lundi 7 octobre 2019

Conférence de Mouna Hachim à Lyon





La romancière Mouna Hachim présentera son dernier roman "Les Manuscrits disparus" le 16 octobre 2019 dans le cadre d'un cours de Master (Ecrire les Modernités arabes) à l'ENS de Lyon 14h-16h à site Descartes, salle D2 128 au 15 parvis Descartes, 69007 Lyon (Métro ligne D arrêt Debourg)

Entièrement dédié aux sociétés du monde arabo-musulman, ce séminaire annuel présente des recherches, achevées ou en cours, qui abordent ce véritable creuset de nombreuses civilisations à la fois unies et variées, proches et lointaines. Dans une approche résolument pluridisciplinaire allant de la littérature à l’art, et en passant par les sciences humaines et sociales, le séminaire entend rendre compte de l’actualité éditoriale témoignant des transformations de ces sociétés et décrivant les processus, souvent heurtés, paradoxaux ou originaux, de la modernisation sociale, juridique ou politique. Les discours des penseurs de ces modernités (M. Arkoun, al-Jabri, etc.) nourrissent également les discussions internes à ce séminaire, et sont mobilisées pour mettre en perspective le va-etvient permanent entre le passé et le présent, la tradition et la création, l’ancien et le moderne.

Ce séminaire est soutenu par le LabEx COMOD, et fait l’objet d’une validation de crédits dans le cadre du Master d’Etudes Moyen-Orientales.



https://www.facebook.com/events/452013512083325/






Résumé :
Musulmans évangélisés de force depuis le règne des Rois Catholiques, les Morisques inquiétèrent très vite les autorités espagnoles, leur foi récente paraissant sujette à caution et leurs particularismes culturels, inassimilables. De là, Philippe III décida, près d’un siècle plus tard, l’expulsion massive de ces « nouveaux chrétiens » de ses terres.

Survient le Morisque Ahmed Al-Hajari, alias Diego Bajarano, héros de ce roman historique.
Né en Andalousie aux alentours de 1568, exilé à Marrakech, il est envoyé en ambassade en France et aux Pays-Bas. Sa mission ? Faire que ces pays accordent la sécurité et l’aide aux Morisques sur les routes de l’exode pendant que sa terre d’accueil marocaine était en pleine guerre civile consécutive à la mort du puissant sultan Al-Mansour.
Son action fut guidée par la traduction à Grenade de manuscrits bouleversants qui, non contents d’exalter la dualité des mondes, prônaient la quête d’une symbiose, tel un écho au cardinal Nicolas de Cues disant en 1453 : « Il n’y a qu’une seule religion avec des rites différents ».


Née au Maroc, essayiste et romancière, Mouna Hachim nous offre, à travers cette fresque fondée sur des événements et des personnages réels, en résonance avec les crises migratoires de notre temps, un roman où s’entremêlent les rêves et les désillusions, la guerre et la paix, la souffrance et l’amour.



samedi 5 octobre 2019

17 octobre 1961. Souvenir contre l'oubli




Jeudi 17 octobre 2019, à 18 heures.

Monument des Droits de l’Homme et Espace Jacques Commaret (Centre culturel Charlie Chaplin), place de la Nation à Vaulx-en-Velin.

La cérémonie sera suivie d’un temps convivial.

Projection du documentaire « Frantz Fanon, une vie, un combat, une oeuvre… », à 20 heures, au cinéma Les Amphis, rue Pierre-Cot à Vaulx-en-Velin.


Film et débat en présence du réalisateur Cheikh DJEMAÏ.

58 ième anniversaire des massacres du 17 octobre 1961 à Paris. 

Hommage à Frantz Fanon, défenseur "des damnés de la terre". 





C’est l’évocation d’une vie aussi brève que dense. Une rencontre avec une pensée fulgurante, celle de Frantz Fanon, médecin psychiatre, d’origine antillaise, qui va penser l’aliénation du peuple noir. C’est l’évocation d’un homme de réflexion qui refuse de fermer les yeux, de l’homme d’action qui s’est dévoué corps et âme pour la lutte de libération du peuple algérien et qui deviendra par son engagement politique, son combat, et ses écrits, l’une des figures de la lutte anticolonialiste.
Avant d’être emporté à l’age de 36 ans par une grave maladie (une leucémie, le 6 décembre 1961), loin de sa Martinique antillaise.



liens: 

mercredi 2 octobre 2019

La répression contre le Hirak fait de nouvelles victimes.





Il n'y a aucune preuve . On se croirait à l'époque stalinienne et celle d'hassan2 quand on accusait de tout et de rien pour taire l'opposition. On a voulu en faire un exemple pour ceux et celles qui l'ouvriraient. La réaction des intellectuels n'a pas été à hauteur de ce procès, ils risquent de le payer très cher. Et à celles et ceux qui se réjouissaient du sort réservé à Madame Hajar Raissouni, vous serez les prochains sur la liste sauf si vous passez votre vie à vous écraser. 

Si Madame Hajar Raissouni a été condamnée à 1 an ferme pour un supposé avortement non prouvé et non reconnu par l'accusée, il y a dans ce procès ubuesque plusieurs victimes collatérales. 

-Rifaat al-Amine: le compagnon, 1 an ferme

-Mohamed Jamal Belkziz: le gynécologue obstétricien, 2 ans ferme et 2 ans d'interdiction d'exercer après les 2 ans ferme

-Mohamed Baba: l'anesthésiste, 1an sursis

-Meryem Azalmat: la secrétaire médicale, 8 mois sursis



Ils sont d'abord venus chercher les



Cet article s'adresse à tous ceux qui ont soutenu l'accession du dictateur Sissi en Egypte, qui soutiennent le dictateur Assad de Syrie et qui au Maroc se réjouissent de l'incarcération de la journaliste Hajar Raissouni.

La lutte pour la liberté, contre la corruption, l'injustice et l'intolérance doit être menée sans discrimination. Il n'y a pas de quoi se réjouir quand un homme ou une femme est victime d'injustice.




First they came for the Socialists, and I did not speak out

Because I was not a Socialist.

Then they came for the Trade Unionists, and I did not speak out

Because I was not a Trade Unionist.

Then they came for the Jews, and I did not speak out

Because I was not a Jew.

Then they came for me—and there was no one left to speak for me



Ils sont d'abord venus chercher les socialistes, et je n'ai rien dit

Parce que je n'étais pas socialiste

Puis ils sont venus chercher les syndicalistes, et je n'ai rien dit

Parce que je n'étais pas syndicaliste

Puis ils sont venus chercher les Juifs, et je n'ai rien dit

Parce que je n'étais pas juif

Puis ils sont venus me chercher, et il ne restait plus personne pour me défendre.










L'auteur Niemöller était anti-communiste et a initialement soutenu l'accession au pouvoir d'Adolf Hitler. Il se désillusionne avec les propos de Hitler sur la suprématie de l'État sur la religion, et finit par diriger un groupe de religieux opposants au régime. En 1937 il est arrêté et enfermé aux camps de concentration de Oranienburg-Sachsenhausen et Dachau. Il est libéré en 1945 par les Alliés. Il continue sa carrière de pasteur en Allemagne et devient l'une des voix prépondérantes pour la repentance et la réconciliation après la Seconde Guerre mondiale. Sa déclaration, parfois présentée sous forme de poème, est fréquemment citée pour dénoncer les dangers de l'apathie politique.






Ce post s'adresse à tous ceux qui ont soutenu l'accession du dictateur Sissi en Egypte, qui soutiennent le dictateur Assad de Syrie et qui au Maroc se réjouissent de l'incarcération de la journaliste Hajar Raissouni.






La lutte pour la liberté, contre la corruption, l'injustice et l'intolérance doit être menée sans discrimination. Il n'y a pas de quoi se réjouir quand un homme ou une femme est victime d'injustice.