samedi 30 avril 2011

Le foot français veut se lepéniser

Plus blanc que blanc, tu meurs
J'ai appris la nouvelle Jeudi, ça m'a fait l'effet d'une douche froide. Mediapart a lancé un pavé dans la mare en dévoilant un fait qui dans nos terres républicaines et laïques a fait l'effet d'une bombe. Les instances dirigeantes du football français ont décidé de mettre en place une épuration éthnique au sein des centres de formations de football afin de ramener la proportion des joueurs de couleurs ' les noirs et les marrons, même si le noir n'est pas une couleur à une proportion "acceptable' . Et vlan tout le système français non discriminatoire qui s'appuyait au mérite vole en éclat. Pire que ça et tout simplement scandaleux, l'objet de cette démarche s'appuie sur le fait que ces petits jeunes français une fois formés risqueraient d'aller jouer dans des clubs où la marseillaise n'est pas l'hymne chanté en choeur. Déjà avec les propos de Guéant qui reprochaient aux Musulmans d'être un problème parce que nombreux voilà qu'on reproche aux petits dont la couleur est trop foncée d'être trop doués au foot en visant à instaurer des quotas dans les centres de formation pour faciliter l'entrée à des jeunes moins performants indépendament des critères sportifs mais en étudiant peut être leur adn, jugés plus nationalistes. Si ce fait s'avère réel, il n'y a pas d'autres solutions que d'exiger la totale démission de l'ensemble des dirigants sportifs impliqués dans l'un des plus gros scandales du sport français et si Laurent qui porte bien son nom de Blanc est avéré coupable ce qui semble être le cas, s'étant excuser pour ses propos et en prétexant qu'ils sont sortis du contexte. quel hypocrite,  qu'il DEGAGE comme tous les autres pour faute grave. Les petits jeunes qui toutes les semaines s'entraînent au football par amour pour leur sport auront un arrière gôut amer dans la  gorge, la prochaine fois qu'ils assisteront à un match de football. Et en écrivant ces lignes, je ne peux m'empêcher de me rappeler les propos d'un Georges Frêche qui à sa mort l'ensemble du PS avait rendu hommâge et pour lequel François Hollande avait rappellé le souvenir en parlant avec sympathie de ce raciste en ces termes : " les paroles s'oublient vite, seuls les actes restent". Je pense aussi à cette coupe du monde 2010 où les français d'origne maghrébine furent pratiquement exclus et certains joueurs traités par la ministre des sports roselyne Bachelot de racailles et caïds. Il n'empêche que le ministère des sports scandalisés par cet article a décidé de suspendre le directeur national technique  François Blaquart . Ce dernier a à demi-mot reconnu ses propos et à regretter la présence lors de la réunion d'un "traitre". Les médias considèrent Blaquart commeune victime de l'article, moi personnellement, je le considère comme un coupable présumé et j'espère que toute cette clique qui deshonnore le sport sera exclue à vie de toute instance sportive. Il fallait l'écouter en se justifiant. Une honte et j'espère que Laurent blanc ne s'en sortira pas à bon compte. Trop facile de planifier un plan d'épuration éthnique au sein du sport français et ensuite de simplement s'excuser.


Revenons à ce rapport de Médiapart qui a fait l'effet d'une bombe à retardement

les liens de Mediapart sur le sujet : lien1

Laurent Blanc pris en flagrant délit de mensonge : http://www.lepost.fr/article/2011/04/29/2480103_laurent-blanc-et-l-affaire-des-quotas-avec-le-nom-que-j-ai-je-trouve-ca-moyen-de-faire-des-gros-titres-faciles.html

Aujourd'hui, il confirmait ses propos en s'excusant; trop tard
http://www.rtl.fr/actualites/sport/football/article/quotas-7681958320/commentaires

http://www.ledixsport.com/Football/Equipe-de-France/Pour-Blanc-ses-propos-ont-ete-mal-interpretes-300446390.html

http://www.mediapart.fr/journal/france/290411/quotas-dans-le-foot-la-verite-au-mot-pres

en commentaire, plusieurs articles relatifs à cete affaire, ainsi que le détail des conversations

Salut les Terriens, j'y étais.

Jeudi à 17h, j'étais du côté des spectateurs à l'enregistrement de l'émission "Salut les Terriens" de Thierry Ardisson. emission qui passera ce soir sur Canal Plus à 19h . Un peu comme pour l'émission où j'avais été présent  la veille " Face aux Français" , j'eus le droit à un accueil "pingre". Ben ouhais, on n'eut pas le droit au tapis rouge. On nous invita à entrer par l'arrière et on eut le droit juste à un verre d'eau et des biscuits du resto du coeur pour tenir 2h30 , durée de l'enregistrement de l'émission. Si j'avais décidé de m'inscrire parce que personne ne m'y avoir forcé, c'était pour voir les coulisses de ce genre d'émission et de voir de près comment se déroulait ce genre d'émission. On eut le droit aussi à un Monsieur que je qualifierai de Monsieur "Applauzes" dont le rôle était de provoquer les applaudissements et les rires des spectateurs; Ben ouhais, ce n'est pas simple d'applaudir ou de rire surtout que certaines blagues ne faisaient pas rire du tout alors même si on n'avait pas envie de le faire, on "devait" se prêter au jeu.
Edwil Plenel de Mediapart (DR)
Le plateau des invités était d'assez bonne qualité avec pour démarrer Pierre Arditi qui n'étant passé dans une émission d'Ardisson depuis 5 ans parla de tout ce qu'il avait fait depuis et de la pièce de théâtre dans laquelle il joue. Il est aussi revenu  sur sa son passé. On eut le droit ensuite à  Thierry Mariani  mais c'est sur l'invité suivant que mon article va s'intéresser. Il s'agit d'Edwil Plenel de Mediapart venu parler de son livre "La pensée en action" sortie en mai 2011 aux Editions De L'Aube qui fut excellent tout le long de l'interview et qui pendant les échanges lança un pavé qui mis mal à l'aise l'un des invités Thierry Mariani secretaire d'état aux transports et très à droite au sein de l'UMP, il fait parti d'un nouveau groupe au parlement, celui de la droite populiste" dont les idées sont très proches du front national même s'il s'est défendu de pactiser avec le FN lors de l'interview mais n'a pas hésité à reprendre les propos de Guéant sur le fait que le nombre de Musulmans en France était un problème.

C'est ainsi que Edwil Plenel  annonça qu'au sein du football français , il était à peu près 17h45 , un  peu plus ou un peu moins, on pratiquaut de la discrimination raciale et que beaucoup de directeurs nationaux ainsi que Laurent Blanc étaient impliqués. Il y avait pour moi tout d'abord le choc de cette nouvelle et aussi ce plaisir de partager une info qui avait jusque là maintenue au secret être livrée à une poignée de personnes ' moins de 60 ' dont je faisais parti. J'aurai pu envoyer l'info à des amis mais mon téléphone portable était resté au vestiaire et ce n'est que plus tard que  les médias annoncèrent l'info. C'était bien la première fois que j'assistais à l'annonce d'un scoop dont je sentais qu'il allait provoquer un cataclysme et ça n'avait pas tardé; A peine sorti du studio 102 du 50 boulevard Wilson, Paris 18ième et après avoir salué Edwl Plenel que déjà on commençait à fuiter l'info. il n'était que 19h15 ce jeudi 28 avril 2011.

Je n'ai pas voulu écrire d'article dans mon blog, je me suis juste contenté de l'annoncer sur mon mur facebook. après les protestations des différentes personnes impiquées dans ce scandale, voilà que les têtes commencent à tomber et ce ne sont que les premières. Je sens que l'été va être chaud 1 an à peine  après le scandale de la coupe du monde de football en Afrique du Sud.
A cet instant, s'il y a une personne qui doit sourire, je vous le donne en mille, ça doit être l'ancien entraîneur de l'équipe de France Raymond Domenech

Voici des liens à découvrir impérativement pour comprendre l'affaire.
http://www.lepost.fr/article/2011/04/30/2481208_fff-laurent-blanc-favorable-a-la-limitation-du-nombre-de-joueurs-a-double-nationalite.html




vendredi 29 avril 2011

mon blog ne sera pas de la fête

Ben oui, je ne me sens pas concerné du tout par les festivités prévues à Londres Aujourd'hui. Kate et Wiliam connais pas et pas envie de connaître. En plus, je n'ai même pas reçu mon carton d'invitation, Sarkozy non plus, lui par contre, ça doit l'énerver et encore plus sa carlita. Et dire que ces fêtes paënnes vont coûter une petite fortune aux contribuables britanniques, j'espère qu'ils en auront pour leur argent.

Cette invitation que bon nombre de célébrités souhaitaient obtenir fut réservée à uniquement 2000 personnes et il y a beaucoup de déçus comme Paris Hilton.   Certains déclinèrent même l'invitation pour des raisons personnelles ou pour éviter des complications politiques. Certains furent inviter puis virent leur invitation annulée en raison des aléas de l'actualité. Voici un lien pour plus de détails ici 

Parmi les invités, il y aura 50 membres de la famille royale, quelques dizaines de membres de familles royales étrangères, et autres dirigeants d’états et représentants de l’armée britannique. Le tout-Monde, en somme.

Et pour y entrer, ce n’est pas aussi simple qu’un bracelet rouge avec les initiales dessus. Les invitations qui ont été adressées sont sobres : enveloppes marron pâle, papier blanc orné d’or avec les initiales de la reine, EIIR (Elizabeth II Regina), sur une couronne. So chic.

Mais comme toute histoire princière a besoin de faire rêver, dans le rôle de cendrillon, le personnage en la personne de Shozna a été déniché dans la rue.
 
Voici la petite histoire de Shozna tirée d'un article de Frédéric Tronc du journal La dépêche
 
 
Un carton va mener une SDF au château. Telle est l'histoire de Shozna, la petite nana des rues qui possède aujourd'hui le Graal envié par toute la planète: une invitation au mariage de Kate et William. Elle n'y mettra pas les pieds en haillons, puisque la jeune femme entrera au Palais dans des atours dignes de l'événement. Le conte de fées avait débuté lors d'un gala de charité où, si ému par l'histoire de cette "homeless" de 20 ans, le prince l'avait serrée dans ses bras. Mais la rencontre entre ces deux mondes ne s'est pas arrêtée là...

Non seulement Shozna obtient en deux semaines une chambre dans un centre d'accueil de Centrepoint, l'association parrainée par William depuis 2005, mais, dans la foulée, un poste dans un magasin de vêtements. La spirale infernale du malheur semble alors enfin brisée pour celle qui avait été terrassée et handicapée à vie par un AVC (séquelles: une paralysie du côté droit) en 2009, et dû abandonner ses études et ses rêves de coiffeuse.

Son nom de famille est tenu secret, ou du moins respecté pour préserver un minimum de sa dignité et un avenir plus serein... Précaution superflue au regard de la médiatisation de cette belle histoire! Et de la débauche de bonnes actions qui pleuvent sur la jolie Shozna. Notamment, de quoi arriver à la noce dans une tenue appropriée. Parmi les bonnes fées qui ont transformé sa citrouille en carrosse: Elizabeth Emanuel, styliste de la robe de mariée de Diana qui lui a concocté une robe gratuitement. Résultat, un bustier ravissant entre l'orangé et le saumon, souligné d'une ceinture vermeille et du boléro qui va bien. A ses pieds: des shoes Jimmy Choo. Et l'on prie pour qu'aux douze coups de minuit, le conte de fée continue et qu'un autre prince aux yeux et au coeur bien ouverts soit de la fête... Ou alors, qu'elle oublie l"un de ses souliers. Ça a déjà donné de très bons résultats, paraît-il...

 
Et puis en clin d'oeil pour ceux qui bossent ou qui n'ont pas envie de voir ce spectacle, je propose une parodie bien originale et plus décontractée.
 




 
 
Et pour ceux qui veulent suivre en direct la cérémonie, c'est aussi possible. voici quelques explications ici
et le lien youtube http://www.youtube.com/theroyalchannel .


photo rajoutée ce samedi 30 avril, . photo de l'AFP/ Léon Neal


La petite fille s'appelle Grace Emilie claire Van Cutsem et filleule de William,  à 3 ans, elle est devenue célèbre. Une petite fille qui n'a pas apprécié du tout. Elle est juste perturbée par la Royal Air Force qui lui faisait mal aux oreilles









Misrata, ville martyre n'a pas fini de dévoiler ses horreurs

Chaque jour, nous découvrons un peu plus, les horreurs que la population civile a subi de la part des soldats de khadafi ainsi que des mercenaires qu'il a fait venir au prix fort pour massacrer sa population civile. Les témoignages sont quotidiens du moins de ceux qui en furent les témoins parceque les morts ne pourront pas parler ni les disparus. *C'est à partir des témoignages des survivants que doucement le puzzle de l'occupation de la ville par les troupes loyalistes de khadafi apparaît au grand jour. Moi-même , j'en avais eu des échos plusieurs semaines avant grâce au réseau twitter. Ces témoignages avaient été publiés mais sur cette planète, il existe une catégorie d'individus qui se considère comme de grands humanistes et qui au nom d'un anti impérialisme obsolète qui voit derrière toute intervention de l'Otan le mal absolu préférait rejeter ces témoignages, pire considérer que ces témoignages étaient mensongers et que Khadafi était un révolutionnaire, un héros du monde arabe que les mercenaires étaient une invention occidentale et qu'il ne fallait surtout pas intervenir et laisser les Libyens se débrouiler entre eux. Cette conception de la solidarité mondiale, je ne la partage pas. Partout où des civils sont menacés, les peuples du Monde se doivent de porter assistance. Nous devons en tant que citoyen du Monde partout où nous sommes soutenir les peuples du Monde quand ils subissent la tyrannie et ce droit d'ingérence est totalement ligitime.
Pour conforter mon propos, voici le témoignage bouleversant d'un travailleur Marocain otage de soldats de Khadafi sur ce qu'il a vu. Le témoignage a été recueilli par un journaliste de Libération Jean-Louis Le Touzet.

Une femme marocaine enceinte de sept mois a été maltraitée et brutalisée jusqu'à la mort par des mercenaires subsahariens pro-Kadhafi durant le siège de la ville libyenne de Misrata, rapporte mardi le quotidien français +Libération+, citant un témoin marocain.

Ahlam, qui travaillait comme cuisinière dans le restaurant Al-Elmtiaze, un établissement prisé de Tripoli Street à Misrata, a été prise en otage sur son lieu de travail, en compagnie de l'un de ses collègues, Aziz Yahya, ainsi que la famille de celui-ci.

Ce père de famille marocain, qui a survécu à ce drame avec sa femme et son fils, fait un témoignage bouleversant sur les horreurs, maltraitances ou viols qu'ils avaient subis durant leur captivité qui aura duré plus d'un mois, jusqu'à l'arrivée des rebelles.

Selon lui, le 18 mars, une vingtaine de soldats de Kadhafi ont pris d'assaut le restaurant après l'avoir mitraillé pendant de longues minutes. "Ils ont occupé les deux étages du dessus pendant trente-cinq jours, nous traitant comme des animaux, moi, ma femme Haouria, et mon garçon Amine qui a 12 ans", raconte-il à l'envoyé spécial de Libération, Jean-Louis Le Touzet.

Le deuxième jour, Ahlam, la trentaine, "a été giflée et poussée violemment par trois mercenaires qui faisaient partie du groupe des vingt, dans une pièce qui servait de salon pour prendre le thé", a dit Aziz qui a identifié parmi les soldats, trois subsahariens: "un Nigérien, un Malien et un Tchadien". Ce dernier, leur chef, était le plus cruel du groupe et s'appelait "Koula", se souvient-il.

"La cuisinière, juste avant de se faire brutaliser, a demandé au nom d'+Allah le miséricordieux+ de ne pas la maltraiter étant donné son état: elle pouvait accoucher d'un moment à l'autre. De longues minutes plus tard, les trois mercenaires sont ressortis de la pièce. La femme se tenait le ventre à deux mains, en pleurs, et c'est alors que le Tchadien s'est dirigé vers elle et lui a +shooté+ dans l'entre-jambe +comme si c'était un ballon+", ajoute-il.

"Ahlam est tombée sur le dos, décrit Aziz, puis le Tchadien l'a, à nouveau, frappée au ventre. Elle s'est mise à vomir du sang puis n'a plus bougé. Tout cela s'est passé devant mon petit (12 ans) et ma femme. On ne pouvait rien faire. Si on bougeait, ils nous tuaient", témoigne-t-il.

"Le Tchadien dit alors en arabe aux deux gars : +Trouvez une pelle sur un char et enterrez-la+. Les deux mercenaires traînent la femme par les pieds dans l'escalier en béton", a ajouté Aziz qui se souvient du bruit de la tête contre les marches. "Ils la balancent ensuite dans un pick-up, comme un sac".

Après le décès d'Ahlam, la famille Yahya a vécu le calvaire pendant plus d'un mois, jusqu'au jeudi 21 avril, jour où les rebelles ont pris le contrôle de la ville. En les voyant entrer dans l'immeuble, Aziz crie : "Je suis Marocain, cuisinier et j'ai une femme et un enfant avec moi".

Les rebelles, dans l'escalier, leur font signe de descendre et les couvrent en arrosant la rue : "On a dû courir 200 mètres pour se mettre à l'abri. J'ai cru qu'on allait mourir", poursuit-il, précisant que les soldats de Kadhafi étaient alors déjà partis.

Selon le journaliste de +Libération+, Aziz et sa famille se trouvaient lundi à la clinique Al-Hekma, et cherchaient instamment à évacuer Misrata, voire la Libye.



risques pris par les insurgés pour mettre des familles marocaines à l'abri. Plusieurs d'entre eux furent blessés lors de cette action

jeudi 28 avril 2011

Après l'attentat de Marrakech, rien de nouveau à Montmartre

L'attentat qui s'est produit à 12h à Marrakech sur la terrasse supérieure du café  restaurant Argana de la très touristique place Jemaa-el-Fna, a fait au moins 16 morts et une vingtaine de blessés dont de nombreux étrangers de près de 11 nationalités dont une majorité de Français.
Pour le Maroc dans un contexte révolutionnaire très destabilisant, cet attentat criminel est vécu comme une catastrophe par les acteurs du tourisme.

Pendant ce temps, en  France à Montmartre, les touristes sont toujours présents et aussi des militaires qui patrouillent autour de la basilique dans le cadre du renforcement depuis octobre 2010 du plan vigipirate. Avec tous les bouleversements qui secouent le monde arabe, il est clair aujourd'hui que beaucoup vont reconsidérer leurs vacances d'été surtout s'ils avaient prévu de bronzer sur les plages de la Tunisie, du Maroc ou de l'Egypte.



Face aux invités


A 21h30 ce jour-ci, je venais jsute de sortir du studio d'enregistrement n°210 que j'avais rejoint à 18h avec 30 mn de retard parce que l'endroit m'était inconnu et vraiment mal indiqué.
Une fois sur place et après avoir laissé mar carte d'identtié à l'accueil, me voilà à patienter plus d'1 heure avant de rejoindre le lieu d'enregistrement. Avant d'entrer , on passa à la fouille électronique.. Téléphone, Appareil photo étaient bannis ainsi que totu objet métallique. Mais avant le contrôle serré, j'ai pris la peine de scaner les lieux. On était assez nombreux, un peu plus de 60 personnes. Il y avait de nombreux étudiants qui semblaient se connaître, un groupe de gens plus âgés qui semblaient se connaître et être des habitués, on ne pouvait pas les râter, ils étaient habillés avec des vêtements aux couleurs criardes qui les rendaient visibles même dans la nuit profonde. Il y avait dans 1 coin toute une famille, 1 mère et ses 2 filles. L'une des filles a voulu faire sa belle au tout début avant le début de l'émission en la jouant fille du 95 qui jouait à se faire peur en jouglant avec quelques mots hors contexte. Il y avait 2 Africains qui ne semblaient pas se connaître mais s'étaient regrouper dans un coin , come un réflexe sécuritaire. Tout ça pour dire que ce n'était pas le lieu idéal pour sympatiser avec des inconus.
Vint le moment d'entrer dans le studio d'enregistrement après avoir été débriéfé. 2 heures ça paraît pas grand chose mais 2 heures sans éternuer, aller aux toilettes, bailler ou bavarder avec son voisin, ce la ne m'était jamais arrivé. .
Une fois installé, j'avais cru avoir hérité de la meilleure place mais je suis vite évacué pour un autre endroit que je trouvais pas intéressant mais en réalité, c'était la première place qui était nulle et du nouvel endroit où je me trouvais dans la salle, j'eus une vie plongeante  sur les invités qui étaient le plat de résistance de mon article.

Avant de débuter l'émission, j'eus le droit à une autre debriefing. il nous était expliqué comment applaudir, comment il fallait se tenir, etcc
ça n'a pas empêché d'entendre la sonnerie de 2 téléphones mais j'avoue personne n'a eu envie de faire pipi.
Ce qui m'a fait sourire, ce sont  les règles de l'applaudissement. courts, longs soutenus, rythmés .

Voici la vidéo de l'émission ici : qui mérite d'être décryptée: 

à 7'59'', le cheikh arabe avec qui il voulait sugner un contrat que ce dernier reprochait de travailler alors qu'il était plein aux as est considéré comme un "animal" . bizarre cette manière de s'exprimer de la part du pdg de Total; ça me rappelle une autre expression d'un célèbre homme versé dans les parfums
à 10'45", je ne comprends pas pourquoi quand on  présente ceux qui vont poser des questions memebres du panel, il y ait besoin d'indiquer s'ils sont célibataires, en couple, dévorcés ou je ne sais quoi avec leurs nombres d'enfants, informations qu'on n' a pas eu à connaitre l pour les journalistes qui questionnaient les invités

mardi 26 avril 2011

Il y a 25 ans, Tchernobyl quand l'Europe a failli devenir un désert


Alors que le monde commémore la catastrophe de Tchernobyl (Ukraine), une autre catastrophe au Japon, est toujours active, celle de la centrale de Fukushima . L'accident nucléaire de Tchernobyl a fait des dizaines de milliers de morts. On ne saura jamais le nombre exact de victimes directes et indirectes. Ce qui est certain, c'est qu'en raison du nuage radio actif qui s'est promené dans toute l'Europe, on est mort bien loin de la centrale. Aujourd'hui, cette centrale pour laquelle on dépasse encore des centaines de millions d'Euro pour sécuriser les lieux est devenue une attraction tourisitique.


Photo Genya Savilov, AFP


 
 
Avant d'aborder un point précis de cette catastrophe voici un bon résumé de ce qui s'est passé en m'appuyant sur cet article  ci
 
La catastrophe nucléaire de Tchernobyl

Le 26 avril 1986 dans la cen­trale nucléaire Lénine, située sur un affluent du Dniepr à envi­ron 15 km de Tchernobyl en Ukraine, qui fai­sait partie de l’URSS à l’époque, et à 110 km de la capi­tale Kiev, près de la fron­tière avec la Biélorussie, s’est pro­duit un très grave acci­dent qui a pro­duit la fusion du cœur du réac­teur numéro 4 par élévation exces­sive de tem­pé­ra­ture des barres cons­ti­tuan­tes du com­bus­ti­ble.

Au début de l’acci­dent, lors de la for­ma­tion d’un mélange déton­nant d’hydro­gène et d’oxy­gène, des explo­sions se sont pro­dui­tes, éjectant les barres per­met­tant le contrôle du réac­teur. Sa puis­sance a été mul­ti­pliée plus de 1000 fois en 5 secondes. Les mille tonnes de la dalle de béton recou­vrant le réac­teur ont été pro­je­tées en l’air et sont retom­bées de biais sur le cœur de réac­teur. Celui-ci s’est dès cet ins­tant frac­turé et un incen­die très impor­tant s’est déclaré.

Lorsque la cha­leur pro­duite par le réac­teur n’est plus évacuée en quan­tité suf­fi­sante par le sys­tème de refroi­dis­se­ment, le com­bus­ti­ble nucléaire se met à fondre, ce qui pro­vo­que la libé­ra­tion de gran­des quan­ti­tés de gaz radio­ac­tifs. Cet acci­dent a conduit au relâ­che­ment d’un nuage de radio­ac­ti­vité dans l’atmo­sphère et dans l’envi­ron­ne­ment. C’est le plus grave acci­dent nucléaire réper­to­rié jusqu’à pré­sent, une réelle catas­tro­phe au niveau de toute l’Europe.

Sur place, les pre­miers jours, on n’a pas du tout mesuré l’ampleur de cette catas­tro­phe. Les équipements sont déri­soi­res pour les ouvriers et les pom­piers char­gés d’arrê­ter l’incen­die, qui évidemment sont tous morts très vite. Les popu­la­tions à l’entour ne sont pré­ve­nues et dépla­cées que très tar­di­ve­ment. On laisse même par­ti­ci­per 900 élèves de 10 ans à 17 ans, ce 26 avril 1986, à un mara­thon tout autour de la cen­trale nucléaire en feu !

Pour cet article sur cette commémoration, je me suis intéressé à un évènement au cours duquel, j'étais présent. Je revenais juste d'Algérie quand l'incident nucléaire s'était produit le 26 avril 1986. J'aurai peut être mieux fait de rester à Alger mais bon, on ne décide pas de son destin.
 
Ainsi, j'aprenais comme tout le monde l'information par le journal de 13 heures. A ce moment, on avait minimisé les évènements même si  Gorbatchev était le président de l'URSS, la langue de bois était encore de mise et il s'était écoulé quelques jours avant que les responsables soviétiques appelent au secours. Et ce n'est que beaucoup plus tard, qu'on comprit que ç'avait été une terrible catastrophe.
 
L'évènement dont je vais vous parler est en réalité un énorme mensonge qui m'avait fait bondir mais que peu de scientifiques n'avaient osé commenter publiquement. Il ne fallait surtout pas affoler l'opinion publique et des gros mensonges, les Français n'ont pas fini d'en digérer encore et encore par la suite.
Avant d'aborder le fond du sujet et l'énormité du mensonge, il faut placer le décors tout de même.
A ce moment  Nicolas Sarkozy encore tout jeune mais comme on dit l'ambition n'attend pas l'âge était déjà il a trente deux ans et cumule déjà les fonctions de maire de Neuilly, vice-président du conseil général des Hauts de Seine, et conseiller régional. C'est sur un point particulier que les avis divèrgent; Les uns disent qu'il occupait dès la nomination du gouvernement en mars 1986, le poste de chargé de mission pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques » au ministère de l’intérieur, dirigé à l’époque par Charles Pasqua et d'autres situent le moment en 1987 sous le gouvernement Balladur  où il était en charge du dossier nucléaire au moment où le gouvernement Balladur entreprit de minorer systématiquement les effets de Tchernobyl sur les populations françaises

Après la perte de majorité à l'assemblée nationale en 1986, Miterrand devait présider le pays avec un gouvernement de droite sous la direction de Jacques Chirac du 20 mars 1986 au 10 mai 1988. C'est peut dire que cette catastrophe n'était pas la bienvenue. Le mensonge tout le monde a dû en entendre parler. Il s'agissait  de ce fameux journal du 13 h, où la présentatrice, l'esprit tranquille parlait du fameux nuage radioactif qui avait été vu en Allemagne mais qui avait eu la surprise de s'arrêter juste à la frontière allemande. Hé oui incroyable mais vrai le nuage n'avait pas franchi la frontière. Ils auraient été même capable de dire qu'ils avaient réussi à l'arrêter parce qu'il n'avait pas de papiers. Un vrai délire mais à l'époque, les Français étaient content d'être rassurés et les agriculteurs et éleveurs ne voulaient pas entendre parler de risque nucléaire. Voilà le gouvernement avait voulu satisafaire les Français en les rassurant.


Le 28 avril 1986, vers 13 heures, les Suédois informent directement le Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), dépendant du ministère de la Santé (mais aussi Centre de référence européen pour la mesure des faibles radioactivités), de la contamination de leur atmosphère qu’ils imputent à un accident nucléaire soviétique. Dans la soirée, le Kremlin reconnait la survenue d’un accident dans un réacteur de type RBMK de la centrale de Tchernobyl, sans en préciser la date, l’importance ni les causes. Le soir même, le Pr Pierre Pellerin, directeur du SCPRI, fait équiper des avions d’Air France, se dirigeant vers le nord et l’est de l’Europe, de filtres permettant, à leur retour, d’analyser et faire connaître la composition de cette contamination. Invité du 13 heures d’Antenne 2, le lendemain 29 avril, Pierre Pellerin fait état de ses contacts avec les experts suédois, dénonce à l’avance le catastrophisme des médias et tient des propos rassurants : « même pour les Scandinaves, la santé n’est pas menacée ». Le soir même, son adjoint, le Pr Chanteur, répond à une question du présentateur : « on pourra certainement détecter dans quelques jours le passage des particules mais, du point de vue de la santé publique, il n’y a aucun risque »[1]. En France (comme en Suisse), les prévisions météorologiques sont favorables, et l’on pense que l’anticyclone des Açores devrait bloquer l’arrivée éventuelle du panache radioactif, ce qu’annonce par exemple Brigitte Simonetta sur Antenne 2 au JT de 20 h, le 29 au soir.










Voici un lien qui décrit le parcours du nuage radioactif au dessus de la France.


Le 1ermai 1986, alors que le fameux « nuage de Tchernobyl » sur­vo­lait la France, plu­sieurs cen­tra­les nucléai­res voient toutes leurs indi­ca­teurs dans le rouge, aver­ties de taux de radio­ac­ti­vité très préoc­cu­pants. Après une véri­fi­ca­tion d’un fonc­tion­ne­ment par­fai­te­ment normal de leurs réac­teurs, les ingé­nieurs com­pren­nent que la menace ne vient pas de l’inté­rieur de la cen­trale... mais de l’exté­rieur ! Tous tenus à la confi­den­tia­lité, per­sonne n’a pu évoquer ce sujet à la presse à l’époque.




Voici un film " les Sacrifiés de Tchernobyl ici 
Film de Wladimir Tchertkoff (2003), prix du meilleur documentaire scientifique et d’environnement



Faut-il sacrifier le peuple syrien ?

C'est la question que pourrait se poser un nombre important de militants pro palestiniens et pro résistance libanaise. Déjà qu'avec le drame libyen, la déchirure est grande entre ceux qui considèrent qu'il ne fallait pas soutenir les insurgés Libyens parce que Khadafi était un révolutionnaire et qu'il était un rempart contre l'impérialisme occidental dont le seul objectif est de faire main basse sur le pétrole Libyen et ensuite destabilsié l'Algérie pour récupérer ses richesses énergétiques et financières ' l'Algérie possède des réserves financières d'un montant de près de 50 Milliards de dollars qui font dodo dans des coffre-forts américains. 

Je tiens à préciser et tous mes articles vont dans ce sens; Je ne soutiens pas un instant cette thèse. Dès le début, j'ai fait cause commune avec les insurgés et mon opinion n'a pas changé d'un iota malgré l'intervention des troupes de l'Otan; Il en a va de l'avenir des peuples arabes que les révolutions réussissent et que les tyrannies soient défaites. Ces tyrannies productrices de misère, de corruption et d'humiliation permanente n'ont jamais fait avancer la cause palestinienne bien au contraire, n'ont jamais été source de bonheur même si pour le cas Libyen, la prospérité était là. Une prospérité qui s'appuyait sur l'oisiveté. Il n'y a pas de quoi à être fier de ne pas travailler et de vivre de rentes et faire le boulot par des étrangers sur exploités. 
Les colères populaires ne datent pas d'aujourd'hui, elles ont toujours eu lieu mais vite réprimer dans le sang.

quand la révolution a éclaté en Tunisie, elle fut accueillie avec joie par les pacifistes du monde entier. En Egypte aussi, on la trouvait sympa mais quand les Libyens ont voulu emprunter le même chemin hypnotisés par l'odeur du jasmin, certains pacifistes, que moi je considérerai plutôt comme des anti-américains primaires ont crié au complot impérialiste et ont commencé à sortir de leur tiroirs des théories du complot indiquant que ces révolutions sont de fausses révolutions, que ce sont des manipulations et que rien n'est spontané.
Pour avoir suivi et continuer à suivre ces révolutions, il m'est impossible d'épouser ces théories; Les gens avec qui je suis ou j'ai été en contact, sont des citoyens basiques qui prennent des risques énormes pour juste vivre la tête haute en citoyen responsable. Est ce trop demander à ces sanguinaires dictateurs qui se sont tous appropriés le pouvoir par la force ou par transmission héréditaire et , on ose demander à ces peuples de se taire et d'accepter leur sort. 
Concernant la révolution Syrienne, beaucoup disent que la fin d'Assad entraînera la fin du Hezbolah libanais. Le Hezbollah a t-il besoin de la Syrie pour exister mais qu'à fait la Syrie en 2006 quand le Hezbollah était en guerre contre Israël; bien sûr, il n'a fourni aucun homme et n'a entrepris aucune action de représaille contre Israël et en 2008 quand Gaza était bombardé, a t-on vu les révolutionnaires syriens venir en aide aux Palestiniens de Gaza qui se faisaient massacrer. Les peuples arabes sont dans leur écrasante majorité solidaires des peuples libanais et palestiniens. La démocratie ne pourrai être que bénéfique pour les peuples arabes et la cause palestinienne; Israël aurait a traité avec des représentant légitimes et pas ces branquignoles qui ne représentent qu'eux mêmes. Alors ici, je réitère mon soutien à tous les peuples arabes en lutte pour la paix et la démocratie.
http://www.raison-publique.fr/article412.html
http://fr.euronews.net/2011/04/26/syrie-des-centaines-de-morts-et-disparus/

lundi 25 avril 2011

Bientôt l'anniversaire de la fin de la colonisation en Algérie

Dans un  peu plus d'un an, le peuple algérien fêtera les 50 ans de la fin de la colonisation française; Je dis fin de la colonisation et pas indépendance parce que l'indépendance ne se fera que quand le peuple algérien sera libre et aujourd'hui, ce n'est pas encore le cas. 

Des journaux ont décidé d'offrir la parole aux citoyens pour raconter l'Histoire, leur Histoire. Je trouve l'initiative intéressante et je ne peux dans ce cas que la soutenir; 
Pour ceux qui seraient intéresser voici le lien de l'un des journaux qui offre cette possibilité:

Si d'autres sites ou journaux proposent la même initiative, je ne manquerai pas de le signaler ici même.

Salah Hamouri, à l'honneur à Paris

Une époque, on se contentait de peu et quand on se révoltait, c'est que cela valait la peine. Pour Salah, les militants ont toutes les raisons du monde pour protester, combattre parce que le sort de Salah Hamouri est totalement injuste.
voici un lien qui en dit plus ici .
Ce samedi 22 Avril 2011 à Paris , les militants sont venus nombreux pour  fêter l'anniversaire de  Salah Hamouri en présence de sa Mère toujours pas reçue par le président français Sarkozy.

Bernard Ravenel, président d'honneur de l'Association France-Palestine Solidarité est intervenu lors du rassemblement de soutien à Salah Hamouri, le 22 avril 2011, sur le parvis de l'Hôtel de ville de Paris.

Le comportement du Président de la République à l'égard de Salah Hamouri illustre parfaitement la politique de "deux poids, deux mesures" qui a caractérisé la politique de la France dans le conflit israélien depuis son accession à la tête de l'Etat.
D'un côté, Ghilad Shalit de citoyenneté franco-israélienne, de l'autre, Salah Hamouri, citoyen franco-palestinien.
D'un côté, un soldat israélien, devenu prisonnier de guerre, de l'autre, un civil palestinien, qui lutte par des moyens politiques pour la paix par le droit et arrêté pour des faits imaginaires.
Pour Ghilad Shalit, beaucoup de paroles de soutien et beaucoup d'actes et d'initiatives publiques de soutien, pour Salah Hamouri, quelques paroles, aucun acte public pour demander sa libération.
D'un côté, l'absence de toute critique du système judiciaire israélien et en particulier de ses tribunaux d'exception que sont les tribunaux militaires qui ont "jugé" Salah, de l'autre, une dénonciation du pouvoir du Hamas qui ne garantit pas les droits d'un prisonnier de guerre.
Telle a été la campagne permanente menée par l'ensemble des groupes locaux de l'AFPS sur la plus grande partie du territoire français qui a permis une évolution de l'opinion publique et bientôt du monde politique, à travers les élus locaux, avant d'atteindre le gouvernement, sauf... une seule personne, le Président de la République.
C'est pour cela que l'AFPS considère comme indigne l'attitude du Chef de l'Etat qui, pour Salah, n'a pas rempli son devoir de protection des citoyens français persécutés injustement à l'étranger, dans un pays avec lequel la France a pourtant des relations très étroites.

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http://www.youtube.com/watch?v=1XSnC3NbLxs

Voyage dans le ciel

Epoustouflant le lien

La propagande khadafienne n'a pas de limite.

La scène se passe à Yefren. Les habitants sont obligés de crier des slogans pro Khadafi; Ce sont des images scandaleuses dans lesuelels on perçoit en arrière 2 militaires qui passent discrètement derrière les habitants appeurés qu'on invite à remuer des drapeaux verts à peine livrés. fin Mars, l'armée Libyenne a lancé ses forces dans la région et actuelement les combats font rage ce qui a entrainé un mouvement de milliers de réfugiés en direction de la Tunisie voisine vers le poste frontalier de Dehiba.





dimanche 24 avril 2011

Ahmed Azeggah, un poète talentieux

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 8 ans déjà jours pour jour qu'Ahmed Azggah nous a quitté. El Wattan.com lui a réservé un maginfique article du journaliste Hamid Nacer-Khodja.

Je reproduis ici des extraits de l'article publié sur El Watan le 23 Avril 2011. L'article est parfait, détaillé et vraiment, il sera difficile de rajouter quelque chose à cet excellent éloge bien mérité et d'une précision exemplaire
 
Ahmed Azeggagh (Béjaïa, 5 juillet 1942 - Alger, 24 avril 2003) est un écrivain racé, car rarement les auteurs de littérature conjuguent vie quotidienne et éthique intellectuelle. Droiture et probité caractérisent, ici, autant l’homme que ses idées, son existence et ses écritures.

Né au lieudit Nator-Emezaiene, sur le flanc protecteur de Yemma Gouraya, dominant Béjaïa, il est issu d’une famille de cinq enfants et lui-même en aura cinq. Il passe toute son enfance de bonheur pauvre dans les quartiers du port, avec les gens de la mer et les dockers de la misère, de la résistance anticoloniale, à la solidarité si simple et au truculent langage dont le futur écrivain héritera quelque peu de la verve populaire. A dix ans, sa famille émigre à Marseille. C’est le début des pérégrinations incessantes entre les deux rives de la Méditerranée. Le poète voyagera tant entre l'Algérie et la France qu'il est impossible d'établir un calendrier de ses va-et-vient. Comme pour sa fratrie et sa descendance, le nombre cinq revient pour les grandes étapes de sa vie, comme autant de haltes créatrices d’un itinéraire où les dates marquent plus des repères que des cadres habituels de ruptures : 1962-1971 : à Bejaïa et Alger ; 1971-1990 : en France ; 1990-1993 : de nouveau à Alger ; 1993-1997 : derechef en France ; 1997-2003 : retour définitif à Alger.

A la veille de l’indépendance, soit en juin 1962, Azeggagh revient à Béjaïa où il enseigne en tant qu'instituteur. Avoir 20 ans en Algérie indépendante et une telle responsabilité, quel bonheur pour un poète qui adore les enfants ! Lui qui taquinait déjà la muse, savait-il que sa poésie sera un jour de classe, dans le double sens du mot : appartenance poético-idéologique et récitation pour enfants ? En 1963, le poète en herbe, qui écrivait depuis l’âge de 14 ans, débarque à Alger. Et c’est le début de son aventure dans un registre d’écriture binaire auquel il restera fidèle : la poésie qui aide à vivre et le journalisme nourricier. Se préoccupant uniquement de culture, il publie des articles sur les auteurs algériens dans Alger Républicain et Alger, Ce Soir avant d’intégrer rapidement l’APS. Mais le passage par Alger, où règne une effervescence intellectuelle rendant un réel possible en Algérie nouvelle, marque surtout sa poésie.

La fréquentation des écrivains, artistes et intellectuels, gravitant autour du Théâtre national algérien dirigé alors par Mohamed Boudia ou du siège tout proche de l’Union des écrivains algériens, présidée par Mouloud Mammeri secondé par Jean Sénac – qui, tous deux, encouragent ce jeune membre –, l’amènent à publier ses premières poésies dans la première revue culturelle algérienne qui connaîtra quatre livraisons, Novembre(1). Le ton est donné : prise de la parole pour la liberté et l’espoir d’une sentinelle vigilante, n’oubliant ni l’enfance ni l’invincible fuite du temps. A son corps défendant, Azeggagh rejoint cette première génération de jeunes poètes de l’Algérie postcoloniale, cette fameuse génération 1964, pourrait-on dire, après celle des aînés de 1954, selon l’expression d’Henri Kréa.

En effet, cette année-là a vu la publication de Mourad Bourboune, Le Pèlerinage païen, et de Hamou

Belhalfaoui, Soleil Vertical, tous poètes contestataires, auxquels s’ajoutent Azeggagh et Rachid

Boudjedra, que Sénac publiera et célébrera à travers récitals, émissions radiophoniques et toutes ses anthologies. Ahmed Azeggagh participe également à son premier débat (Culture nationale et culture révolutionnaire ), avec Bachir Hadj Ali, Mohamed Boudia et Mohamed Khadda, publié en juin 1965 dans la revue française de gauche, Démocratie Nouvelle. Si Azeggagh est très discret sur sa vie privée, il l’est encore plus sur son action militante très individuelle, lui que quelques amis surnomment malicieusement «Le Rouge», en référence à son patronyme berbère.

Après le coup d’Etat du 19 juin 1965, il fait un séjour en Tunisie pour revenir quelques mois après à Alger. D'autres voyages ont été faits dans un cadre politique, notamment au Proche-Orient, du fait de son amitié irriguée par le militantisme de Mohamed Boudia, tous deux fortement engagés pour la cause palestinienne.

De l’activité journalistique d’Azeggagh, mentionnons qu’il a eu «droit à la parole», selon un vers du poète espagnol Blas de Otero repris comme titre d’entretien de l’auteur dans la page culturelle d’An Nasr (11 février 1967), alors dirigée, à Constantine, par son ami Malek Haddad, qu’il seconda de février à juin 1967. Retenons sa collaboration, à compter de 1968, à Révolution Africaine et d’octobre 1967 à septembre 1971, sa publication de quantité de contes et nouvelles dans Algérie-Actualités dont Viêtnam en Palestine et le 6 septembre 1970, sur le drame du peuple palestinien qui a meurtri le cœur de l’écrivain et de l’homme. Une décennie à peine après l’indépendance, en 1970, Azeggagh s’exile de nouveau en France. Il réside à Paris où il prend attache avec les milieux intellectuels de gauche. En vingt ans de séjour, il publie très peu dans les journaux et revues parisiennes. Dans le spécial «Littérature algérienne» de la revue Europe (n°567-568, juillet-août 1976), il donne un poème qui sonne juste, Outre-mer. A la mort de Mouloud

Mammeri, il offre une poésie non panégyrique mais de belle humanité au fondateur de la revue Awal (n°6-7, 1990). En revanche, c’est une période prolifique en matière éditoriale puisqu’il publie successivement deux recueils de poésie et une pièce de théâtre chez Quatre Vents Editeur (lequel sera repris en 1987 pour devenir les Editions de Quatre-Vents).

L’ensemble poétique, Les Récifs du silence (1974, dédié à Mohamed Boudia) et Duel à l'ombre du grand A (1979, comprenant deux parties, dont un chapitre réservé aux «Enfants de Palestine»), prolonge les thèmes précédents de l’auteur : une véhémente imprécation d’un rêveur lucide et une confidence d’un être de douleur muette et d’espoir sublimé car, «écrire n’est rien si construire suffit». Quant à République des ombres (1976), c’est une pièce de théâtre dont le cadre habituel de dramaturgie est éclaté. L’action se déroule en Mélikie, un pays imaginaire où l’on n’a que le droit d’applaudir, faute de quoi «on est retiré de la circulation et livré aux mains des soldats de la nuit».


Aujourd'hui  et demain  au théâtre régional Malek Boughermouh Béjaïa 'Algérie) fête l'enfant du pays.
A 18h, l'homamge débutera avec Omar Fermouche directeur du théâtre en présence de Farida Azeggah soeur d'Ahmed et des amis du poète.

Suivra un montage poétique et musical mis en scène par Hamma Miliani et interprété par des comédiens du TRB, puis «Parole de poète», mise en situation d’une interview du poète par Nadjib Stambouli, avec dans les rôles, Sofiane Harchaoui et Saïd Bessa de la Compagnie du théâtre Hamma Miliani (Ivry sur Seine, France). Des témoignages et un débat sur l’acte poétique d’Ahmed Azeggagh clôtureront cette première journée.
Lundi 25 aura lieu une autre mise en situation à partir d’une interview réalisée par Hassen Gherab. D’autres témoignages seront apportés sur la vie et l’œuvre du poète, écrivain et journaliste avant la soirée musicale de clôture où se produiront Yasmina et Tahar Metref ainsi que le groupe Les Amis du chant berbère de Kabylie, venu de Montpellier.

Parallèlement, se tiendra une expositon de peinture de Salah Aït Mehdi, Amine Zaouche et Mohand Baâzizi qui se prolongera jusqu’à la fin du mois.

samedi 23 avril 2011

Observons Une minute de Silence à la Mémoire de Ahmed Kerroumi

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Disparu depuis le 19 avril 2011, c'est son corps qu'on vient de retrouver à Oran au siège du MDS dont il était membre. Le MDS (Mouvement Démocratique et Social) est en effervescence et tous ceux qui se battent poour la démocratie en Algérie;
Agé de 53 ans, Ahmed Kerroumi était enseignant universitaire, militant du MDS et membre de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) d’Oran. Présent sur les lieux, un journaliste d'El Watan a confirmé cette information qui a fait le tour de la toile provoquant ainsi l'indignation de tous les internautes Algériens.

D'après ElWatan, Oran est sous le choc. La disparition, pendant la matinée du mardi 19 avril, du professeur Ahmed Kerroumi a viré finalement au drame. Le corps inanimé de ce militant du MDS et membre de la CNCD a été retrouvé torturé mutilé et brûler, à Oran, samedi vers 13 H, lorsqu'un militant du MDS s'est rendu au local de son parti pour récupérer le cachet du MDS.


Pour le moment, nous ignorons toujours si le cadavre d'Ahmed Kerroumi comporte des traces de violence qui prouvent qu'il a été assassiné. Les services de la Police sont arrivés sur les lieux et les le président du bureau du MDS à Oran, Kateb Said, n'a fait pour le moment aucune déclaration.


A 15 H 00, la confusion est à son comble devant le local du MDS à Oran. Mais, notre correspondant à Oran a appris que la voiture du défunt Ahmed Kerroumi n'a toujours pas été retrouvée par les enquêteurs de la Police. Par ailleurs, aucune trace d'effraction n'a été constatée au bureau du MDS où a été retrouvé le cadavre du militant et enseignant universitaire Ahmed Kerroumi

Une minute de silence est prévue partout dans le monde entre 20h et 21 h dans le cadre d'un évènement facebook : ici . Nous vous donnerons de plus amples informations concernant l'enquête en cours. Il s'agit d'un drame mais pour le moment, nous n'avons aucune raison sur les motifs de sa mort.


Au moment de sa disparition une vidéo avait circulé sur youtube pour essayé de le retrouver. 


Un grand militant de la cause démocratique :(article extrait du journal El Watan du 24 avril)

Le Pr Ahmed Kerroumi était un militant politique de la première heure, au service des luttes démocratiques et sociales. Tous ceux qui l’ont côtoyé gardent de lui le souvenir d’un homme d’une grande gentillesse, avenant, affable. Il était également connu pour la grande fermeté dans ses engagements.
Ayant exercé pendant de longues années dans l’enseignement secondaire, en qualité de professeur de philosophie, Ahmed Kerroumi était connu pour avoir été un syndicaliste acharné, qui s’est de tout temps battu corps et âme pour défendre les droits de ses collègues. Après le secondaire, il a intégré l’université, en qualité de professeur en méthodologie, dans la branche de l’information et de la communication.
Son parcours de militant politique a débuté au début des années 1980, où il avait adhéré au PAGS, avant de prolonger son combat aux côtés du parti Ettahadi, et ensuite le MDS, et ce, jusqu’à aujourd’hui.

Fils d’une lignée d’imams, féru de culture islamique, connaissant parfaitement le texte sacré, avec toutes ses exégèses, Ahmed Kerroumi est également un brillant orateur, connu pour être un arabisant progressiste, dont les idées sont aux antipodes de l’obscurantisme.
Il était également très écouté dans les grands débats culturels et identitaires, auxquels il avait souvent participé à Oran.
Sa tragique disparition laisse un grand vide dans le cœur de ses amis et de sa famille, et de ses étudiants, qui voyaient en lui un militant toujours à l’écoute de l’autre, et cela jusqu’au jour de sa mort.

A chacun son PACS

Aujourd'hui vendredi 22 avril 2011, j'ai été convié par Monsieur le Maire de ma ville à découvrir le projet de nouveau PACS dont les travaux débuteront en Mai et le PACS livré début 2013. Ah oui bien sûr, je n'ai pas expliqué le PACS de Vaulx en velin  ce sont les initiales pour Pôle d'astronomie et de culture spatiale.




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vendredi 22 avril 2011

Message d'une amie qui se trouve en Palestine

Je suis en Palestine , tout se passe bien .

J'ai été très touchée par les conditions de vie des palestiniens . Accroche toi il y a des choses très difficiles à accepter et à voir . Je reviens de Hébron , 6 heures pour y aller toutes les routes fermées , la mosquée d' Abraham fermée car c'est pesah.

Les palestiniens sont dans des conditions horribles . J'ai des photos des colons qui écrivent des mots choquants contre les arabes. C'est horrible.

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Lettre d'une mère syrienne au Monde Libre



Aujourd'hui en Syrie, au Yemen, en Libye, à Bahreïn, en Palestine, en Algérie, au Maroc et partout ailleurs dans le monde arabe, les peuples sont en lutte; Ils ont appris à prononcer le mot Houria sans craindre leur voisin et surtout sans craindre la mort . j'ai voulu avec vous partager cette lettre écrite d'une maman syrienne.
Dear Free World!
This is a cry from a suffering Syrian mother. My people declared a revolution for FREEDOM from this Syrian terrorist tyrant oppressive repressive regime which is ruling Syria with an iron fist since 1963.
This criminal regime is trying to convince you that those demonstrating Syrians are no more than terrorist Muslim extremist "Salafi". Thus, we warn you that tomorrow Friday, April 22, we will be in the streets for Freedom in millions in all over Syria, but the Syrian regime has prepared some of his Militia security forces to wear beards and Islamic clothing and that they will shoot the demonstrators to deceive the public opinion especially in the Western countries that those who demonstrate and kill are Islamic terrorists.
All our people know that even the military men who are killed are in fact shot dead by the security forces of the Syrian regime. We are peaceful and we will never carry not even a stone in our marches.
Please be aware and do not be deceived by these silly plays of the regime.
Hundreds of Syrians are killed so far for Freedom, yet we are still waiting for a strong stance from you in support to our demands for freedom and democracy against the injustice and crimes against the humanity that are committed by this illegitimate so-called President of Syria.






Traduction de la lettre en Français

Cher monde libre!
Ceci est un cri de souffrance d'une mère syrienne. Mon peuple a déclaré une révolution pour se libérer de ce régime de répression tyran oppresseur qui est au pouvoir en Syrie depuis 1963.
Ce régime criminel tente de vous convaincre que les Syriens ne sont rien d'autres que des terroristes musulmans extrémistes "salafiste". nous tenons à vous prévenir que demain vendredi 22 avril, nous serons des millions dans la rue partout en Syrie pour réclamer la liberté. Le régime syrien a prévu de travestir une partie de ses forces de sécurité avec des barbes et des vêtements islamiques et de les faire tirer dans les foules de manifestants pour tromper l'opinion publique, en particulier dans les pays occidentaux et faire croire que ceux qui tirent sur les manifestants et les manifestants eux mêmes sont des terroristes islamistes.
Tout le monde sait que même les militaires qui sont tués sont en fait abattus par les forces de sécurité du régime syrien. Nous sommes pacifiques et nous ne pourrons même pas lancer une pierre dans nos marches.
S'il vous plaît soyez conscients et ne soyez pas trompés par ces discours idiots du régime syrien.
Des centaines de Syriens sont tués à ce jour pour la liberté, mais nous sommes toujours en attente d'une position ferme de votre part dans l'appui de nos revendications pour la liberté et la démocratie contre l'injustice et les crimes contre l'humanité qui sont commis par ce président illégitime que l'on appelle faussement Président de la Syrie .

jeudi 21 avril 2011

En Corse, les règlements de compte respectent la parité homme femme

En Corse, on ne parle jamais de terrorisme, d'El Quaïda ou de choc des civilisations. En corse, on ne fait pas de grands discours sur la dangerosité du peuple Corse qui règle ses comptes à coup de plastic ou de chevrotine quand ce n'est pas au lance roquettes. Les journaux savent nous la raconter avec son milieu très actif. Ils nous jouent bien leur musique et sont bien discret sur les "bandits" quand ils sortent du violon. A vrai dire que du pipeau et rien d'autre. entre les médias et les politiques, il y a comme une complicité pour ne rien dire.

Pour plus d'informations, cliquez ici : lien1


 "Tuer une femme en Corse, c’est particulièrement rare". Marie-Jeanne Bozzi croyait, sans doute, que son statut de femme la mettrait à l’abri des règlements de comptes. Même pas et elle a été assassinée dans la ville balnéaire de Porticcio où elle avait été réélue maire en 2002 avec 75 % des suffrages. Elle laissera derrière elle ses casseroles.