jeudi 29 juillet 2010

Une Polie petite chienne


Comment décrire autrement l'actuelle ministre de la justice du Japon Mme Keiko Chiba que par ces termes. Elle ne mérite rien d'autre que du mépris cette politicienne qui après
avoir subi une défaite personnelle lors des élections sénatoriales du 11 juillet, où elle n'est pas parvenue à se faire réélire à son siège de parlementaire et devant une mobilisation pour la voir chasser du gouvernement, elle se devait de montrer sa solidarité envers son premier ministre qui la soutient et quoi comme meilleure preuve de allégeance, Signer de sa main la confirmation de la condamnation à mort de deux hommes Kazuo Shinozawa, 59 ans et Hidenori Ogata, 33 ans

Mme Chiba, avocate de profession, a déclaré à la presse avoir assisté en personne aux exécutions mercredi.

"J'ai ordonné moi-même ces exécutions, il était donc de ma responsabilité d'y assister", a-t-elle expliqué, ajoutant qu'elle pensait être la première ministre de la Justice à le faire.

"Cela m'a fait réfléchir une fois de plus à la peine de mort et j'ai de nouveau senti profondément le besoin d'une discussion d'ampleur sur la sentence capitale", a souligné Mme Chiba.
En bonne hypocrite,elle a annoncé le lancement d'une étude ministérielle sur la peine de mort et décidé d'ouvrir la chambre d'exécution aux médias pour la première fois, bien qu'en dehors des heures de pendaison, pour que le public puisse se faire une idée du système.


Ce qui m'a profondément choqué, c'est qu'elle était memebre d'Amnesty International qui n'a toujours pas réagi. Il est clair qu'elle n'a plus sa place dans le mouvement et même nulle part ailleurs.


Voici un lien pour de plus amples explications lien1

1 commentaire:

romain blachier a dit…

C'est un peu lent mais si cette ministre pouvait déjà lancer le débat ce serait pas mal du tout.