Annonce de l'évènement
RASSEMBLEMENT
Samedi 7 septembre 2013
à 16 h place des Terreaux
vers hôtel de ville (Lyon) France.
Le nombre de victimes de la répression sanglante du régime assadien ne cesse accroître.
Les attaques à l’arme chimique se multiplient. Des villes entières sont encerclées par l’armée.
L’évacuation des blessés et le ravitaillement alimentaire dans ces villes devient impossible.
Le peuple syrien vit quotidiennement dans la terreur.
Venez soutenir le peuple syrien et exprimer votre indignation face à la situation actuelle.
Nous vous attendons nombreux !
A partager svp.
Samedi 7 septembre 2013
à 16 h place des Terreaux
vers hôtel de ville (Lyon) France.
Le nombre de victimes de la répression sanglante du régime assadien ne cesse accroître.
Les attaques à l’arme chimique se multiplient. Des villes entières sont encerclées par l’armée.
L’évacuation des blessés et le ravitaillement alimentaire dans ces villes devient impossible.
Le peuple syrien vit quotidiennement dans la terreur.
Venez soutenir le peuple syrien et exprimer votre indignation face à la situation actuelle.
Nous vous attendons nombreux !
A partager svp.
http://agendalyon.org/2013-09-07/rassemblement-en-soutien-au-peuple-syrien
A lire un texte de François Burgat suivi d'une déclaration du conseil national syrien
"Le baiser de la mort ou la main tendue des Occidentaux à la Syrie?
FB pour CG
Comment accorder crédit aux invocations vertueuses de
ces Etats-Unis dont le Plan Condor a soutenu les pires tortionnaires
d’Amérique latine avant de livrer à Saddam Hussein le gaz destiné à leur
ennemi iranien ? Comment croire à la vocation démocratique de ces
Européens qui boycottent les urnes arabes chaque fois que les vainqueurs
ne leur plaisent pas ?
Au coeur de tous les malentendus que manifeste la lamentable
“complotite” qui paralyse aujourd’hui la solidarité internationale à
l’égard de l’opposition syrienne, il y a le fait que des diplomaties
occidentales au lourd passé de cynisme impérialiste ont compris, après
le désaveu des révoltes tunisienne et égyptienne, les limites tactiques
du soutien aveugle qu’elles apportaient à des régimes autoritaires
déchus. Et qu’elles ont décidé de “changer”, au moins partiellement,
leur fusil d’épaule.
Mais l’Europe et les Etats-Unis ont au Proche-Orient un tel passif
d’illégitimité qu’il est devenu difficile à quiconque n’est pas
directement sous le feu de la répression assadienne de croire qu’ils
puissent s’être rangés aujourd’hui “du bon côté de l’histoire”, dans un
camp que leurs adversaires de toujours devraient, en s’affichant même
ponctuellement à leurs côtés, accepter eux aussi de soutenir.
Une large partie des opinions, arabes et occidentales, particulièrement à
gauche, échoue ainsi à accepter l’idée que ce n’est pas parce que des
forces politiques considérées, à juste titre, comme illégitimes à
“défendre la démocratie”, se décident aujourd’hui à affaiblir
militairement un régime tortionnaire, que la révolte des victimes de ce
régime devient ipso facto illégitime. Et qu’il faut croire la propagande
de tous ceux qui la combatte. L’effort demandé aux gauches est d’autant
plus exigeant qu’il leur paraît de surcroit, à mi chemin entre la
propagande assadiste et une donnée incompressible du paysage arabe, se
faire au bénéfice de ces forces islamistes qui les ont, ici et là,
distancé dans toutes les urnes de la région, les renvoyant à l’indicible
tentation de l’alliance avec ces militaires qui disent vouloir “sauver
la révolution”.
Le paradoxe du soutien des occidentaux à l’opposition syrienne est
d’autant plus criant que celle ci n’en a vu pour l’heure que les épines :
contrairement à l’effort russe, iranien ou libanais, efficacement
concentré sur le maintien de l’écrasante supériorité militaire du
régime, l’appui occidental à l’opposition syrienne est plus verbal
qu’effectif. Jalonné d’une longue série d’’atermoiements, fait de
promesses incertaines soumises à des exigences irréalistes (Etes vous
vraiment tous laïques ?) il est demeuré ainsi jusqu’à ce jour plus
proche du baiser de la mort que de la main salvatrice.
C’est ce bilan terriblement contradictoire que pourrait changer demain,
si difficiles à réunir soient les conditions de sa reconnaissance par le
droit international, un soutien plus concret à la lutte des opposants
de toutes tendances pour mettre un terme à une catastrophe politique et
humanitaire qui n’a que trop duré."
texte de François Burgat
"LETTRE OUVERTE DE LA COALITION AUX PARLEMENTAIRES FRANCAIS :
IL EST DES POSITIONS QUI FONT LA GRANDEUR DES NATIONS
Mesdames, Messieurs,
Il est des décisions et des positions qui font la grandeur des Nations, et seront inscrites à jamais dans l'Histoire pour devenir synonyme de fierté et de grandeur pour ses citoyens.
Aujourd'hui, plus que jamais, les démocraties se retrouvent face aux responsabilités qu'elles se sont elles-mêmes imposées.
Fort du sentiment d'impunité que lui ont conféré les grandes puissances en se cantonnant à des condamnations jamais suivies d'actions dissuasives, le régime syrien n'a eu cesse de repousser les limites de l'horreur par l'utilisation d'armes toujours plus meurtrières en direction de la population civile.
Les Syriens revivent dramatiquement le même cycle de banalisation de la violence à leur encontre : le régime syrien s'assure sans cesse de l'inanité des menaces verbales en franchissant de façon limitée les lignes rouges tracées par les grandes démocraties. Une fois la passivité internationale éprouvée, le régime peut systématiser l'utilisation d'armes que l'on pensait interdites quelques jours plus tôt.
Le recours aux missiles Scud sur l'ensemble du territoire illustre parfaitement cette escalade sans fin de la violence. Pourtant, jamais un régime n'avait eu recours à ce type de missile contre sa propre population.
Ce précédent historique aurait dû appeler une action tout aussi historique. Cela n'a pas eu lieu.
Ce 21 août, toujours encouragé par la passivité internationale, le régime syrien a lancé des dizaines de missiles équipés de charges chimiques contre les banlieues est et ouest de Damas, tuant plus de 1300 personnes, dont un nombre effrayant d'enfants. Il ne fait guère de doutes qu'une absence de réponse à cet acte effroyable ouvrira grand la porte à une extermination désormais chimique du peuple syrien. Par ailleurs, le régime syrien continue à recevoir le soutien de son protecteur russe, qui a été jusqu'à affirmer que le massacre du 21 août n'était qu'une mise en scène, tuant une seconde fois les victimes du massacre chimique.
Ainsi, si rien n'est fait, la position du régime syrien et de ses protecteurs ne laisse présager rien d'autre que la perpétration des massacres, à des échelles toujours plus humainement inadmissibles.
Hier la banlieue de Damas, demain Alep, Homs, Deir Ezzor... ou tout autre région du monde où un dictateur pourra arguer que le précédent syrien fait loi.
Aucun homme, aucune femme ne peut souhaiter voir son pays être la cible de frappes militaires. Mais, alors que la population est quotidiennement bombardée par le pouvoir en place à Damas, et ce depuis plus de 18 mois, des frappes ciblées contre des sites militaires apparaissent clairement comme une nécessité. Le drame syrien réside dans ces choix qu'une répression sanglante et aveugle rend absolument inévitables. Car, dans les faits, ces frappes n'ont pas pour but de faire chuter le régime, mais d'empêcher ce dernier de penser qu'il lui est permis d'utiliser l'ensemble de son arsenal militaire contre la population civile syrienne, en particulier les enfants.
A l’inverse, l'absence de mesures punitives, après que celles-ci ont été annoncées, montrera que le régime n'a aucune raison de s'inquiéter dans ses massacres. Y-a-t-il plus grande preuve que de voir le régime interpréter l'hésitation occidentale comme une victoire ?
Le seul langage parlé du régime étant celui de la violence, il y a à craindre que le report de sanctions internationales à son encontre ne change nullement la nature des dites sanctions. Il faudra alors reconsidérer l'option des frappes punitives, dans un contexte inutilement plus compliqué, et avec un nombre de morts inutilement plus effroyable.
Les hommes, femmes et enfants qui à chaque instant craignent de mourir sous l'effet d'un bombardement ou d'un gaz chimique ont le droit d'être défendus. C'est un devoir moral qui incombe à tous ceux qui en ont les moyens. Une fois encore, le but des frappes est d'empêcher le régime de tuer à sa guise.
Plus important encore, les frappes permettront d'engager, enfin, les négociations nécessaires à une transition politique logique pour mettre, enfin, un terme au destin tragique des Syriens. Pour cela, il faut que la voie empruntée par le pouvoir syrien apparaisse clairement à ses yeux comme une voie sans issue.
Aucun règlement politique n’est envisageable avec un acteur prêt à franchir les paliers de violence successifs qui embraseront la région et menaceront à terme la stabilité de l’Europe.
Il est impératif d'envoyer un message fort et audible à un régime dont l'arrogance n'a d'égal que le silence international sur lequel il compte. C’est uniquement au terme de ce message vigoureux qu’il sera possible de concevoir une solution politique que tout le monde appelle de ses vœux, sans que rien ne soit fait dans ce sens.
Il est temps d’agir concrètement.
Pays des droits de l'Homme, dont les principes de Liberté et de Justice continuent de rayonner et d'inspirer des peuples entiers, la France ne doit pas abandonner la population syrienne à son sort. Elle ne doit pas faire marche arrière après avoir assuré que l'utilisation d'armes chimiques ne sera pas impunie. Elle doit prendre avec le courage qui est sienne les décisions qui ont fait sa grandeur.
Condamnés à surmonter leurs épreuves avec une bravoure semblable à celle qui habitât les Français lors de leur révolution de 1789, les Syriens ne doutent pas de voir se concrétiser leurs espoirs solennels qu'ils ont mis dans cette France qui motive leur combat de tous les instants.
La Coalition Nationale Syrienne"
IL EST DES POSITIONS QUI FONT LA GRANDEUR DES NATIONS
Mesdames, Messieurs,
Il est des décisions et des positions qui font la grandeur des Nations, et seront inscrites à jamais dans l'Histoire pour devenir synonyme de fierté et de grandeur pour ses citoyens.
Aujourd'hui, plus que jamais, les démocraties se retrouvent face aux responsabilités qu'elles se sont elles-mêmes imposées.
Fort du sentiment d'impunité que lui ont conféré les grandes puissances en se cantonnant à des condamnations jamais suivies d'actions dissuasives, le régime syrien n'a eu cesse de repousser les limites de l'horreur par l'utilisation d'armes toujours plus meurtrières en direction de la population civile.
Les Syriens revivent dramatiquement le même cycle de banalisation de la violence à leur encontre : le régime syrien s'assure sans cesse de l'inanité des menaces verbales en franchissant de façon limitée les lignes rouges tracées par les grandes démocraties. Une fois la passivité internationale éprouvée, le régime peut systématiser l'utilisation d'armes que l'on pensait interdites quelques jours plus tôt.
Le recours aux missiles Scud sur l'ensemble du territoire illustre parfaitement cette escalade sans fin de la violence. Pourtant, jamais un régime n'avait eu recours à ce type de missile contre sa propre population.
Ce précédent historique aurait dû appeler une action tout aussi historique. Cela n'a pas eu lieu.
Ce 21 août, toujours encouragé par la passivité internationale, le régime syrien a lancé des dizaines de missiles équipés de charges chimiques contre les banlieues est et ouest de Damas, tuant plus de 1300 personnes, dont un nombre effrayant d'enfants. Il ne fait guère de doutes qu'une absence de réponse à cet acte effroyable ouvrira grand la porte à une extermination désormais chimique du peuple syrien. Par ailleurs, le régime syrien continue à recevoir le soutien de son protecteur russe, qui a été jusqu'à affirmer que le massacre du 21 août n'était qu'une mise en scène, tuant une seconde fois les victimes du massacre chimique.
Ainsi, si rien n'est fait, la position du régime syrien et de ses protecteurs ne laisse présager rien d'autre que la perpétration des massacres, à des échelles toujours plus humainement inadmissibles.
Hier la banlieue de Damas, demain Alep, Homs, Deir Ezzor... ou tout autre région du monde où un dictateur pourra arguer que le précédent syrien fait loi.
Aucun homme, aucune femme ne peut souhaiter voir son pays être la cible de frappes militaires. Mais, alors que la population est quotidiennement bombardée par le pouvoir en place à Damas, et ce depuis plus de 18 mois, des frappes ciblées contre des sites militaires apparaissent clairement comme une nécessité. Le drame syrien réside dans ces choix qu'une répression sanglante et aveugle rend absolument inévitables. Car, dans les faits, ces frappes n'ont pas pour but de faire chuter le régime, mais d'empêcher ce dernier de penser qu'il lui est permis d'utiliser l'ensemble de son arsenal militaire contre la population civile syrienne, en particulier les enfants.
A l’inverse, l'absence de mesures punitives, après que celles-ci ont été annoncées, montrera que le régime n'a aucune raison de s'inquiéter dans ses massacres. Y-a-t-il plus grande preuve que de voir le régime interpréter l'hésitation occidentale comme une victoire ?
Le seul langage parlé du régime étant celui de la violence, il y a à craindre que le report de sanctions internationales à son encontre ne change nullement la nature des dites sanctions. Il faudra alors reconsidérer l'option des frappes punitives, dans un contexte inutilement plus compliqué, et avec un nombre de morts inutilement plus effroyable.
Les hommes, femmes et enfants qui à chaque instant craignent de mourir sous l'effet d'un bombardement ou d'un gaz chimique ont le droit d'être défendus. C'est un devoir moral qui incombe à tous ceux qui en ont les moyens. Une fois encore, le but des frappes est d'empêcher le régime de tuer à sa guise.
Plus important encore, les frappes permettront d'engager, enfin, les négociations nécessaires à une transition politique logique pour mettre, enfin, un terme au destin tragique des Syriens. Pour cela, il faut que la voie empruntée par le pouvoir syrien apparaisse clairement à ses yeux comme une voie sans issue.
Aucun règlement politique n’est envisageable avec un acteur prêt à franchir les paliers de violence successifs qui embraseront la région et menaceront à terme la stabilité de l’Europe.
Il est impératif d'envoyer un message fort et audible à un régime dont l'arrogance n'a d'égal que le silence international sur lequel il compte. C’est uniquement au terme de ce message vigoureux qu’il sera possible de concevoir une solution politique que tout le monde appelle de ses vœux, sans que rien ne soit fait dans ce sens.
Il est temps d’agir concrètement.
Pays des droits de l'Homme, dont les principes de Liberté et de Justice continuent de rayonner et d'inspirer des peuples entiers, la France ne doit pas abandonner la population syrienne à son sort. Elle ne doit pas faire marche arrière après avoir assuré que l'utilisation d'armes chimiques ne sera pas impunie. Elle doit prendre avec le courage qui est sienne les décisions qui ont fait sa grandeur.
Condamnés à surmonter leurs épreuves avec une bravoure semblable à celle qui habitât les Français lors de leur révolution de 1789, les Syriens ne doutent pas de voir se concrétiser leurs espoirs solennels qu'ils ont mis dans cette France qui motive leur combat de tous les instants.
La Coalition Nationale Syrienne"
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