvenu à régler le dossier des disparus en Algérie par l’indemnisation des familles de disparus, faisant la sourde oreille aux revendications de Vérité de ces dernières. L’ensemble des familles de disparus demande avec force l’ouverture d’enquêtes effectives sur le sort des leurs et l’établissement de la Vérité. Qu’elles aient ou non engagé la procédure d’indemnisation, les familles de disparus ressentent profondément l’absence de reconnaissance du drame qu’elles vivent et le déni de justice dont elles sont victimes », écrivent-elles.







LE JEUDI 30 AOUT PLACE DU 1ER MAI A ALGER A 10H00






 qui est SOS Disparus 

Association algérienne de familles de disparus du fait des agents de l'Etat dans les années 1990. Sos Disparus oeuvre pour la mise en place d'une Commission Vérité en Algérie et demande que des enquêtes soient menées au cas par cas sur le sort de chaque disparu dans le respect du droit à la Vérité et à la Justice des familles. La disparition forcée est un crime continu qui ne cesse que le jour où le sort de la personne disparue est élucidé et où cette dernière est localisée. Le droit de ne pas disparaitre et le droit à la Vérité, à la Justice, à la réparation pleine et entière des familles de disparus sont consacrés par la "Convention Internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées", signée par l'Algérie en 2007 mais toujours pas ratifiée à ce jour.

Des liens incontournables :  http://www.algeria-watch.org/fr/mrv/mrvdisp/cas_disparitions/disparitions_introduction.htm





http://www.algeria-watch.org/mrv/2002/1000_disparitions/1000_disparitions_ST.htm

un lien vidéo :http://www.youtube.com/watch?v=q-H-5X255z0&noredirect=1







Evènements au Maroc

 Un lien intéressant évoquant des cas de disparition : http://www.ier.ma/article.php3?id_article=294

Un rapport récent:  http://lib.ohchr.org/HRBodies/UPR/Documents/session13/MA/CCFDM_UPR_MAR_S13_2012_ComiteCoordinationFamillesDisparusMaroc_F.pdf


http://www.libe.ma/Protection-des-personnes-contre-la-disparition-forcee-L-approbation-de-la-convention-internationale-mettra-t-elle-fin_a28607.html







Avis de la croix rouge internationale: 


http://www.cicr.org/fre/resources/documents/news-release/2012/day-disappeared-news-2012-08-28.htm


Evènements en Syrie et Liban

http://jeanabboud.skyrock.com/2016430839-Liste-en-francais-des-libanais-disparus-lors-de-la-presence-syrienne.html

http://www.youtube.com/watch?v=THoOew7JTWs

Histoire de réfugiés et disparus. 

 

Il faudrait bien un jour évoquer ces milliers disparus de la Mer, partis un jour pour ne jamais arriver. http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20120829-indonesie-australie-christmas-island-migrants-ocean-indien-java-irak-afghanistan

Aucun commentaire: