samedi 10 juin 2017

Demain on vote et aujourd'hui, on se tait

Les candidats aux élections législatives n'ont plus le droit de faire campagne depuis vendredi minuit.
Cette interdiction concernent les candidats et leurs soutiens et tous les moyens de communication, notamment, les réseaux sociaux.

Ce week-end de silence imposé, officiellement appelé «période de réserve», doit durer jusqu’à l’annonce des premiers résultats dimanche à 20 heures. Pendant deux jours, «toute activité à caractère électoral doit cesser», rappelait avant le premier round de l’élection présidentielle la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale (CNCCEP). Les candidats n’ont plus le droit de faire campagne la veille et le jour du scrutin, pour, selon le Conseil constitutionnel«garantir la sincérité du scrutin et éviter toute forme de pressions intempestives sur les électeurs» – soit, grosso modo, leur laisser un temps de réflexion avant de glisser leur bulletin dans l’urne.

C’est à eux, et à leurs équipes, que s’appliquent les règles les plus strictes. Les candidats ne peuvent pas tenir de réunion publique, distribuer des tracts, coller des affiches ou accorder d’interview durant cette période, détaille l’article L49 du code électoral. Cela concerne aussi les sites et les comptes sur les réseaux sociaux des candidats et de leurs soutiens : «à partir de la veille du scrutin à zéro heure, il est également interdit de diffuser ou de faire diffuser par tout moyen de communication au public par voie électronique tout message ayant le caractère de propagande électorale», précise la loi. Les équipes de campagne n’ont par exemple pas le droit d’actualiser les sites web des candidats. Tout contrevenant s’expose à une amende de 3 750 euros. Même constat pour l’interdiction de publier ou commenter des sondages ou des résultats avant la fermeture des derniers bureaux de vote, qui «vaut également pour les sites internet et les réseaux sociaux», rappelle la commission de contrôle – qui n’a pas de pouvoir de sanction mais relève les manquements éventuels et peut saisir le procureur de la République. (extrait de l'article ci-joint .






Ce matin, les infractions ont été nombreuses et de la part de partis qui ne sont pas sensés ignorer la loi.



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