lundi 8 novembre 2021

Lanceurs d'alerte du Monde entier, unissez-vous.

  



Dès le 17 novembre 2021, l'Assemblée Nationale débattra du texte transposant la directive européenne dite de protection des lanceurs d’alerte.

Les 12/13/14 novembre 2021 à La Plaine Saint-Denis, dans le bâtiment de la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord, la rencontre annuelle des Lanceurs d'alerte organise 23 rencontres au cours desquelles 80 intervenant-e-s rencontreront le public.

En ouverture des 23 rencontres, les lanceuses et lanceurs d'alerte exposeront aux parlementaires leurs expériences et leur besoins pour une protection efficace. Cette rencontre pour laquelle nous avons invité chaque parlementaire à venir écouter les lanceuses et lanceurs d’alerte doit permettre aux parlementaires de cerner avec précisions les enjeux de l'alerte et ainsi d'enrichir les propositions de loi ou leurs amendements et aux lanceuses et lanceurs d'alerte d'être écoutés. Ce sera sans doute la seule occasion de les auditionner largement à la veille du débat parlementaire.

Elle sera animée par Jean-Michel Fourniau, Président du « GIS démocratie & participation » en présence de Francis Chateauraynaud, auteur de l'expression "Lanceurs d'alerte", Virginie Rozière, qui a activement participé à la rédaction de la Directive européenne, en présentera les enjeux et les principales dispositions.

Le texte de la Directive européenne ne reprend pas la terminologie « lanceurs d'alerte » mais « personnes qui signalent des violations du droit de l'Union ». La traduction des considérants qui précèdent le texte nous révèle que l’Espagne utilise « denunciantes » (dénonciateurs), l’Italie « informatori » (informateurs), la Roumanie « avertizori » (dénonciateurs/aviseurs), la Tchéquie « oznamovatelé » (notifiants)… Ce vocabulaire illustre des approches et perceptions de l’acte citoyen d’alerter bien différentes selon les pays.

Selon Daniel Ibanez co-fondateur des rencontres annuelles des lanceurs d'alerte "l'expression lanceurs d'alerte pose déjà la question de la protection des lanceurs d'alerte : alerter est-ce un droit ou un devoir ? Cette question centrale est peu abordée, elle permet pourtant de cerner l'enjeu de la protection et d'une certaine manière les mécanismes à mettre en jeu. Si l'alerte est un devoir alors la protection du lanceur d'alerte est automatique."

Depuis 2015, la Rencontre annuelle des lanceurs d’alerte contribue à « délivrer l’alerte » en donnant la parole aux lanceuses et lanceurs d’alerte et à mieux définir leurs besoins afin qu’un large public puisse en prendre connaissance lors des rencontres.

C'est surtout l'occasion unique chaque année pour des échanges d’expériences, de savoirs et d'outils pour transmettre les informations qui intéressent nos sociétés.

Depuis sa création, en ayant invité plus de 500 lanceuses et lanceurs d’alerte, auteurs, juristes, journalistes, chercheurs…, la rencontre annuelle des lanceurs d’alerte (précédemment Des Livres et l’Alerte) a mis le mot alerte au centre des échanges.

Dans la période troublée que nous vivons, avec les questions auxquelles personne ne peut plus échapper, nous aborderons au cours de ces 23 rencontres, les thèmes d’actualité avec des exemples concrets : réchauffement climatique, état d’urgence avec les restrictions pour des raisons sanitaires ou de sûreté, sécurité des médicaments, évasion ou « optimisation » fiscale, agroalimentaire, qualité de l’air et de l’alimentation… Écouter et rencontrer ces personnes qui ont courageusement alerté, définir avec elles les bonnes réponses pour leur protection et l’intérêt général permet à chacun de faire vivre les principes de la République et d’en découvrir ou redécouvrir la définition.

L’entrée est libre et gratuite et le public pourra se restaurer sur place.






Les intervenant-e-s de la 6ème édition

Juliette ALIBERT, Arié ALIMI, Raymond AVRILLIER, Olivier AZAM, Amar BENMOHAMED, Amal BENTOUNSI, Ugo BERNALICIS, Marie BLANDIN, Elisabeth BORREL, Denis BRETEAU, Philippe BREUVART, Gilles BRUEY, Alexandre CALVEZ, Jean-Pierre CANET, Antonio CASILLI, Laurence CHAMPIER, Francis CHATEAURAYNAUD, Christian CHOUVIAT, Annie COLLOMBET, Florent COMPAIN, Daniel CUEFF, Pedro DA FONSECA, Erri DE LUCA, Ariane DENOYEL, Manuel DOMERGUE, Sabine DUFLO, Louis-Antoine DUJARDIN, Camille ÉTIENNE, Ludovic FAYOLLE, Florian FERJOUX, Caroline FIAT, Nicolas FORISSIER, Jean-Michel FOURNIAU, Irène FRACHON, Yann GAUDIN, Guillaume GONTARD, Brigitte GOTHIERE, Gilbert GOURRAUD, Fabien GRACIA, Quentin GUILLEMAIN, Daniel IBANEZ, Pablo IBAÑEZ CRUCEYRA, Sylvain INSERGUEIX, Julie, Maureen KEARNEY, Vanessa LANGARD, Gérald LE CORRE, Thomas LEBONNIEC, Inès LERAUD, Clara LÓPEZ RUBIO, Karine MAUVILLY GRATON, Philippe MEIRIEU, Pierre MERIAUX, Étienne MERLE, Asma MHALLA, Emmanuelle MIGNATON, Olivia MOKIEJEWSKI, Mathieu MOLARD, Aymeric MONVILLE, Valérie MURAT, Françoise NICOLAS, Juan PANCORBO, Philippe PIARD, Frédéric PIERUCCI, Serge PORTELLI, Anne RICHARD, Marie Monique ROBIN, Virginie ROZIERE, Raphaël RUFFIER-FOSSOUL, Patrice SALINI, Denise SCHNEIDER, Eve SZEFTEL, Flore TALAMON, Nathalie TEHIO, Olivier TESQUET, Laurent THINES, Bruno TOUSSAINT, Gabriel ULLMANN, Elise VAN BENEDEN, Cyrille VENET, Françoise VERCHERE, Nicolas VESCOVACCI, Sylvain WASERMAN



Nous tenions à vous inviter personnellement et vous confirmons notre disponibilité pour évoquer en amont les questions que soulèvent l’alerte et sa protection.



Pour les organisateurs et contact presse

Daniel Ibanez 06 07 74 10 17

Co-fondateur de la rencontre annuelle des Lanceurs d'alerte.

samedi 3 juillet 2021

Professeur Djamel Eddine Chitour nous a quittés


«Quand un savant meurt, c’est une bibliothèque qui brûle.»(Proverbe africain)
«C'est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu'il en a reçu.»
(Albert Einstein)

Par Pr Chems Eddine Chitour
École polytechnique, Alger

«Quand un savant meurt, c’est une bibliothèque qui brûle.»
(Proverbe africain)
«C'est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu'il en a reçu.»
(Albert Einstein)

Né le 17 Septembre 1946 et décédé le 1er juin 2021

Sa bibliographie est accessible ici:

1er juin 2021, le ciel nous tombe sur la tête ! Notre frère Djamel Eddine nous quitte. Rappelé à Dieu, il rejoint son Créateur apaisé, sans avoir trop souffert, laissant sa famille, ses proches et ses amis atterrés par cette nouvelle qui fut un coup d’éclair dans un ciel serein.

Qui est Djamel Eddine Chitour
C’est avant tout un fils de l’Algérie profonde qui eut un parcours qui, sans être exceptionnel, mérite d’être rapporté. La bonne ville de Bordj-Bou-Arréridj a vu la naissance de Djamel Eddine ; il eut, dès le départ, une scolarité laborieuse du fait des conditions difficiles de la famille. Sa scolarité fut orientée vers l’école indigène. Il fut reçu aussi au certificat de fin d’études et eut à passer un examen pour accéder en sixième et entrer au collège de Bordj-Bou-Arréridj. Il se retrouva dans la section latine, où il eut comme enseignant du latin un curé. Il eut à nous rejoindre au lycée pour continuer des études en section B : latin et grec.
Cependant, prenant exemple sur moi, son aîné, il se lança dans l’aventure du baccalauréat B (latin) en n’étant qu’en seconde !
Il réussit et eut les félicitations de Ferhat Abbas (1964). Il se retrouva en terminale philosophie au lycée Émir-Abdelkader d’Alger (anciennement du nom de Bugeaud, le bourreau des Algériens).

La formation et la recherche de qualité
Après son bac philo, et prenant exemple sur un autre frère qui faisait médecine, il fit ses études de médecine et sortit 2e du Certificat préparatoire aux études médicales (CPEM), lui le bachelier en philosophie, ce qui permet d’affirmer que les études médicales n’étaient pas interdites aux disciplines des sciences humaines. Comme cela sera le cas injustement par la suite. Il soutint sa thèse de docentat en 1983.(1)
Dans le cadre de cet hommage, il est impossible de décrire 40 ans de sacerdoce au service du pays. Il fit une carrière en gravissant tous les grades, jusqu’à celui de professeur dans une carrière fondamentale, la neurophysiologie. Sa rigueur scientifique dans l’enseignement et surtout sur la douleur explique les différentes étapes de la recherche médicale dans le domaine de la neurophysiologie en partant de l’époque du Professeur Abdelmoumène, dont il était l’élève, avec son collègue le Professeur Chaouch.(2)
Il a mis quinze années pour placer un laboratoire sur les études de la douleur. Pour l’aspect traitement du signal, il eut à collaborer avec le Professeur Sadoun de l’École Polytechnique. Imaginez l’ambition de créer un laboratoire de physiologie avec les meilleurs techniques et surtout les meilleurs équipements d’études de la douleur où il fallait négocier des crédits, faire des appels d’offres, participer au choix des équipements et finalement, souvent, ne pas aboutir à sa concrétisation.
Une histoire parmi tant d’autres, le parcours du combattant de Djamel pour pouvoir convaincre la Direction de la recherche du ministère de l’Enseignement supérieur. Son plus grand problème était d’arriver à stabiliser le signal très faible du fait des interférences et des bruits de fond. Et comme le dit si bien le Professeur Djamel Eddine Chitour, il aurait fallu disposer d’une cage de Faraday qu’il n’a pas pu acquérir. Une autre histoire nous explique en creux le sacerdoce de Djamel qui, pour le besoin des expérimentations, avait besoin de souris blanches qu’il devait importer. A l’époque, c’était un véritable parcours du combattant car les souris blanches étaient retenues au niveau des services des douanes pour des raisons diverses.
Le Professeur Djamel allait lui-même chaque jour les nourrir, au grand étonnement des douaniers qui ne comprenaient pas cette affection en direction des souris. Pendant plus de quinze jours, il venait chaque matin les ravitailler. Un autre incident, celui-ci plus grave, fut l’incendie criminel de son laboratoire dans l’annexe de la Faculté de médecine (TCBM) de Dergana. Il ne perdait pas espoir, et il reconstitua son laboratoire à l’identique à la Faculté de médecine d’Alger.(3)
Des centaines d’étudiants d’Alger, de Tizi Ouzou et de Tunis, dans le cadre de professeur associé, qui ont suivi des enseignements sur le système nerveux central (enseignement assez complexe), témoigneront certainement de la probité intellectuelle et de son savoir encyclopédique.
Une autre anecdote à Tunis, où il était accompagné partout où il allait de deux jeunes assistants qui étaient là pour recueillir la parole du maître. La deuxième année de son enseignement, il lui a été demandé de corriger le polycop de son cours enregistré et qu’il avait dispensé l’année d’avant.
On l’aura compris, il n’y eut pas d’invitation pour la troisième année. Le plein de savoir a été transféré. En tant que chef de service à l’hôpital Aït-Idir, il a laissé l’image de quelqu’un qui faisait confiance à ses collaborateurs et avait un rapport distant avec la gestion administrative qu’il faisait volontiers sous-traiter Enfin, nous devons citer son passage en tant que professeur associé directeur de recherche à l’INSERM (Institut national sur la recherche médicale) à Paris. Il fit une vingtaine de publications scientifiques sur la douleur que l’on peut trouver référenciées avec un grand impact factor.

Réflexion sur le sort des élites scientifiques
Époque bénie que l’enseignement de l’époque, où nous devions prouver au quotidien que nous pouvions suivre les études par le travail en dehors de toute interférence démagogique qui a fait tant de mal à l’université algérienne. Sans verser dans une nostalgie qui, d’une certaine façon, a tendance à embellir le passé, il faut bien convenir qu’il y a un délitement des vraies valeurs, celles de la compétence, de l’humilité du travail bien fait, de la sueur ; en un mot, du mérite.
Décrire le parcours initiatique, voire le sacerdoce du professeur Djamel Eddine Chitour dans l’enseignement supérieur à la fois en tant que médecin, enseignant et chercheur serait une gageure. Nous ne pouvons qu’exprimer objectivement notre propre chagrin devant cette perte cruelle et notre profond dépit pour l’indifférence de la société à la suite du décès de cette éminence grise qui a marqué par son enseignement des centaines d’Algériens qui ont été ses élèves, qui l’ont connu et dont ils ont apprécié la rigueur, au point que chacun se sent d’une certaine façon héritier.(4)
Dans quel monde vivons-nous, un monde où on laisse mourir dans l’indifférence totale des piliers aussi respectables que ceux qui sont morts les armes à la main ? Le djihad contre l’ignorance est un djihad toujours recommencé, c’est, d’une certaine façon, le «grand djihad» sans médaille, sans m’as-tu-vu, sans attestation communale, sans bousculade pour des postes honorifiques qui ne sont pas le fruit d’une quelconque compétence, mais, assurément, d’allégeance suspecte. Jusqu’à quand resterons-nous en apesanteur devant la non-mise en place des fondamentaux d’une société du savoir, d’une société éclairée, d’une société de tolérance, fascinée par l’avenir, profondément ancrée dans ses repères culturels et cultuels sans pour autant en faire un fonds de commerce, mais prouvant, au quotidien, par le savoir, l’effort (el idjtihad) qu’ils appartiennent aussi à une grande spiritualité qui a apporté, en son temps, sa part de rayonnement scientifique à l’humanité ? Jusqu’à quand resterons-nous indifférents à l’apport discret, sans bruit, de ces sommités ? Pourquoi ne rendons-nous pas justice à ces géants en les honorant ? Un professeur qui a enseigné toute sa vie s’en va comme il était venu, sans la reconnaissance de la nation. Un proverbe africain nous enseigne que «quand un savant meurt, c’est une bibliothèque qui brûle».
J’en appelle à un sursaut et à un réveil de la conscience nationale pour que plus jamais les éminences nombreuses, qui ont chacune marqué leur époque, restent pour nous des phares dans cette nuit de l’intellect dont nous devons absolument nous réveiller.
Nous devrons graduellement aller vers de nouvelles légitimités pour récompenser ceux qui, véritablement, ont servi le pays en toute discrétion. Au moment où des élections législatives sont organisées, nous devrions espérer que les futurs élus, ce terme a une connotation biblique, apportent leur valeur ajoutée à l’édification de l’Algérie Nouvelle, qui a besoin des compétences, seules ceintures immunitaires dans un monde qui ne fait pas de place aux faibles. Nietzsche a écrit que «périssent les faibles et les ratés».
Nous ne devons être ni des ratés ni des faibles. Cela ne se fera pas par des oracles ou par la méthode Coué. Cela se fera par la détermination d’aller de l’avant, de mettre en lumière les savoirs, de ne pas avoir peur de combattre l’ignorance, source première de l’irrationalité. On demanda un jour au Président Abraham Lincoln pourquoi l’éducation coûte cher. Il répondit : «Si vous pensez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance.»
Notre pays s’honorerait à entrer de plain- pied dans le XXIe siècle, en appelant les dignes fils de l’Algérie, quel que soit leur lieu, à contribuer à une nouvelle vision du futur qui fait émerger graduellement de nouvelles légitimités, de rendre un hommage appuyé à toutes ces vraies lumières, ces «sans-grade» dans l’échelle actuelle des valeurs, mais qui ont tant fait pour le pays.
La réhabilitation de l’école, de l’université et des «gardiens du Temple» serait, à n’en point douter, un signe fort d’une nouvelle vision de société qui serait basée sur les critères d’éthique, de compétence et de loyauté, seules ceintures de sécurité qui donneront une visibilité à notre pays dans le concert des nations quand la rente ne sera plus là.

Conclusion
Que dire en définitive devant l’inanité des choses ? Koulou nafsoune dhaiqatou el moute. Quand nous comprenons cela, le fait d’être en vie devient alors une joie en soi.
La plus belle chose que nous puissions éprouver, c'est le côté mystérieux de la vie. Einstein avait raison d’écrire, «il n'y a que deux façons de vivre sa vie : l'une en faisant comme si rien n'était un miracle, l'autre en faisant comme si tout était un miracle». Voilà une compétence de plus qui s’en va d’une façon anonyme. Pour l’amour de son pays, le Professeur Djamel Eddine a, comme son frère Zouheir, lui-même professeur de cardiologie, disparu récemment, fait son devoir, celui du grand djihad pour une Algérie du savoir, de la rigueur. Que Dieu leur fasse miséricorde !
Ces vers de Victor Hugo, tirés des Misérables, me paraissent tout indiqués pour décrire la traversée de la vie du Professeur Djamel Eddine Chitour et de tant d’autres «illustres» dans l’échelle universelle des valeurs, mais encore anonymes dans ce pays à qui ils ont tout donné : «Il dort. Quoique le sort fût pour lui bien étrange, il vivait. Il mourut quand il n'eut plus son ange ; la chose simplement d'elle-même arriva, comme la nuit se fait lorsque le jour s'en va.»
C. E. C.

1. La vidéo suivante (soutenance de thèse en 1983) atteste de la rigueur scientifique et de la maîtrise d’un domaine aussi complexe que le système nerveux central avec comme sujet les mécanismes de la douleur : https://youtu.be/orKnXUf791c

3. Vidéo montrant le professeur Djamel Eddine dans son laboratoire
4. Chems Eddine Chitour. Extrait de l’hommage au Professeur Aoudjhane.

Professeur Djamel Chitour dans son labo
«Nous avons le pied collé sur l’accélérateur et nous fonçons vers l’abîme», dixit Ban Ki-moun… Excellent billet sur le traitement criminel de la nature par la civilisation capitaliste et par l'Homme sur notre mère généreuse, qui me fait penser à la posture du Pr James Hansen, climatologue de la Nasa et l’un des plus grands spécialistes du changement climatique dans le monde, son livre, publié en 2009, s’intitule Storms of my grand children. The truth about the coming climate catastrophe and our last chance to save humanity. (Les tempêtes de mes petits-enfants. La vérité sur la catastrophe climatique qui s’approche et notre dernière chance pour sauver l’humanité)…
Le Pr Chitour est-il un prophète ?... Non, quelqu’un qui prétend prévoir l’avenir, comme l’oracle grec, mais dans le sens de FIN POLITICIEN PROSPECTIVISTE : celui qui attire l’attention du monde et du peuple, sur les menaces présentes et futures…. Les prévisions de notre professeur sont conditionnelles : (voici ce qui arrivera, à moins que… sauf si… Aucune fatalité : l’avenir reste ouvert), comme il l’affirme dans cet excellent papier… Chaque seconde est la porte étroite par laquelle peut venir le salut….





jeudi 24 juin 2021

1 minute de silence à nos morts

 On vient de passer plus d'1 an avec une pandémie redoutable qui a provoqué la mort de plus de 110000 habitants de France qui a rendu malade plusieurs centaines de milliers d'habitants de France dont plusieurs milliers avec des séquelles irréversibles, beaucoup se sont appauvris, d'autres se sont enrichis et encore ont escroqué l'Etat donc le peuple et bizarrement, on aurait pu imaginé un changement d'attitude des gens et au moins des politiques, bien non, rien de changé, toujours la même soif de pouvoir, toujours les mêmes haines et  les mêmes mensonges. 

Les gens ne veulent plus voter, ils n'en sont même pas conscients et plus gravement personne ne pense un instant à ce que sont devenus ces dizaines de milliers d'électeurs qui ne rataient pas une élection et qui sont peut être morts.

Alors, dans cette agitation tumultueuse, mes pensées iront à tous électeurs, soldats de la démocratie, oubliés de tous et morts en héros pour que vive la démocratie avec tous ces défauts ou malgré ses défauts.

J'observerai, dans mon coin, seul, une minute de silence.

mercredi 23 juin 2021

Après des abstentions records, nous nous devons de relever le défi du vote.

 


Ce dimanche 20 juin 2021 n'est pas à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire de la démocratie française. Nous n'avons pas de quoi être fier des scores lors de ces élections régionales et départementales du 1er tour qui furent calamiteux pour tout le monde. Pourtant, les partis politiques de droite comme de gauche y sont allés forts en terme de tractage, d'affichage, de rassemblements, émissions radios, télés. Chacun y est allé avec ses menaces, peurs et vantardises oubliant au passage, les promesses non tenues et celles annoncées et qui ne seront jamais tenues. Cette campagne soûlante avec ses cascades de solutions sans moyens, ses chiffres bidonnés et ses mensonges usés par le temps n'a pas créé de séisme au sein de la population qui est devenue blasée et qui s'en remet à peine de 3 confinements qui avec la covid19 ont laissé des traces dans les esprits.

Je suis tout de même étonné qu'aucun leader politique ait pensé à observer une minute de silence aux plus de 110 000 victimes de la covid 19 dont il reste à définir les responsabilité de l'hécatombe qui a suivi l'arrivée de la pandémie en France.

Après le 1er tour du 20 juin qui a vu les forces LR se positionner en ballotage favorable dans de nombreuses régions, c'est par une alliance qui s'impose que la gauche et les écologistes doivent espérer prendre des régions. Le RN peut dans des conditions plus que difficiles espérer une petite victoire face à LR dans une seule région dans le Sud Est. 
ça ne va pas être facile à la gauche et aux écologistes d'EELV de surmonter leurs différences même si l'exercice a déjà eu lieu lors des dernières élections dans les métropoles. Gauche et écolos savent qu'ils doivent passer par des accords pour espérer une victoire. Le grand perdant de ces élection, c'est LREM qui s'inflige une belle claque virtuelle avec des résultats calamiteux.

Si les écologistes et la gauche souhaite obtenir des victoires, il leur faut vite travailler ensemble sur les derniers jours de la campagne qui est partie en mode accéléré.

J'habite en AURA (Auvergne Rhône-Alpes) et je ne cache à personne que mon choix se porte sur la liste écolo-gauche. j'aurai préféré que EELV se présente seule mais c'était se condamner à une défaite cuisante. LREM n'est pas invité au 2nd tour en raison d'un score médiocre. Ce second tour va se jouer dans une triangulaire LR, RN et EELV-Gauche. Je souhaite juste espérer que le taux de participation augmente sensiblement. Lors du 1er tour, aucun parti n'était légitime à crier victoire, Pour le 2nd tour, je reste perplexe. 






dimanche 20 juin 2021

Dialogues en Humanité , Lyon 2, 3, 4, juillet 2021




Retrouvons-nous les 2, 3, 4 juillet au Parc de la Tête d'or à Lyon pour une nouvelle édition des Dialogues en humanité placée sous le thème « La voix aux jeunes ».

Il est d’autant plus essentiel d’écouter la jeunesse qu’elle est durement frappée par les conséquences de la pandémie. Elle est aussi rarement associée aux discussions et aux décisions alors qu’il lui revient de construire le monde de demain. D’où la nécessité d’ouvrir des espaces de parole.
Quelques grands thèmes :
Le breakdance comme levier pour favoriser une alimentation plus saine pour tous
Comment sortir de la violence et des logiques d’affrontement ?
Donner du sens à sa vie: quel sens ?
Comment rencontrer l’autre, y compris suite à la pandémie ?

Également au programme, un spectacle de théâtre-danse, fruit de la collaboration entre la compagnie Second Souffle et l’école Louis Pergaud de Vénissieux. Un travail de mémoire avec ses élèves de 11-12 ans sur l’histoire de Vénissieux, celle des migrations, de la colonisation et des luttes ouvrières depuis la Première Guerre Mondiale.

Plus d'informations à partir de ce lien: https://dialoguesenhumanite.org/



Des personnes de toutes origines, cultures, convictions et parcours de vie seront au rendez-vous lors des Dialogues en humanité (au Parc de la Tête d’Or les 2, 3 et 4 juillet 2021). Les Dialogues invite chacun.e d’entre nous à grandir en humanité en développant une citoyenneté de la terre, une société du bien vivre, dans laquelle il relève de la responsabilité collective d'être en harmonie avec la nature et où chacun.e privilégie l'entraide.

Les Dialogues en humanité s'articulent autour de quatre principes :
Simplicité,
Liberté de propos,
Écoute bienveillante et respect,
Égalité de tou.te.s devant la question humaine




dimanche 30 mai 2021

Amar Imache, héros de l'ombre


 « Bonsoir à vous Les Oubliées de notre Histoire AMAR IMACHE : Un des pères fondateur du nationalisme Algériens et de l’Etoile du Nord-Africain. Vers l'âge de 8 ou 9 ans, il entre à l'école primaire de Taguemount-Oukerrouche, village de ses grands-parents maternels, distant de 2 km environ d'Ait-Mesbah . Il émigre en France au milieu de la Première Guerre mondiale. Il y travailla dans diverses usines et entreprises : Manufacture française des pneumatiques Michelin de Clermont-Ferrand, du 30 avril au 17 novembre 1917, puis dans l'Établissement des Constructions et Armes Navales en Charente, du 6 décembre 1917 au 23 juillet 1918. En 1920, il descend dans les mines de charbon du Pas-de-Calais où il fut affecté comme mineur de fond, du 7 avril 1920 au 4 avril 1922. En 1924, il est à Paris où travaillent la majorité des ouvriers nord-africains. Ils créent un syndicat dénommé « Le Congrès des ouvriers nord-africains de la région parisienne » pour défendre les droits des Algériens, Marocains et Tunisiens. En mars 1926, ce syndicat deviendra un parti politique : l'Étoile nord-africaine qui prône la lutte pour le progrès social. Parmi les huit fondateurs : Imache, Belkacem Radjef, Si Djilani, Ahmed Yahiaoui, Rabah Moussaoui et ils élisent (Messali Hadj) à la présidence du Parti. Lors de l'assemblée générale du 28 mai 1933, Amar Imache est élu secrétaire général de l'ENA et rédacteur en chef du journal El Ouma, organe du parti, Radjef Belkacem trésorier et Si Djilani directeur du journal. Parallèlement à ses activités politiques, Amar Imache travaillait dans une usine de savons et parfums Roger & Gallet comme ouvrier spécialisé, de juin 1926 jusque vers la fin de l'année 1934. Il ne cesse de manifester dans sa démarche politique. Convaincu que ces institutions peuvent donner à l'Algérie indépendante. En novembre 1934, l'Étoile est de nouveau dissoute et ses principaux dirigeants arrêtés. Amar Imache est condamné le 5 novembre 1934 à 6 mois de prison et 2000 francs d'amende. Libéré en mai 1935, il reprend sa place au sein de l'Étoile. Il dénonce le projet Blum-Violette de 1936 selon lequel, pour libérer l'Algérie, il faut d'abord la rattacher à la France et pour être citoyen algérien, il faut d'abord être citoyen français assimilé. Il dénonce cette nouvelle entreprise de division, visant cette fois à séparer le peuple algérien de son élite. Au moment où Messali vit en exil à Genève auprès de Chekib Arslan (décembre 1935 - juin 1936), c'est Imache avec Yahiaoui, Nouira et Radjef qui dirigent l'Étoile. Au retour de Messali, une première divergence va opposer les deux hommes au cours de l'été 1936. Le conflit latent Imache-Messali qui éclate au sein du comité directeur, Il créer le 11 mars 1937, un nouveau parti : le Parti du peuple algérien (PPA). Son programme qui stipule que le PPA travaillera pour l'émancipation totale de l'Algérie sans pour cela se séparer de la France et que l'Algérie émancipée sera l'amie et l'alliée de la France, consomme la rupture entre Imache et Messali. Imache dénonce le nouveau programme en retrait par rapport à celui de l'Étoile qui revendique l'indépendance nationale. Au début des années 1940, Amar Imache est déporté en Allemagne comme prisonnier politique. En 1946, il rédige la brochure l'Heure de l'Elite dans laquelle il dénonce les évènements du 8 mai 1945 ainsi que l'attitude des intellectuels algériens (les "zélus") qui ont accepté de siéger au Palais-Bourbon. Les conditions de vie du peuple algérien (épidémie de typhus, manque de nourriture, de soins...) y sont relatées. Après quelques années de détention dans des camps de concentration, avant de rentrer définitivement en Algérie, En février 1947, Amar Imache rédige une lettre d'adieu à ses compatriotes et rentre définitivement en Algérie. Cette lettre intitulée : Lettre d'adieu aux Algériens résidant en France est un appel à l'union, à la fraternité. En 1948, Amar Imache s'est marié tardivement dans son village natal. Il rejoint durant la même année l'Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) de Ferhat Abbas jusqu'en 1951. À la même période, pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille, il occupe le poste de magasinier dans la société d'import-export Le Comptoir nord-africain Amal à Alger. Son état de santé s'étant dégradé, son médecin traitant le déclare inapte au travail avec un taux de 100 % d'incapacité permanente partielle. Il rentre dans son village natal à la veille du déclenchement de la révolution armée, où il continue néanmoins à prodiguer ses conseils aux responsables de l'ALN qui le sollicitaient. Il s’éteint le 7 février 1960, pendant le blocus alimentaire imposé par l'armée française à la population du village pour la contraindre à se rallier, laissant cinq enfants en bas âge. Merci »


https://fr.wikipedia.org/wiki/Amar_Imache


https://www.express-dz.com/2020/02/22/entretien-avec-chabane-imache-mon-pere-amar-imache-etait-un-grand-visionnaire-qui-avait-une-vue-large-et-lointaine/

dimanche 2 mai 2021

SEMAINE RÉGIONALE DES MÉMOIRES DE LA TRAITE, DE L'ESCLAVAGE ET DE LEURS ABOLITIONS

 




Semaine régionale des mémoires de la traite de l'esclavage et de leurs abolitions: lien




Le 10 mai est la journée de commémoration nationale des mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions. La Loi n° 2001-434 dite loi Christiane Taubira reconnait la traite et l’esclavage comme un crime contre l’humanité.
La semaine régionale des mémoires de la traite de l'esclavage et leurs abolitions se déroulera du 7 au 11 mai 2021 dans la Métropole de Lyon. Elle est organisée par le collectif Africa Cinquante et les associations Jeunesse Art Culture Sport et Mémoire , Synergie Outre-Mer et Crefom
Une émission table ronde sera enregistrée le 7 mai 2021 à Ville de Villeurbanne à laquelle participeront diverses personnalités qui travaillent sur ces sujets.

vendredi 30 avril 2021

Nadia Samir , Il y a 10 ans

 Nadia Samir, nous a quitté le  lundi 2 mai 2011, il y a 10 ans. C'est avec beaucoup d'émotion que je rappelle ce triste moment. Nadia a fait partie de ma famille à travers le petit écran et a fait rêver de nombreuses jeunes filles qui a travers elle, rêvaient d'être speakrine ou actrice.  Nous ne l'oublions pas .






Credit: Gamma-Rapho via Getty Images/Nacerdine ZEBAR




C'est à partir de 1984 que Nadia Samir commence à officier comme speakerine à TF1. D'abord remplaçante pour l'été, son sourire et sa douceur conquièrent le coeur des téléspectateurs, et c'est ainsi que cette Franco-algérienne demeure en poste sur La Une jusqu'en 1990. Elle est la première présentatrice d'origine maghrébine : ce statut lui vaudra de devenir la marraine de l'association Les Marianne de la diversité dès sa création. Dans les années 90, elle poursuivra sa carrière d'actrice, dont le début remonte aux années 70. Hélas ! sa disparition prématurée, en mai 2011, laisse orphelin tous les nostalgiques d'une époque où les speakerines apportaient un peu de chaleur dans la petite lucarne.

L'article suivant est extrait du Télé Poche n° 986, de janvier 1985.
tiré de "http://greniertv.over-blog.com/article-nadia-samir-106978006.html"




mardi 13 avril 2021

Mobilisation internationale contre la covid19

#ZeroCovid #zerocoviddayofaction
Mobilisation internationale ce weekend pour la mise en oeuvre d'une stratégie Zéro Covid Solidaire dans tous les pays. Texte collectif, vidéo à plusieurs voix, sans sous-titrage. Lien avec la tribune et la pétition à signer dans ce statut.
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Contre le virus et son monde, nous appelons à nous mobiliser pour une stratégie zéro covid solidaire pour sortir de cette crise.
La stratégie zéro covid solidaire :
C’est refuser l’inacceptable !
C’est refuser le darwinisme social qui sacrifie les personnes les plus fragiles !
C’est refuser les centaines morts par jour.
C’est refuser la souffrance générée par les centaines d'entrées quotidiennes en réanimation.
C'est refuser les centaines de milliers de covid long !
C’est refuser la déprogrammation d'opérations, les dépistages tardifs de cancers.
C’ est refuser cette politique d’austérité sur la santé.
Nos vies passent avant leurs profits !
C'est refuser cette vie sous cloche sans réelle vie sociale et culturelle.
C'est refuser pour nous et nos enfants les conséquences sociales, économiques et psychologiques du "vivre avec le virus".
La Stratégie Zéro covid Solidaire c'est se donner des perspectives !
Mobilisions-nous pour une stratégie « zéro covid solidaire pour sortir efficacement et rapidement de la crise sanitaire et de ses lourdes répercussions.
Rassemblons-nous pour un retour rapide à une vie digne de ce nom !
Rassemblons-nous ici, en Europe et dans le monde !
Reprenons nos vies en mains et construisons un monde solidaire, pour ne plus vivre ça, plus jamais ça !
Lien vers la tribune et la pétition sur change.org : https://blogs.mediapart.fr/.../regagnons-nos-libertes-par...
https://www.change.org/.../la-population-regagnons-nos...?

samedi 3 avril 2021

Africain et soldat du Reïch



Quand l'ennemi d'un ennemi devient un ami, on tombe sur des liaisons surprenantes terrifiantes. Cela vaut pour tout, même en politique.
Des africains chez les aryens



A la fin du 19ème siècle, l'Allemagne établit des colonies en Afrique : dans l'Ouest dans l'actuelle Namibie, au Togo, au Cameroun, en Tanzanie puis au Rwanda et au Burundi.

Plus tard, avant et après la Grande Guerre, des africains rejoignent l'Allemagne en tant qu'étudiants, artisans, anciens soldats ou petits fonctionnaires coloniaux. Des métis, fruits de l'union d'allemandes et de locaux, font également partie de ce mouvement migratoire. Ainsi en 1914, environ 1 800 noirs et métis vivent à Berlin. Néanmoins, ils sont opprimés en 1935 par les lois racistes édictées à Nuremberg : leur passeport et divers droits leur sont notamment refusés. Cependant ils peuvent continuer à vivre relativement normalement s'ils restent discrets, contrairement aux juifs. Puis en 1937, le pouvoir nazi promulgue une loi ordonnant la stérilisation forcée des métis du pays.

Lorsque l'Allemagne entre en guerre en 1939, des afro-allemands prennent les armes aux côtés du IIIe Reich. Dans son ouvrage « Sombres bourreaux », Serge Bilé revient sur certains rôles qu'ils y ont joué. L'auteur cite l'exemple de deux Réunionnais qui torturaient pour la Gestapo à Bordeaux, ou de Ewan Ngando, qui réussit à se faire enrôler dans la Wehrmacht en 1940. On peut aussi citer la Légion Arabe Libre, unité allemande nazie formée en 1941 avec des volontaires arabes du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. Des antillais se battront aussi pour Hitler, au sein de la Légion des Volontaires Français (LVF).

afro-allemand-ww2-wechmacht
Soldat afro-allemand, membre de la légion arabe libre, en septembre 1943.
(archives fédérales allemandes)









dimanche 21 mars 2021

DES COLLÉGIENS INSPIRÉS PAR LE PRINTEMPS DES POÈTES

 


Du 22 au 29 mars 2021

À l’occasion du « Printemps des poètes », cette année 2021 sur le thème, « Le Désir dans les rues de la ville », deux classes de 6e du collège Pierre Valdo invitent la poésie dans les rues de Vaulx-en-Velin.

Ces jeunes élèves vont ainsi exposer des citations choisies dans un corpus proposé par le Printemps des Poètes. Cette exposition sur la voie publique, autour du collège, donne l’occasion à tous de profiter de cette proposition poétique par le biais de l’affichage mais également avec la possibilité d’écouter les poèmes mis en voix par les élèves. Il suffit de flasher le QR Code présent sur l’affiche et vous pourrez écouter les extraits de poèmes (via l’application Izitravel, sans obligation de téléchargement).  
Retrouvez cette exposition sur la promenade Lénine (entre le Planétarium et le collège Valdo), sur l’avenue Paul-Marcellin et l’avenue Dimitrov.


Dans le cadre du chapitre dédié à la poésie dans le programme de français, les élèves ont ainsi étudié des poèmes du corpus proposé par le Printemps des poètes. Ils ont sélectionné les vers qu’ils souhaitaient voir exposés (sous forme d’affiches) dans les rues de Vaulx-en-Velin et ont participé à un atelier animé par le poète Mohammed El Amraoui (association « Dans tous les sens »).
Les enregistrements audio ont été réalisés avec et au studio de l’École des Arts.

 

Une initiative du Collège Pierre Valdo avec l’opération Le Printemps des Poètes, avec le soutien du Grand Projet de Ville de Vaulx-en-Velin.



Le Printemps des poètes

 


Et par les mots, nous serons sauvés de nos maux


« Quelle profonde inquiétude, quel désir d’autre chose, Autre chose qu’un pays, qu’un moment, qu’une vie, Quel désir, peut-être d’autres états d’âme » … Ce sont ces mots de Fernando Pessoa que l’association Printemps des Poètes, organisatrice du Printemps des Poètes, a choisi pour illustrer le thème de l’édition de 2021, le désir. Et comme il est opportun ce thème du désir, porté par l’œil de la photographe Sarah Moon, à travers une affiche évocatrice de liberté, d’échappée, d’art, de multitude… Tant de choses auxquelles nous ne goûtons plus qu’avec parcimonie, tant de choses que nous avons appris à vivre autrement, sans que jamais ne s’éteigne notre désir de les vivre pleinement.

Le Printemps des Poètes, organisé du 13 au 29 mars, commencera son parcours à Avignon, où seront réalisés des courts-métrages poétiques, où des vers s’exposeront sur la majestueuse place du Palais des Papes, parée de rouge pour l’occasion. Il s’achèvera à Arles, où une campagne d’affichage poétique sera déployée du 10 au 31 mars. Entre temps, poèmes, poètes et poésie s’inviteront dans les salles de classe, les EPHAD, les entreprises, dans les rues et dans les cœurs, à travers des concours, des ateliers, des lectures et la découverte de nouvelles plumes. Porté par les désirs tragiques de Fernando Pessoa, le désir de liberté de Rimbaud, les désirs tragiques de Shakespeare, ainsi que ceux de tous les nouveaux poètes, le Printemps des Poètes réveille nos désirs au moyen de l’art subtil presque subreptice, qu’est la poésie.

L’image d’aujourd’hui montre le manuscrit d’un sonnet en alexandrin écrit par Arthur Rimbaud, au début des années 1870. Avec le Cœur Supplicié, Les Voyelles est sans doute l’un des poèmes les plus commentés de Rimbaud. C’est Verlaine qui publiera finalement le sonnet dans la revue Lutèce, en 1883.



samedi 23 janvier 2021

YI, une voix suave, "Stuck in a Moment, Lost in a Daydream

 



"Stuck in a Moment, Lost in a Daydream (Hikikomori)" - Un nouveau Single de Yi, une chanteuse de jazz/néo-soul à la voix de contralto fabuleuse, qui s'envole ici en voix dans un titre Electronic pop à la mode de l'Europe de l'Est, surprenant par rapport à ce qu'elle fait par ailleurs et qui met le feu ! Elle y évoque son "acute social withdrawal", son retrait social aigu, son confinement permanent - lié à sa condition.





Stuck in a Moment, Lost in a Daydream



YI "Stuck in a Moment, Lost in a Daydream" ©PA74 Music Publishing (Official Audio)

"Stuck in a Moment, Lost in a Daydream" is an alternative pop track about "Hikikomori", also known as "acute social withdrawal". It is a song about an individual's total withdrawal from society and seeking extreme degrees of social isolation and confinement. This electronic pop track in C minor is melodically very catchy but dark, lyrically introspective, and heavily influenced by Japanese rock style, Russian pop music production and Western way of singing. Yi is a singer-songwriter based in Paris, France. 
She writes and sings adult contemporary music in English, French and Spanish. As a songwriter, she was a finalist in the R&B category of the 2010 UK Songwriting Contest for the song "No No No". Her song "Incandescent" is a "Commended Entry" in both jazz and retro categories of the 2020 UK Songwriting Contest. 

"Stuck in a Moment, Lost in a Daydream" est un morceau pop alternatif sur "Hikikomori", également connu sous le nom de "retrait social aigu". C'est une chanson sur le retrait total d'un individu de la société et la recherche de degrés extrêmes d'isolement social et de confinement. Ce morceau de pop électronique en ut mineur est mélodiquement très accrocheur mais sombre, introspectif lyrique et fortement influencé par le style rock japonais, la production de musique pop russe et la manière occidentale de chanter. Yi est un auteur-compositeur-interprète basé à Paris, en France.
Elle écrit et chante de la musique contemporaine pour adultes en anglais, français et espagnol. En tant qu'auteur-compositrice, elle a été finaliste dans la catégorie R&B du Concours britannique de composition de chansons 2010 pour la chanson "No No No". Sa chanson "Incandescent" est une "entrée recommandée" dans les deux catégories jazz et rétro du Concours britannique de composition de chansons 2020.




SONG CREDITS/ALBUM CREDITS:
 Author/composer: Ecclesiastes PAPONG 
Producer: Nate Sleep 
MUSIC GENRE/S: Pop, Indie Pop, Alternative Pop, Electronic Pop SOCIAL: 

New Audio - http://bit.ly/2BYq4VH