vendredi 30 juillet 2010

le cadeau gouvernemental du 1 juillet 2010 passé inaperçu

Le texte est passé inaperçu. Le gouvernement a besoin d'argent ! ! ! !

Nouvelle tarification des retraits de points.

Petit excès de vitesse : 1 point et 68 euros ou 135 euros moins de 19 km/h .
Gros excès : 3 points et 135 euros entre 20 et 39 km/h .
4 points et 135 euros entre 40 et 49 km/h .
6 points et 1500 euros maxi entre 50 km/h et plus.

Ceinture : 3 points et 135 euros.
Téléphone : 2 points et 135 euros.
Stationnement : 3 points et 135 euros.
Dépassement: 2 points, si vous accélérez ou refusez de serrer à droite lorsque vous êtes sur le point d'être dépassé.
3 points et 135 euros lorsque vous doublez par la droite sans clignotant ou trop près d'un piéton (ou d'un cycliste.) ou sans possibilité de vous rabattre vite ou en faisant une queue de poisson ou alors que vous êtes déjà sur le point d'être devancé.

Feu Rouge ou « STOP »: 4 points et 135 euros.

Alcoolémie : 6 points d'office, jusqu'à 9000 euros.
Petite alcoolémie 135 euros: Taux d'alcool compris entre 0.5 et 0.8g/l de sang soit de 0,25 à 0,40 milligramme par litre d'air expiré.

Grosse alcoolémie jusqu'à 4500 euros. Délit passible également de deux ans de prison maxi, pour un taux d'alcool d'au moins 0,8 gramme par litre de sang, soit de 0,4 milligramme par litre d'air expiré.
La sanction est identique en état d'ivresse manifeste ou si vous refusez de vous soumettre au test.
En cas de récidive (état d'ébriété, d'état d'ivresse manifeste ou de nouveau refus du test ), la peine maxi est doublée ( jusqu'à 9000 euros et 4 ans de prison ).

Priorité: 4 points et 135 euros.
Sans clignotant: 3 points et 35 euros, si vous changez de direction ou si vous sortez d'une place de stationnement .
Eclairage : 4 points et 135 euros, si vous circulez sans éclairage de nuit ou par visibilité insuffisante.
Distance de sécurité: 3 points et 135 euros.
Ligne continue : 1 points et 135 euros, si vous la chevauchez.. -- 3 points et 135 euros: Si vous la franchissez.
Sens interdit : 4 points et 135 euros.

Autoroute : 3 points et 35 euros quand vous circulez sur la bande d'arrêt d'urgence 4 points et 135 euros, si vous faites demi - tour ou effectuez une marche arrière.

Détecteur de Radars : 2 points, jusqu'à 1500 euros.

LES DELITS: 6 points, jusqu'à 30 000 euros et 5 ans de prison.
Conduire malgré une suspension de permis ou refuser de le remettre jusqu'à 4500 euros et deux ans d'emprisonnement.
Plaques : Jusqu'à 3750 euros et 5 ans de prison lorsqu'elles sont fausses.
Fuite : Après un accident ou un refus d'obtempérer, jusqu'à 30 000 euros et 2 ans de prison.
Blessures Involontaires : avec interruption temporaire de travail de moins de trois mois: jusqu'à 30 000 euros et 2 ans de prison.

ALORS SOYEZ PRUDENTS

Vous trouverez des précisions (si vous avez la patience de décortiquer les textes) dans les liens ci-dessous :
réf. Code de la route au 24 janvier.

réf. Code de la route à compter du 1er Juillet 2010


Il nous faut redoubler de prudence et d'attention pendant nos déplacement

jeudi 29 juillet 2010

Une Polie petite chienne


Comment décrire autrement l'actuelle ministre de la justice du Japon Mme Keiko Chiba que par ces termes. Elle ne mérite rien d'autre que du mépris cette politicienne qui après
avoir subi une défaite personnelle lors des élections sénatoriales du 11 juillet, où elle n'est pas parvenue à se faire réélire à son siège de parlementaire et devant une mobilisation pour la voir chasser du gouvernement, elle se devait de montrer sa solidarité envers son premier ministre qui la soutient et quoi comme meilleure preuve de allégeance, Signer de sa main la confirmation de la condamnation à mort de deux hommes Kazuo Shinozawa, 59 ans et Hidenori Ogata, 33 ans

Mme Chiba, avocate de profession, a déclaré à la presse avoir assisté en personne aux exécutions mercredi.

"J'ai ordonné moi-même ces exécutions, il était donc de ma responsabilité d'y assister", a-t-elle expliqué, ajoutant qu'elle pensait être la première ministre de la Justice à le faire.

"Cela m'a fait réfléchir une fois de plus à la peine de mort et j'ai de nouveau senti profondément le besoin d'une discussion d'ampleur sur la sentence capitale", a souligné Mme Chiba.
En bonne hypocrite,elle a annoncé le lancement d'une étude ministérielle sur la peine de mort et décidé d'ouvrir la chambre d'exécution aux médias pour la première fois, bien qu'en dehors des heures de pendaison, pour que le public puisse se faire une idée du système.


Ce qui m'a profondément choqué, c'est qu'elle était memebre d'Amnesty International qui n'a toujours pas réagi. Il est clair qu'elle n'a plus sa place dans le mouvement et même nulle part ailleurs.


Voici un lien pour de plus amples explications lien1

lundi 26 juillet 2010

Des vacances très militantes et risquées: Partie1

Il existe une association en France qui pour permettre aux jeunes de découvrir la réalité des conditions de vie en Palestine occupée organise chaque été des séjours. c'est la formule magique " Tous Témoins, Tous Acteurs " dont voici un lien ici qui vous en dira un peu plus.
Dans ce lien çi vous découvrirez un résumé du projet tel qu'il s'est déroulé en 2009.
Avant hier des problèmes assez sérieux se sont produits en Palestine occupée et qui ont concerné quelques unes des personnes parties cet été. Arrestation , interrogatoire musclé et libération sous condition ont permis à ces jeunes impliqués dans cette histoire qui heureusement n'a pas eu de conséquences trop fâcheuses de vérifier de leurs propres yeux la réalité de la situation qui prévaut en Palestine occupée et le calvaire que vit tout un peuple depuis beaucoup trop longtemps. Malgré toutes les précautions prises par génération palestine, nul n'est à l'abri d'un dérapage des troupes d'occupation israéliennes. Il est certain qu'à leur retour en France, leur témoignage précieux permettra à ceux qui sont restés de se faire une autre opinion débarassée de la désinformation qui accable les médias nationaux.
voici une vidéo témoignage des derniers évènements bien entendu absolument pas relayés par la presse nationale. ça serait trop leur demander.

samedi 10 juillet 2010

Bettencourt ou Betancourt: Que de points communs








Point mon intention dans ce petit billet de veille de départ de rejoindre la meute enragée médiatico-politique qui a décidé d'exploiter le procès autour de l'ami de Liliane Bettencourt qui a débordé de toute part pour se transformer en feuilleton politico judiciaire de l'été. Si ça vous tente de vous y attarder voici un lien ici . A tout seigneur, tout honneur, j'ai choisi un article de Mediapart qui a été le premier a sortir l'affaire de l'ombre enlevant ainsi la vedette au maître en la matière, le canard enchainé .Vous trouverez des centaines d'articles sur le dossier explosif que je n'ai pas envie de relater non parce que je suis en grande admiration pour cette vieille dame, l'une des plus grosses fortunes de France ou un ami du pouvoir en place mais parce que je trouve agaçant tout cet acharnement par l'ensemble des médias qui ne focalisent que la dessus oubliant au passage d'autres faits beaucoup plus importants comme la tension quim onte au proche orient, la crise économique, la pollution au large de la Floride etc.... Je trouve amusant cette opposition de gauche à l'assemblée qui d'un coup se trouve un rôle un rôle pas taillé sur mesure de justicier irréprochable. LE PS doit avoir autant de casseroles qu'il traîne que l'UMP.



Et puis comme on avait que ça à faire alors que la finale de coupe de monde n'est que pour demain, le tour de france cycliste a démarré, que la flotte américaines en méditerranée fait un mouvement en direction du Golfe que des bateaux humanitaires sont attendus à Gaza, que la France raciste du replis identitaire solidaire des ultra sionistes s'excite dans notre si beau pays voilà que l'autre Bétancourt, Ingrid veut qu'on parle d'elle comme si elle avait peur qu'on l'oublie alors que quand elle s'envoyait en l'air dan la forêt amazonienne toute la planète s'inquiétait de son sort.



Et pour se faire entendre, elle n'a pas froid aux yeux et encore moins peur du ridicule en décidant après certainement avoir consulté le Diable plutôt que Dieu de réclamer réparation à coup de plusieurs millions de dollars ( 6,5) pour le préjudice subi. Déjà, d'après le témoignage de "ses compagnons" de route sur son comportement dans la fôret amazonienne parmi les gerrilléros, sa réputation en avait pris un sacré coup mais cette fois ci, elle ne va plus trouver personne pour lui porter secours. Là elle s'est totalement discréditée. Aujourd'hui beaucoup pensent même lui réclamer de rembourser les fortunes dépensées entre autres par la France pour lui porter secours et d'autant plus qu'elle s'était aventurée dans une région qui lui avait été déconseillée.






Pour en revenir à mon titre, en réalité, il y a plusieurs points communs. L'un concerne l'aspect fric même si pour la première, elle a tendance à ne pas en donner en évitant de payer les impôts alors que c'est clair ça lui coûte, il faut arroser son jardin de relations tous les jours.



La seconde Ingrid, elle en veut du fric et peu importe la manière.



Les 2 font la une des journaux et pas dans le bon sens du terme



Autre point important et pas des moindres, l'ombre de Sarkozy plane sur les deux.



les politicards de droite ont beau jurer que Sarkozy n'est pas mêlé aux affres judiciares de Liliane Bettencourt, il est mouillé jusqu'au coup et dans le contexte politique, il est compréhensif que la gauche caviar tire à boulets rouges sur Sarkozy. Tout est bon pour casser le plan retraite de Woerth.



Et puis concernant Ingrid, Sarkozy en a fait une affaire personnelle et a dépensé sans compter pour la libérer. J'aurai apprécié la même énergie pour Salah Hamouri






jeudi 8 juillet 2010

Rapprochement ultra sionisme et extrême droite

Cela fait déjà quelques temps que j'avais remarqué un rapprochement dangereux entre sionisme et extrême droite. Cette tendance est clairement étable dans des sites comme Riposte laïque qui soutient systématiquement la politique extrémiste d'Israël , ne voit aucun problème à cottoyer des partis qui s'affichent ouvertement racistes et s'en prend tout le temps aux Musulmans d'où qu'ils soient et spécifiquement les musulmans arabo africains. On le voit aussi lors d'échanges sur facebook où les sionistes sont de plus en plus présents dans des groupes d'extrême droite avec comme ennemi désigné et commun les musulmans, et la gauche pro palestinienne; on l'a aussi vu lors d'une manifestation à Paris toute récente de sionistes et d'individus d'extrême droite pour soutenir Israël lors de son dernier raid meurtrier et considéré par le monde entier comme un acte de piratage international et on l'a aussi remarqué lors d'élections au cours desquelles le président du Crif avait appelé à voter contre l'extrême gauche :lien1 et ailleurs lors du dernier repas annuel du crif , c'est Jean Daniel qui dans son blog faisait la remarque suivante :"
En France, le Crif vient de faire entrer dans sa direction les personnalités les plus engagées de l’extrême droite pro-israélienne. Ainsi, ce mercredi 3 février, à l’occasion du dîner annuel du Crif, c’est à une institution dominée par le Likoud que le chef du gouvernement français et une partie de ses ministres vont rendre des comptes." Il parlait dans cet article de William Golnadel . sujet abordé aussi dans ce lien.
Même Sifaoui qui avait naïvement fréquenté Riposte laïque trompé par le discours autour de la laïcité avant qu'il ne se rende compte , qu'il était dans un repère de sionsites pro extrême droite avouait lui même la promiscuité entre sionistes et extrême droite dans cet article


Et quand aujourd'hui on écoute cette vidéo qui va suivre, il y a de quoi être terriblement inquiété de l'attitude de certains plus à même à mettre de l'huile sur le feu que de prodiguer la bonne parole pour panser les esprits tourmentés.




Réflexion sur le sionisme

J'ai trouvé un article sur internet qui a interpellé mon regard et qui peut être intéressant à étudier pour un débat autour de la notion du sionisme

voici l'article et le lien associé
ici l'auteur de cet article qui invite à la réflexion est Yves Coleman




Qu'est-ce que le sionisme ?
Il existe toutes sortes de définitions du sionisme et toutes sortes de sionistes : religieux, athées, socialistes, de droite, de gauche, d'extrême droite, etc. Il ne me semble pas utile d'entrer dans le détail de toutes les nuances ou des divergences qui les séparent. Il suffit d'indiquer que le sionisme est une forme de nationalisme, donc une idéologie qui repose sur une communauté d'intérêts imaginaire entre des individus appartenant à des classes sociales différentes. Le sionisme tente de mobiliser de façon totalement acritique le peuple juif (à l'échelle internationale) et les citoyens juifs d'Israël derrière le gouvernement de l'Etat qui s'est édifié au Moyen-Orient depuis 1948.


Existe-t-il un peuple juif ?
Pour les deux lecteurs de Socialist Worker, les Juifs seraient uniquement les pratiquants d'une religion, au même titre que les catholiques, les protestants, les hindouistes ou les bouddhistes et il n'existerait donc pas de peuple juif. Par conséquent les Juifs n'auraient aucun « droit » à un Etat, du moins c'est ce que leur lettre sous-entend. Effectivement, si l'on nie qu'il existe un peuple juif, et que ce peuple a éventuellement droit à une terre quelque part sur la planète, il est bien plus facile de « résoudre » le problème… sur le papier. Malheureusement pour nos doctrinaires bornés, il existe bien un peuple juif, et aujourd'hui un peuple et un Etat israéliens. On ne peut plus revenir en arrière. Mais il faut approfondir un peu le problème. Les marxistes défendent depuis toujours le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes comme une revendication démocratique qui pourrait éventuellement débloquer certaines situations inextricables. C'est ainsi, par exemple, que Trotsky envisagea un moment la possibilité que les Noirs américains créent leur propre Etat, face au racisme indécrottable des Blancs. Ou que, d'un autre côté, Marx s'opposa aux luttes de libération nationale de certains peuples d'Europe centrale car elles ne lui semblaient pas aller dans le « sens de l'Histoire ».

Aujourd'hui, on peut tirer le bilan de ces positions : les révolutionnaires socialistes n'ont eu aucune influence sur le développement des différentes luttes de libération nationale et le XXe siècle a vu apparaître de multiples nouveaux États indépendants. Apparemment ce processus de morcellement en États-nations n'est pas terminé, y compris au sein de la vieille Europe où les mouvements autonomistes prospèrent, de l'Ecosse au Pays Basque et à la Catalogne en passant par la Corse. Cette volonté de repli sur soi, ce besoin d'identité locale, régionale ou nationale s'est malheureusement avéré beaucoup plus fort que l'internationalisme prolétarien, la solidarité de classe entre les exploités.

On peut le regretter, dénoncer le nationalisme comme une impasse, mais comment fermer les yeux sur ce phénomène et s'étonner que le peuple juif ait voulu, lui aussi, avoir son Etat ? Rien n'exclut un jour de penser que les Roms, minorité anti-étatique s'il en est jusqu'à présent, réclament un jour, eux aussi, d'avoir un Etat-nation quelque part sur la planète. C'est donc dans ce cadre plus général qu'il faut situer la force du nationalisme juif, l'intérêt renouvelé de beaucoup de Juifs laïcs ou athées pour leur culture et leur religion, etc. A cette situation générale est venue s'ajouter l'élimination de 6 millions de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'Holocauste n'a pu que convaincre (définitivement ?) les Juifs qu'ils ne devaient compter que sur eux-mêmes et que leur seul moyen de ne pas se faire massacrer encore une fois était de faire bloc, d'appuyer la constitution d'un Etat disposant d'une puissance militaire imposante et de conclure toutes les alliances militaires ou économiques possibles, y compris avec les États les plus crapuleux. Le nationalisme des opprimés est-il moins nocif que le nationalisme des oppresseurs ?

Ce qui se cache derrière le soutien souvent acritique aux mouvements de libération nationale, c'est à la fois l'idée que le nationalisme des vieilles nations serait plus nocif que celui des jeunes nations, mais aussi que les luttes de libération nationale pourraient accélérer l'avènement d'une révolution socialiste. Cette analyse est totalement erronée.

Aucun mouvement de libération nationale victorieux dans les pays du tiers monde n'a débouché sur une révolution sociale. Quant à la domination coloniale ou impérialiste, elle a été remplacée par des dictatures implacables sur la classe ouvrière et les classes exploitées, de la Chine à l'Algérie en passant par Cuba. Cela ne signifie pas pour autant qu'il ne fallait pas s'opposer aux guerres coloniales, mais cela fixe les limites du soutien que l'on peut apporter aux luttes de libération nationale et surtout aux organisations qui en prennent la tête, et aux illusions que font naître ces mouvements. En clair : soutenir le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes oui, porter les valises des futurs exploiteurs, non !

A moins que, à l'instar des tiers-mondistes indécrottables du Monde diplomatique, on veuille encenser des politiciens comme Nasser, Ben Bella, Torrijos, Chavez, Castro ou Noriega, en les parant de vertus socialistes ou anti-impérialistes que ceux-ci n'ont jamais eues.

Le sionisme est-il colonialiste ?
Oui. Israël est une colonie de peuplement dont l'évolution ressemble à celle des Etats-Unis, de l'Australie, voire, par certains côtés de l'Afrique du Sud. Cette dernière comparaison est cependant dangereuse car la situation des Palestiniens en Israël n'a, pour le moment, aucun rapport avec celle des Africains noirs en Afrique du Sud avant la fin de l'apartheid et qu'elle criminalise dangereusement non seulement le gouvernement mais tous les citoyens israéliens. Israël s'est construit sur l'expropriation violente des terres et des biens du peuple palestinien et ce processus ne s'est jamais arrêté. Le sionisme est-il impérialiste ?

Si l'on entend par là que l'Etat d'Israël a des visées expansionnistes, oui. Mais que dire alors de l'invasion du Koweit par l'Irak, du Liban par la Syrie, pour ne prendre que deux exemples dans la région ? Si l'on utilise le mot « impérialiste » dans le sens d'expansionniste, cela est vrai d'un nombre impressionnant d'États sur terre que les gauchistes ne passent pas leur temps à dénoncer à longueur de temps comme ils le font avec Israël. Mais les gauchistes emploient ce mot dans un autre sens également : ils considèrent qu'Israël serait un « valet de l'impérialisme américain ». Tout mouvement qui se réclame d'une idéologie nationale peut être amené à s'allier avec une ou plusieurs puissances dites impérialistes. C'est ce qu'ont fait le FNL algérien, le FLN vietnamien, tous les mouvements de guérilla d'Amérique latine et d'Afrique, l'Etat cubain, etc., avec l'impérialisme russe. C'est ce qu'ont fait les résistants afghans en acceptant l'aide américaine. Les gouvernements israéliens ont, eux, choisi l'impérialisme américain après avoir été directement aidés par les Soviétiques, au moment crucial de la création de l'Etat d'Israël, en 1948. Donc oui, l'Etat israélien a de fortes affinités avec les grandes puissantes impérialistes, mais cela ne fait pas de lui un impérialisme au sens économique et financier du terme. Ou en tout cas, il faudrait le démontrer, chiffres à l'appui, et ne pas se contenter d'invectives.

Le sionisme est-il raciste ?
Toute idéologie nationaliste peut, à un moment ou un autre, employer des arguments racistes. Et tout Etat national utilise à un moment ou un autre l'arme de la xénophobie ou du racisme. Le nationalisme, l'Etat et le racisme marchent parfois ensemble, parfois séparément mais il n'existe aucune incompatibilité majeure entre les trois. C'est d'ailleurs pourquoi les révolutionnaires sont favorables à la disparition des nations, des frontières et des États.

Donc, oui le sionisme a une dimension raciste potentielle, mais comme n'importe quelle autre idéologie nationale et nationaliste, y compris celle des Palestiniens, et pas davantage qu'une autre. Signalons d'ailleurs qu'au sein même d'Israël il existe de puissants préjugés racistes entre les Juifs eux-mêmes, préjugés dénoncés depuis des dizaines d'années par les Juifs orientaux ou éthiopiens, et sources de discriminations réelles en Israël.

Cependant, souligner constamment les tendances racistes du sionisme, tout en faisant l'impasse sur les tendances racistes des nationalistes palestiniens est extrêmement dangereux. L'utilisation systématique de cet argument est relativement nouvelle, comme l'a montré la conférence internationale de Durban sur le racisme où Israël fut condamné comme un Etat raciste par la majorité des présents. Ceux qui veulent absolument démontrer que le sionisme est une idéologie raciste jouent sur l'indignation morale qu'a suscitée l'Holocauste et essaient de la retourner contre Israël. Ce procédé est crapuleux car il aboutit, par touches successives, à faire un parallèle entre sionisme et nazisme. Et c'est justement ce que faisait Socialist Worker en comparant les Palestiniens de Jenine aux Juifs du ghetto de Varsovie et Socialisme en juxtaposant des photos de soldats nazis et israéliens. De telles comparaisons ne sont pas du tout innocentes, car elles constituent une des armes favorites des négationnistes et des antisémites qui veulent à tout prix montrer que les Juifs sont aussi racistes que les autres, voire davantage. Enfin, à force d'être banalisée, l'accusation de racisme devient une espèce de tarte à la crème qui lui enlève tout sérieux aux yeux de la majorité de la population, renforçant le nouveau credo des réactionnaires qui prêchent, sur le ton du bon sens, que tout le monde est raciste et que l'on ne pourrait rien y faire.

Un Etat ou deux États ?
Les lecteurs de Socialist Worker prônent la création d'un Etat qui regrouperait Juifs et Palestiniens. Leur position est incohérente. On ne peut pas à la fois prétendre que les Juifs ne seraient que les pratiquants d'une « religion », qu'ils occupent un territoire « étranger », que leur Etat est « raciste », « colonialiste » et fait le jeu de « l'impérialisme » et en même temps croire que les Juifs pourraient demain vivre sur le même territoire que les Palestiniens. Les lecteurs de Socialist Worker n'emploient même pas le terme d'Etat binational, ce qui est logique, puisqu'ils nient, du moins dans leurs lettres, qu'il existe un peuple juif et donc une nation juive.

Si les Juifs d'Israël sont les « pieds noirs » de la Palestine, ou bien une simple bande de religieux fanatiques ou illuminés, alors il faut en tirer la conclusion : ils doivent retourner dans les métropoles « impérialistes » d'où ils sont partis, comme c'est arrivé aux centaines de milliers de Français qui vivaient en Algérie ou aux Portugais qui habitaient l'Angola, le Mozambique ou la Guinée-Bissau. Rappelons que ce fut le credo de l'OLP pendant des dizaines d'années (cf. les déclarations de Choukeiry qui voulait « jeter les Juifs à la mer »), que son timide changement de position n'est que très récent (1988), et que c'est toujours la position des organisations terroristes comme le Hamas et le Djihad islamique qui posent des bombes en Israël.

Nos deux lecteurs le savent bien mais évitent soigneusement de poser le problème. Et pour rendre la situation encore plus inextricable, ils se réfugient derrière une résolution de l'ONU qui, si elle énonce un droit parfaitement juste, est inapplicable. On voit mal comment les 4 millions de Palestiniens de la Diaspora pourraient récupérer les terres et les maisons dont ils ont été expropriés ainsi que les emplois dont ils ont été privés. Où iraient les expropriateurs, c'est-à-dire les Israéliens ? Autant le versement d'une indemnisation semble raisonnable, autant le « droit au retour » est une aberration pour les Palestiniens - mais aussi pour les Juifs du monde entier.

Les Juifs ont constitué un Etat en s'appuyant sur la force, comme tous les peuples qui ont cherché à avoir un territoire à eux. La légende sioniste veut qu'ils soient arrivés dans une région inhabitée mais aujourd'hui même une partie des historiens israéliens ont démonté ce grossier mensonge. Les compromis auxquels il faudra bien arriver un jour seront forcément douloureux et injustes pour les deux parties. C'est pourquoi j'avais écrit à Socialist Worker que les Israéliens « n'occupaient pas un pays étranger » et que la situation était « plus complexe » qu'une occupation coloniale classique d'un lointain territoire. Les frontières de l'Etat d'Israël sont par nature extensibles puisqu'au départ ni cet Etat ni l'Etat de Palestine n'avaient d'existence reconnue et par conséquent de frontières claires.

Vu la situation actuelle, et l'idéologie nationaliste qui mobilise les deux peuples concernés, il semble impossible de concevoir que Palestiniens et Israéliens puissent vivre dans un même Etat. Il faudra donc bien deux États et non un seul.

L'Etat d'Israël fabrique-t-il de l'antisémitisme ?
Non, cette accusation est absurde. Ou bien seulement dans le sens où tous les États fabriquent de l'hostilité contre leurs ressortissants lorsque leurs armées commettent des actes criminels. L'intervention armée des Etats-Unis en Serbie, en Afghanistan, en Irak ou en Somalie fabrique de l'anti-américanisme : de nombreuses personnes, de toutes tendances politiques, méprisent globalement les Américains. Mais aussi on pourrait dire aussi que Chirac, en ce moment, suscite des réactions anti-françaises en Côte d'Ivoire ou que Mitterrand en a provoquées auparavant en Afrique et au Moyen-Orient.

C'est donc aux révolutionnaires de répéter inlassablement que l'on ne peut amalgamer les citoyens d'un Etat avec la politique de leur gouvernement et de faire connaître le combat des Israéliens qui s'opposent à leur gouvernement et luttent pour la paix, quitte à risquer la prison dans leur pays et à être considérés comme des traîtres par leurs compatriotes. Et c'est aux révolutionnaires d'expliquer les différences entre Israéliens (citoyens d'Israël), Juifs (membres du peuple juif) et juifs (pratiquants du judaïsme). Les crétins antisémites sont en fait mobilisés par leurs pulsions racistes et non par les actes criminels de l'armée israélienne.

Ce n'est pas l'Etat israélien qui fabrique l'antisémitisme, ce sont les antisémites eux-mêmes. La lutte contre l'antisémitisme a besoin d'explications sérieuses sur les origines du racisme pas de raisonnements tordus, à l'allure d'excuses.

L'État d'Israël va-t-il « nous » entraîner dans la guerre, voire dans une guerre mondiale ?
Cette façon de poser la question révèle une des principales raisons pour lesquelles le conflit israélo-palestinien suscite tant de passions en France, alors que cet affrontement, mineur par la taille des populations directement impliquées, demeure marginal et que d'autres conflits sont infiniment plus meurtriers sur la planète. Comme le disait la chanteuse Noa (par ailleurs fille d'Iztak Rabin), « En Israël, plus de gens meurent à cause des accidents de la route qu'à cause des attentats. » L'importance de l'affrontement israélo-palestinien se mesure plutôt à sa durée, au nombre de réfugiés et d'exilés concernés (plusieurs millions) et surtout à sa portée symbolique.

Beaucoup de gens ont l'impression que le monde occidental pourrait se trouver au bord du chaos ou en tout cas menacé par le terrorisme, à cause d'Israël (en clair à cause des Juifs). Le milliardaire Ben Laden les renforce dans cette vision en feignant de s'intéresser au sort des Palestiniens, c'est-à-dire en instrumentalisant leur situation, à l'instar de tous les dirigeants arabes. Mais, comme ils l'ont toujours fait, il les oubliera à la première occasion. L'absence de militants palestiniens dans les réseaux d'Al Qaida semble indiquer qu'ils ne sont guère dupes de la démagogie du personnage.

Traiter de la guerre à propos d'Israël, c'est toucher au problème de l'origine profonde des guerres. Même si cet État n'était pas né en 1948, les rivalités seraient très fortes dans cette région, qui connaît depuis l'effondrement de l'empire ottoman une situation d'instabilité géopolitique considérable. On le doit largement à l'action des grandes puissances impérialistes du XIXe siècle et du début du XXe siècle, qui ont cherché à se tailler des zones d'influence, à s'approprier des marchés et à contrôler les gisements de pétrole. La liquidation de toute puissance régionale et l'émiettement en États locaux plus ou moins artificiels favorisent les interventions extérieures et attisent les raisons de conflits internes. Ainsi, la guerre la plus grave dans la région, qui s'est produite indépendamment de l'existence d'Israël, a opposé l'Irak à l'Iran de 1980 à 1988. Elle a représenté pour les pays impliqués une saignée équivalente à celle causée par la première guerre mondiale en Europe. Tous les États occidentaux, ainsi que l'URSS, ont soutenu l'agression irakienne contre le régime islamiste iranien. L'État français y fut même cobelligérant, en prêtant des avions de guerre et des pilotes à l'Irak. Les attentats terroristes de 1986 furent d'ailleurs une conséquence du contentieux de l'État français avec l'État iranien, aggravé par la question d'un financement que les Français ne voulaient pas restituer. Qui dans ce pays a dénoncé cette désastreuse diplomatie ?

On peut admettre que l'existence d'Israël et sa dépendance économique totale vis-à-vis des États-Unis compliquent la situation, mais elles ne sont pas à l'origine des tensions multiples qui déchirent la région, bien que les dirigeants de Tel Aviv essaient d'en jouer. Ceux qui voudraient prendre Israël comme bouc émissaire, et voir en lui l'obstacle à la paix dans le monde, oublient les deux guerres mondiales, la guerre froide et toutes les guerres coloniales depuis un siècle. Pour poser la question autrement, Israël fait-il ou non partie du monde occidental ? Et si c'est bien le cas, ce fragment imbriqué au monde arabo-musulman peut-il aspirer le monde occidental dans un conflit avec l'ensemble de cette aire ? Quoi qu'il arrive, tout se passe comme si l'Europe avait tenté de résoudre son problème avec les Juifs sur le dos des Palestiniens. La responsabilité historique des Européens est donc encore plus lourde que celle des Américains. L'aggravation de la situation en Palestine n'est pas le produit d'un machiavélique cynisme chez quelques politiciens israéliens, ni de l'inconscience criminelle d'un Arafat. Ces gens-là prospèrent plutôt sur un terreau de problèmes inextricables que tous nos gouvernants ont tissé depuis un ou deux siècles. Comme nous persistons à les laisser en place, il n'y a aucune raison que les choses s'arrangent.

Le rassemblement des Juifs dans un Etat séparé constitue-t-il une démission devant l'antisémitisme ?
Non. Pendant quelques dizaines d'années, des centaines de milliers d'ouvriers et d'intellectuels juifs ont cru au socialisme, voire à la révolution sociale. Aussi bien en Europe qu'en Amérique du Nord et en Amérique latine, le mouvement ouvrier a compté de très nombreux militants et théoriciens juifs, athées et révolutionnaires, aussi bien dans les mouvements anarchistes que marxistes. Mais vu la passivité ou l'inefficacité du mouvement ouvrier international devant les persécutions et les massacres des Juifs notamment avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, on peut comprendre que la majorité des Juifs tirent un constat d'échec des tentatives d'une forte minorité d'entre eux de résoudre la prétendue « question juive » par une révolution socialiste. Le moins qu'on puisse dire est que l'Union soviétique, considérée comme un exemple par l'immense majorité des gens de gauche sur la planète pendant des décennies, n'a pu que servir de repoussoir, vu l'importance de l'antisémitisme dans ce pays et la façon dont les staliniens l'ont utilisé, y compris dans les démocraties populaires.

Ce que les gauchistes demandent aux Juifs c'est de leur faire confiance les yeux fermés, de croire que les petits groupuscules révolutionnaires, si jamais leurs idées s'emparaient des masses, ne commettraient pas les mêmes crimes et rendraient, pourquoi pas, l'humanité meilleure. C'est beaucoup demander, non ? Surtout lorsqu'on sait qu'une (petite) partie des négationnistes français vient des rangs de l'extrême gauche. Cette même extrême gauche n'hésite pas à défiler avec des groupes qui brandissent les drapeaux du Hamas et qui crient « Mort aux Juifs » dans les rues de Paris. Encore récemment, le samedi 12 octobre, un appel à manifester en « solidarité avec les Palestiniens », appel signé par des dizaines d'organisations d'extrême gauche et de gauche dénonçait justement la politique israélienne actuelle mais sans mentionner une seule fois les attentats terroristes qui ont fait des centaines de victimes en Israël. De plus, qui peut affirmer sérieusement que l'antisémitisme disparaîtrait dans un monde socialiste, si jamais celui-ci voit le jour ?

Enfin, il est faux de prétendre que l'Etat israélien ne combat pas l'antisémitisme. Au contraire, il ne fait que cela depuis 50 ans. Il mobilise toutes les énergies contre l'antisémitisme à l'échelle internationale. Que cette propagande ne fasse pas disparaître l'antisémitisme, c'est une évidence (mais quelle propagande le pourrait ?) ; qu'elle ait imposé des limites à son expression publique dans les pays démocratiques occidentaux est difficilement contestable.

Entre les Palestiniens et le colonialisme (ou l'impérialisme), qui doit-on soutenir ?
Vu la façon dont la question est posée, les Palestiniens, bien sûr, mais tout dépend de ce que l'on entend par là. Le peuple palestinien ou l'OLP ?

En fait, cette façon de poser les problèmes n'est que la reprise d'un vieil argument que les staliniens et la bourgeoisie internationale utilisaient déjà pendant la guerre froide. « Qui n'est pas avec nous est contre nous. » Il est curieux que ce genre de raisonnement soit repris par les sympathisants d'un courant politique qui est justement né du refus de choisir entre l'impérialisme américain et l'impérialisme russe. Socialist Worker est le journal de l'International Socialist Organisation dont les ancêtres se sont battus dans les années 1940, 1950 et 1960 à la fois contre les staliniens et contre la bourgeoisie américaine. Aujourd'hui et demain, comme hier, il n'y a aucune raison de choisir entre Sharon et Arafat, entre la corde et le peloton d'exécution. Si un jour une solution se dessine entre Israéliens et Palestiniens, elle se fera contre les nationalistes des deux côtés, sionistes, membres de l'OLP ou des mouvements intégristes. Alors autant annoncer dès maintenant la couleur - si c'est ce que l'on pense mais que l'on n'ose pas dire pour des raisons tactiques.

L'Autorité palestinienne est tout autant l'ennemi du peuple palestinien que les partis de droite et de gauche israéliens actuels sont les ennemis du peuple juif. (Y.C.)


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Tous les vendredi à BiL'In résister a un sens

Le drapeau de la Palestine flotte depuis le 30 juin 2010




article de référence ici

Levons les couleurs bien haut dans le ciel de la Palestine


Ce dimanche une opération roulons en paix qui consiste à décorer des voitures aux couleurs de la Palestine sillonneront des villes de France pour soutenir la lutte du peuple palestinien à ses droits à l'autodétermination;

Cette opération avait déjà été menée le dimanche 20 juin à Lyon avec un grand succès. Et puis le 30 juin Vaulx en Velin faisait honneur à la Palestine pas pour 1 journée mais le temps qu'il faudra pour que la Palestine soit libre. une autre opération avait été entreprise à Lyon samedi 3 juillet avec un bus impérial reservé aux touristes décoré aux couleurs de la Palestine qui avait réalisé un périple à travers les rues touristiques de Lyon dans une ambiance de sympathie et de solidarité. A Paris, le drapeau a flotté à 2 reprises sur l'Arc deTriomphe le 22 octobre 2007 pour la venue d' Olmert : premier ministre israélien et le 17 avril 2010 pour la venue de Shimon Perez président israélien. Le drapeau Palestinien est un symbole fort de la résistance palestinienne. Alors cet été soyons à la hauteur de ce drapeau et affichons le partout où nous pouvons

quelques articles de référence lien1, lien2

voici quelques photos pour se donner une idée de l'ambiance.






Mais cet article je l'ai voulu, pour mettre en valeur une belle chanson en honneur au peuple palestinien avec un très beau texte qui parle de ce drapeau symbôle de la Palestine; faisons que cette chanson soit la chanson de l'été.





When i get older
I will be stronger
They'll call me freedom just like a waving flag...

When i get older
I will be stronger
They'll call me freedom just like a waving flag.
And then it goes back and then it goes back and then it goes back

Born to a thrown
Stronger than Rome
a violent prone poor people zone
but it's my home all i have known
where I have grown streets we would roam

Out of the darkness i came the farthest
Among the hardest survivors.
Learn from these streets
They can be bleak
Accept no defeat, surrender, retreat

So we strugglin
fightin' to eat
And we wonderin
When we'll be free
So we patiently wait for that fateful day
Its not far away but for now we say

When i get older
I will be stronger
They'll call me freedom just like a waving flag...

When i get older
I will be stronger
They'll call me freedom just like a waving flag.
And then it goes back and then it goes back and then it goes back

Born to a thrown
Stronger than Rome
a violent prone poor people zone
but it's my home all i have known
where I have grown streets we would roam

Out of the darkness i came the farthest
Among the hardest survivors.
Learn from these streets
They can be bleak
Accept no defeat, surrender, retreat

So we strugglin
fightin' to eat
And we wonderin
When we'll be free
So we patiently wait for that fateful day
Its not far away but for now we say

When i get older
I will be stronger
They'll call me freedom just like a waving flag.
And then it goes back and then it goes back and then it goes back

so many wars settelin scores
bringing us promises leaving us poor
I heard them say love is the way
Love is the answer that's what they say
But look how they treat us
Make us believers we fight their battles then they deceive us
Try to control us they couldn't hold us
'Cause we just move forward like buffalo soldiers

But we strugglin
fightin' to eat
And we wonderin'
When we'll be free
So we patiently wait for that fateful day
Its not far away but for now we say

When i get older
I will be stronger
They'll call me freedom just like a waving flag.
And then it goes back and then it goes back and then it goes back

When i get older
I will be stronger
They'll call me freedom just like a waving flag.
And then it goes back and then it goes back and then it goes back

Ohohoh ohohoh ohohoh....(etc)
And everybody will be singing
And you and I will be singing
And we all will be singing
Ohhohhohh

When i get older
I will be stronger
They'll call me freedom just like a waving flag.
And then it goes back and then it goes back and then it goes back
When i get older
I will be stronger
They'll call me freedom just like a waving flag.
And then it goes back and then it goes back and then it goes back oh oh oh

When i get older when i get older
I will be stronger
just like a waving flag
just like a waving flag
just like a waving flag, flag, flag, flag
Just like a waving flag

mercredi 7 juillet 2010

silence on vole, silence on tue, silence on occupe

l'organisation israélienne des droits de l'homme B'Tselem a rendu public, mardi 6 juillet, un rapport dévastateur sur la politique de colonisation en Cisjordanie, le jour même où le président américain Barack Obama attend du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou - qu'il reçoit à la Maison Blanche -, des concessions substantielles sur cette même politique.

Le rapport de B'Tselem, qui s'appuie sur des sources gouvernementales, en particulier les recherches officielles effectuées par l'avocate Talia Sasson et le général (en retraite) Baruch Spiegel, est difficilement contestable. Mais le ministère de la justice n'a pas souhaité y répondre en raison de "sa nature politique".

Le document souligne que les gouvernements israéliens successifs - y compris celui de M. Nétanyahou - n'ont tenu aucun de leurs engagements pour mettre fin à la colonisation illégale de la Cisjordanie, dont ceux pris dans le cadre de la "feuille de route" pour la paix adoptée par le Quartet (Etats-Unis, Russie, ONU et UE), en 2003.

Environ un demi-million d'Israéliens vivent aujourd'hui au-delà de la "ligne verte" (la ligne de cessez-le-feu de 1949), contre seulement 241 000 à l'époque des accords de paix d'Oslo de 1993. Plus de 301 000 d'entre eux résident dans 121 colonies et une centaine d'"avant-postes" (de petites implantations illégales), ce qui les place en situation de contrôler 42 % du territoire de la Cisjordanie. Les autres, soit plus de 185 000, vivent dans les douze faubourgs annexés par la municipalité de Jérusalem avec l'aide du gouvernement....

Le rapport de B'Tselem décrit les mécanismes par lesquels l'Etat a peu à peu étendu son contrôle en Cisjordanie : les principales méthodes sont la réquisition de certaines zones au nom des "besoins militaires", leur classement en "terres d'Etat" ou l'expropriation pour "besoins publics".

Alors que des colons ont saisi des terres privées palestiniennes en toute impunité, l'Etat israélien a étendu son contrôle territorial par le biais de bases militaires, de champs de tir, de réserves naturelles, de routes, sans compter les terres dont les propriétaires ont été expropriés pour construire la "barrière de sécurité" (le "mur"), dont 85 % du tracé court en Cisjordanie.

Cette politique de colonisation systématique n'aurait pu réussir sans les incitations financières et autres avantages dont bénéficient les colons encouragés à franchir la "ligne verte"....

L'organisation israélienne souligne en conclusion que l'objectif essentiel de la politique gouvernementale a été - et est encore - "de prendre le contrôle du maximum de terre possible en Cisjordanie, dans le but d'établir et d'étendre les colonies. Cette entreprise a divisé et séparé les zones sous contrôle palestinien, les transformant en enclaves déconnectées les unes des autres, et brouillant la délimitation entre Israël et la Cisjordanie".

http://abonnes.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/07/06/une-organisation-israelienne-denonce-la-politique-de-colonisation-en-cisjordanie_1383975_3218.html

Réflexion du CCIPPP sur la campagne BDS

FSE- Istanbul 1- 4 juillet 2010 : intervention de JLM (CCIPPP)


publié le lundi 5 juillet 2010.


"Notre stratégie dans un contexte mondial devenu favorable c’est la lutte, la résistance offensive. Car ne nous y trompons pas, le rôle que joue déjà et que va jouer encore plus le mouvement de solidarité est déterminant. Cette résistance offensive n’est pas une solidarité exogène, elle devient partie intégrante du combat du peuple palestinien. Les actions BDS engagées sont les ramifications de l’appel BDS, elles prolongent et étendent l’action des palestiniens. Et déjà les progrès sont significatifs, la solidarité s’étend dans des secteurs nouveaux, reprend dans certains syndicats qui s’en étaient éloigné"



FSE- Istanbul 1- 4 juillet 2010
J.L. M. CCIPPP




Dans le cadre de ce débat général je développerai deux idées forces :

Au plan international on assiste à la fin de l’unilatéralisme des E.U. et à l’émergence d’un monde multipolaire. Concernant la Palestine, ceci ouvre l’accès à une nouvelle période. Il est impératif de l’identifier pour établir notre stratégie. Celle-ci ne peut-être dictée par nos schémas habituels, elle ne répondrait pas aux exigences de la réalité et serait inefficace. Je vais essayer de vous exposer la vision que la CCIPPP a de la situation et l’articulation entre cette vision et les actions que nous adoptons et menons.

La seconde idée concerne « les solutions » :

La question des « solutions » doit être abordée dans le contexte réel de la situation en Palestine, d’une part, et d’autre part en prenant en compte le contexte international changeant. Je voudrais développer ici, l’idée que la discussion autour des solutions est d’abord

1) un faux débat, car il n’y a dans l’horizon de la situation aucune « solution », si on entend par solution des préparatifs véritables pour un compromis historique possible, et

2) que ce débat n’est pas simplement coupé de la réalité actuelle, et donc irréel mais qu’il a par contre une fonction bien réelle qui est celle de pérenniser l’occupation et la domination israélienne.

La fin de l’unilatéralisme des E.U.

L’agressivité de la politique étatsunienne et israélienne, les défaites successives, la défaillance des pays arabes, les déceptions… nous avaient amenés à envisager la situation avec pessimisme. Il fallait tenir, résister dans la défensive en affirmant nos principes, mais sans imaginer pouvoir changer la réalité.

On notera en premier lieu la résistance du peuple Palestinien, qui malgré les offensives israéliennes meurtrières et la complicité des pays arabes, ne se résigne pas. En dépit de 62 ans d’oppression sans précédent il se tient debout et continue d’inventer de nouvelles formes de résistance. Nous saluons tous ici sa formidable endurance, sa capacité de lutte et sa dignité !

Une série d’événements, la plupart indépendants de notre propre action, a bel et bien reconfiguré le paysage.

La crise systémique et globale du système néolibéral ; elle ne sera pas surmontée par des « bricolages » et les thèses du mouvement altermondialistes gagnent en crédibilité.

Force est de constater que la « guerre préventive, permanente et totale » engagée par les E.U. n’a pu s’étendre. Les aventures menées en Iraq et en Afghanistan témoignent chaque jour davantage de l’impasse politique et militaire de ce projet meurtrier et constituent désormais un fardeau pour les E.U.

Les mouvements de résistance gagnent du terrain : ainsi au final et malgré le prix exorbitant payé par les libanais, l’échec de l’agression israélienne contre le Liban en juillet 2006 et l’échec du plan Bush-Rice sont le fruit de la résistance du peuple libanais.

L’Iran ne semble pas près de s’effondrer malgré les nombreuses difficultés qui le traversent. Au contraire, que ce soit par un maillage de contrats basés sur des intérêts strictement économiques ou des alliances basées sur des affinités politiques avec l’Amérique Latine, l’Asie et la Russie, l’Iran surmonte l’isolement et minimise l’efficacité des sanctions demandées par l’occident.

la Turquie connaît aujourd’hui une situation bien différente d’il y a 10 ans. Bien que membre de l’OTAN et entretenant officiellement des liens privilégiés avec l’Union Européenne et Israël, la marge de manœuvre qu’elle a su imposer dans ces relations témoigne de la multipolarité du monde d’aujourd’hui. Ce n’est pas un « islam modéré », c’est à dire un islam assujetti à l’Occident qui dirige le pays. L’AKP mène une politique qui façonne de jour en jour les contours d’une force régionale, exigeante de son autonomie sur des questions majeures et en alliance avec diverses parties du monde.

En témoignent les événements des mois derniers :

L’importance de la visite du président Russe Medvedef (début mai 2010 en Syrie et en Turquie) et des contrats signés,
Plus important encore concernant la crise dite « du nucléaire iranien », il y a eu le « projet de solution » présenté en accord avec le Brésil et l’Iran lui même, qui a réussi à échapper au contrôle exercé par les E.U. et l’Europe (le 16 mai dernier).
Dans le même registre on notera également le vote commun du Brésil, et de la Turquie (membres non permanents) au Conseil de sécurité de l’ONU contre les sanctions à l’égard de l’Iran.

Enfin , et contre toute attente des E.U. qui ont tout fait pour attiser les rivalités et les conflits d’intérêts, les relations entre les deux forces régionales montantes, l’Iran et la Turquie, s’engagent sur le versant de l’entente. Et il ne fait aucun doute que le soutien à la Palestine a été un des éléments clés de ce rapprochement.

Tout ceci marque la fin de l’hégémonie des Etats Unis et l’avènement d’un monde multipolaire où les puissances régionales ont leur mot à dire. Ce changement qui a un impact direct sur la situation au moyen orient est très favorable à la lutte du Peuple Palestinien et au développement du mouvement international de solidarité à la lutte du Peuple Palestinien. Il n’est que de voir l’essor pris par la campagne BDS dans le monde !

Ce qui m’amène au second point de mon exposé :

Les « Accords d’Oslo » ont initié en 1993 La procession des « processus de paix ». Le bilan catastrophique pour les palestiniens de cette période, démontre sans appel la véritable fonction de « processus de Paix » : anesthésier l’opinion internationale, grâce à quoi, avec le soutien de ses alliés, Israël pouvait poursuivre en toute impunité la colonisation, l’apartheid, les crimes de guerre et le nettoyage ethnique de la Palestine. Ceci a été dit dès 2000, par Sharon annonçant son projet de « terminer ce qui a été commencé en 48 ». Ces 17 dernières années ont vu un développement sans précédent de la colonisation de la Palestine, le non respect des termes et des articles des accords d’Oslo et ce dès 1994 !! avec retards, modifications, remises, ajustements etc et pendant ce temps, la machine coloniale continuait sa marche. Maintenant, la machine s’est même libérée de la rhétorique qu’est le processus de paix et fonce ouvertement. Certains posent la question de la sincérité d’Israël dans la recherche d’un compromis au départ. Nous n’allons pas rentrer dans une vaine discussion, les faits bien matériels et concrets prouvent qu’il n’y a pas de processus de paix, il n’existe tout simplement pas.

C’est même de pire en pire. En effet, bien que Netanyahu ait déclaré vouloir « arriver à la paix économique, sécuritaire et politique » il refuse, conformément à la charte du Likoud, l’existence d’un état palestinien. Lieberman, a déjà annoncé : « qu’accepter des concessions dans le cadre du processus de paix avec les Palestiniens mènerait l’Etat hébreu à la guerre. » et il déclare vouloir « gérer » le conflit sans qu’il soit besoin de rechercher des solutions. Ce ne sont pas les pseudos concessions grotesques de ces derniers jours de Nétanyahou sur « un état Palestinien » qui changent quelque chose.

Or les USA et l’UE, autant que la classe politique israélienne au pouvoir, qu’elle soit travailliste ou likoudienne, ne peuvent renoncer à la solution des « deux états » qui est devenue au fil des années le corollaire indispensable des « processus de paix » :

Soyons réalistes ! la solution des deux états, vous savez bien ce que c’est aujourd’hui

c’est confirmer la reconnaissance d’Israël en tant qu’état juif et donc valider sa politique sioniste.
c’est garantir le maintien d’une Autorité Palestinienne sans état mais sous tutelle économique, financière et politique et donc renforcer une dérive déjà bien engagée !
Ca rappelle aux palestiniens un vieux projet israélien de 1968, tout juste après l’occupation de Gaza et de la Cisjordanie, qui s’appelait « Le comité des villages et des quartiers » où il s’agissait de donner une autonomie de gestion de la vie quotidienne aux palestiniens.
Enfin et surtout c’est mystifier l’opinion publique internationale sur un état palestinien qui aujourd’hui sur le terrain, n’a plus d’existence viable. Si dans le mouvement international de solidarité, rares sont ceux qui se font des illusions sur les « processus de Paix », beaucoup encore semblent perdus à l’idée de ne pas avoir de réponse que la question d’un ou deux états, comme s’il était impossible de lutter sans avoir de réponse à cette question.

Dans ce débat nous disons : pour le Peuple Palestinien, la remise en route d’un « processus de paix » qui, avec la bénédiction des instances internationales, permettrait à Israël de poursuivre en toute impunité sa politique serait une grande misère, pire, une complicité active. Pour le mouvement de solidarité ce serait des débats sans fin et paralysants, pour au final rentrer dans le cadre d’une solidarité institutionnalisée et partielle, un sauvetage des humains, et encore, voyez la capacité à punir les humains de Gaza, ou à chasser de chez eux les humains de Jérusalem, en fait, il s’agit d’en faire des esclaves !

Or la campagne BDS nous offre le double avantage de réinitialiser le mouvement de solidarité sur la base stratégique des revendications fondamentales du Peuple Palestinien et de maintenir la solidarité sur le terrain de l’action citoyenne.

Notre stratégie dans un contexte mondial devenu favorable c’est la lutte, la résistance offensive. Car ne nous y trompons pas, le rôle que joue déjà et que va jouer encore plus le mouvement de solidarité est déterminant. Cette résistance offensive n’est pas une solidarité exogène, elle devient partie intégrante du combat du peuple palestinien. Les actions BDS engagées sont les ramifications de l’appel BDS, elles prolongent et étendent l’action des palestiniens. Et déjà les progrès sont significatifs, la solidarité s’étend dans des secteurs nouveaux, reprend dans certains syndicats qui s’en étaient éloignés, ainsi la flottille de la Liberté n’aurait pu se faire sans ces soutiens, sans la place que la Palestine a conquis dans les Forums sociaux, sans les coordinations nationales, européennes. On assiste à l’émergence d’initiatives originales telle la Coalition contre Agrexco et les exportations de l’entreprise israélienne Agrexco/Carmel qui regroupe en France 96 organisations et qui a essaimé en Italie, Suisse et bientôt l’Espagne pour devenir une coalition européenne contre Agrexco/Carmel. De même le tribunal Russel, etc.

Oui l’heure est à l’action, à la résistance offensive, à l’amplification du rapport de forces pour exiger la fin de l’impunité d’Israël et les droits fondamentaux du Peuple Palestinien. Là est notre stratégie.

La Palestine s'invite en demie finale de la coupe du monde de football

mardi 6 juillet 2010

APPEL DE LA COORDINATION UNIVERSITAIRE POUR LA PALESTINE (CUP)

Bonjour à toutes et à tous,



La coordination universitaire de solidarité avec la Palestine, constituée au cours de cette année par plusieurs collectifs de facs d'Île de France autour du Festival Printemps Palestine, lance un appel à un élargissement à l'échelle nationale. Le but est de renforcer la visibilité et l'efficacité de l'action de solidarité avec les Palestiniens au sein des universités.

Massifier et élargir au territoire national la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions contre l'État d'apartheid d'Israël, se mettre en relation pour partager et diffuser largement des informations, réaliser des initiatives communes simultanément sur de nombreuses facs, organiser des rencontres avec des étudiants palestiniens,... sont autant d'objectifs que nous nous attacherons à mettre en œuvre, avec, on l'espère, le plus de facs représentées possible. Ces points sont développés dans l'appel ci-après et ci-joint.

Notre démarche s'inscrit dans un mouvement international de solidarité pour la Palestine, au sein et à l'extérieur des universités, qui s'intensifie face aux agissements de l'État d'Israël. La "communauté internationale" des États n'est pas celle des peuples : quand les diplomaties s'enfoncent dans une politique du silence, d'hypocrisie, de soutien inconditionnel avec Israël, la société civile mondiale se doit d'imposer la justice et le droit à l'autodétermination du peuple palestinien.

Organisons-nous sur nos facs!

Rejoignez la coordination en envoyant un mail à l'adresse qui figure à la fin de l'appel!

Nous vous renverrons en retour les principes politiques et les propositions de fonctionnement de la CUP. Une réunion nationale sera proposée à la rentrée prochaine avec tous ceux qui auront rejoint la Coordination.

Merci de DIFFUSER ce mail SANS MODERATION, en Île de France, en province, dans le monde, que les destinataires soient étudiants ou non... CET APPEL DOIT CIRCULER LE PLUS LARGEMENT POSSIBLE!

Coordination Universitaire pour la Palestine (CUP
)







APPEL DE LA COORDINATION

UNIVERSITAIRE POUR LA PALESTINE (CUP)



« Nous souffrons d’une maladie incurable qui s’appelle l’espoir. » Mahmoud Darwish



Formée au début de l'année 2010, la coordination des collectifs de soutien aux Palestiniens existante sur les facs de la région parisienne avait pour objectif d’organiser le Festival Printemps Palestine*, deuxième édition. Le FPP s'est ainsi déroulé sur cinq universités (Paris 6, 7, 8 et 13, et Le Mans) du 22 mars au 3 avril, proposant des conférences, des projections, des ateliers et des concerts. Suite à la réussite de ce Festival et de nombreuses autres initiatives (Quinzaine « Ya Falestine » à Paris 13, festival « Foutez leur la paix » à la fac de Toulouse,...), nous sommes convaincus qu'il faut y consolider le mouvement universitaire de solidarité avec la Palestine.



Depuis plus de soixante ans, l'Etat d'Israël opprime, massacre les Palestiniens et bafoue leurs droits les plus élémentaires en toute impunité. Le blocus de Gaza, l'opération Plomb durci, la poursuite de la colonisation violent de fait le Droit international et bloquent toute possibilité d’autodétermination du peuple palestinien. En réponse à cette impunité, la Société Civile Palestinienne a lancé en 2005 un appel à une campagne non-violente de Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), tant qu’Israël ne respecterait pas le Droit international, reprise aujourd’hui dans le monde entier (voir en France, www.bdsfrance.org).

Nous appelons toutes les étudiantEs, enseignantEs, chercheurEs et IATOS à développer l’élan de solidarité actuel, à constituer des collectifs pour la Palestine, et à rejoindre la CUP, afin de multiplier les initiatives de soutien et de dépasser la censure de l'institution universitaire, voire du monde militant, à propos de la situation au Proche-Orient. Nous appelons également la communauté universitaire à rejoindre le mouvement international BDS et à multiplier et massifier les actions. Au sein même des facs, nous lançons un appel à boycotter, dénoncer et perturber systématiquement les partenariats et les initiatives de rapprochement avec les universités et institutions académiques israéliennes. Celles-ci soutiennent en effet la politique, l’idéologie et les pratiques discriminatoires de leur gouvernement. Outre le fait que les campus soient construits en partie sur les territoires palestiniens, les universités israéliennes mènent des politiques d’admission racistes et participent à de nombreux programmes scientifiques aux fins militaires.

Loin d'être une institution coupée de la société, l'université se doit de prendre des positions critiques sur les enjeux qui traversent notre monde. Le débat à propos du Proche-Orient et la solidarité avec les Palestiniens ont toute leur place dans le milieu universitaire !

Nous lançons un appel à coordonner nos actions et à les rendre visible de tous !

A tous les motivés, que fleurissent sur toutes les facs

des collectifs de soutien à la Palestine!

Coordination Universitaire pour la Palestine



SI VOUS SOUHAITEZ NOUS CONTACTER ET REJOINDRE LA COORDINATION

coordunivpalestine@gmail.com

Il sert à quoi mon blog

Il y a plus de 850 articles (2 ans et 1/2) quand j'avais créé ce blog, j'avais surtout le projet de mettre en place un espace d'expression personnelle où il aurait été plus difficile de me faire cnesurer. Il est vrai, il était frustrant de voir ses articles disparaître selon les bons vouloirs d'un robot ou d'un modérateur censeur. J'avais rapidement décidé de créer un blog mais je me retrouvai immédiatement devant une éternelle page blanche; Je n'avais en réalité, rien à raconter sur le champ et ce n'est qu'au bout de quelques mois que l'inspiration se retrouva au rendez vous et que les textes prirent formes.
L'idée de n'y planter que mes impressions de l'instant fit rapidement long feu. Je me pris au jeu de l'écriture et même pendant quelques mois à la course à l'audimat avant de reprendre les choses en main et laisser le blog suivre son bonhomme de chemin. Aujourd'hui, je privilégie l'actualité censurée à qui j'offre mes pages et j'aime mettre en valeur certains faits d'atualité qui m'intéressent à titre personnel. C'est mon espace de défoulement et je n'ai pas peur d'être à contre courant de l'information et de ne pas diffuser ce que tout le monde reprend. Voilà Mon blog, c'est un peu un pot pourri où je me plait à y déposer un message qui va attérrir quelque part dans le monde en fonction des recherches entreprises devant les yeux ébahis d'un inconnu.

vendredi 2 juillet 2010

Du 2 au 4 juillet à Lyon Dialogues en Humanité






Il y a des moments où il est bon d'être au bon endroit. J'ai eu la chance de tomber sur un message ce matin qui me fera changer de programme pour cet après midi et je ne pense pas le regretter comme vous pourrez le constater en cliquant le lien ci dessous
Du 2 au 4 juillet à Lyon Dialogues en Humanité.


J'y suis allé, j'ai participé et le détour en valait la chandelle. Je ne détaillerai pas tout ce que j'ai ressenti et vu, ça risque d'être ennuyeux, je me contenterai de quelques photos révélatrices de ce moment de communion par contre j'y reviendrai à travers quelques articles qui seront le reflets de ces rencontres magiques auxquelles, il est difficile d'y échapper tant le contenu du programme était d'une grande richesse.

Je vous laisse découvrir la totalité du programme en cliquant ici et en attendant quelques articles à ce sujet, vous aurez un aperçu grâce à cet article