Celle-ci est identifiée comme étant la station balnéaire de Sanriku, dans le nord-est du pays.
Un témoin fonctionaire de Sanriku témoigne ici sur le tsunami du 11 mars voici le texte du témoignage.
Jinichi Sasaki, aujourd’hui âgé de 48 ans, était un fonctionnaire de l’éducation nationale du Japon, en charge de la formation continue dans le quartier de Shizugawa à Minami-Sanriku dans la préfecture de Miyagi. Il était encore à son bureau quand le tremblement de terre de magnitude 9 a secoué la région le vendredi 11 mars.
Appliquant les procédures d’urgence en pareil cas, il a sauté dans sa voiture et est parti fermer une vanne sur une digue à 5km de là en prévision du tsunami annoncé.
Ceci fait, il est reparti en voiture vers le collège communal de Tokura, qui était prévu servir de centre d’évacuation. Mais à peine avait-il parcouru deux cents mètres sur la route 398 qu’il a vu l’eau commencer à passer par-dessus la chaussée devant lui. Jinichi Sasaki a alors fait demi-tour dans l’espoir d’y échapper, mais il a vite vu que l’eau arrivait aussi de cette direction. « C’est peut-être la fin » s’est-il dit.
Il a alors tourné en direction de la mer, tout en sachant qu’il risquait d’y mourir. Effectivement, il a été très rapidement englouti par le mur d’eau du tsunami. Une énorme vague noire chargée de bois et de débris a submergé sa voiture. Tout est devenu sombre. La voiture a résisté quelque temps au tumulte des flots tourbillonnants et aux dangereux objets flottants qu’ils charriaient.
Mais cela n’a duré qu’un temps : bientôt sa voiture s’est mise à flotter, s’est retrouvée le nez en bas à cause du poids du moteur, et l’eau a commencé à y pénétrer. Jinichi a alors tenté de s’échapper, mais en vain : il n’arrivait pas à ouvrir la portière. Au moment où il commençait à comprendre qu’il allait finir noyé, un poteau de bois a pulvérisé la vitre arrière de sa voiture. Il a rapidement escaladé l’intérieur de l’auto, se dressant debout sur les appuie-tête avant, vers la lumière qu’il entrevoyait par la lunette arrière brisée.
Il a ainsi tenté de s’extirper du véhicule pendant un moment, tandis que ce dernier était ballotté par les vagues, toujours le nez en bas et en train de couler. Il allait perdre tout espoir quand il a entendu un homme lui crier depuis le deuxième étage d’un immeuble : « cramponnez-vous au pneu ! »
Jinichi a essayé d’attraper le pneu mais n’a pas pu l’atteindre.
C’est alors qu’il a aperçu un câble électrique qui pendait à côté de sa voiture. Sachant que c’était sa dernière chance, il l’a attrapé et s’y est agrippé. Le câble l’a tiré hors de la voiture emportée par le flot. En retombant dans l’eau pendu à son câble, Jinichi s’est retrouvé submergé d’eau boueuse, a bu la tasse et a perdu connaissance.
Il est revenu à lui un moment plus tard. Quelqu’un lui tapait sur l’épaule : « Vous êtes sauvé. Vous vous en êtes tiré » lui dit l’homme. « Allez en haut de la colline avant l’arrivée du deuxième train de vagues. »
Appliquant les procédures d’urgence en pareil cas, il a sauté dans sa voiture et est parti fermer une vanne sur une digue à 5km de là en prévision du tsunami annoncé.
Ceci fait, il est reparti en voiture vers le collège communal de Tokura, qui était prévu servir de centre d’évacuation. Mais à peine avait-il parcouru deux cents mètres sur la route 398 qu’il a vu l’eau commencer à passer par-dessus la chaussée devant lui. Jinichi Sasaki a alors fait demi-tour dans l’espoir d’y échapper, mais il a vite vu que l’eau arrivait aussi de cette direction. « C’est peut-être la fin » s’est-il dit.
Il a alors tourné en direction de la mer, tout en sachant qu’il risquait d’y mourir. Effectivement, il a été très rapidement englouti par le mur d’eau du tsunami. Une énorme vague noire chargée de bois et de débris a submergé sa voiture. Tout est devenu sombre. La voiture a résisté quelque temps au tumulte des flots tourbillonnants et aux dangereux objets flottants qu’ils charriaient.
Mais cela n’a duré qu’un temps : bientôt sa voiture s’est mise à flotter, s’est retrouvée le nez en bas à cause du poids du moteur, et l’eau a commencé à y pénétrer. Jinichi a alors tenté de s’échapper, mais en vain : il n’arrivait pas à ouvrir la portière. Au moment où il commençait à comprendre qu’il allait finir noyé, un poteau de bois a pulvérisé la vitre arrière de sa voiture. Il a rapidement escaladé l’intérieur de l’auto, se dressant debout sur les appuie-tête avant, vers la lumière qu’il entrevoyait par la lunette arrière brisée.
Il a ainsi tenté de s’extirper du véhicule pendant un moment, tandis que ce dernier était ballotté par les vagues, toujours le nez en bas et en train de couler. Il allait perdre tout espoir quand il a entendu un homme lui crier depuis le deuxième étage d’un immeuble : « cramponnez-vous au pneu ! »
Jinichi a essayé d’attraper le pneu mais n’a pas pu l’atteindre.
C’est alors qu’il a aperçu un câble électrique qui pendait à côté de sa voiture. Sachant que c’était sa dernière chance, il l’a attrapé et s’y est agrippé. Le câble l’a tiré hors de la voiture emportée par le flot. En retombant dans l’eau pendu à son câble, Jinichi s’est retrouvé submergé d’eau boueuse, a bu la tasse et a perdu connaissance.
Il est revenu à lui un moment plus tard. Quelqu’un lui tapait sur l’épaule : « Vous êtes sauvé. Vous vous en êtes tiré » lui dit l’homme. « Allez en haut de la colline avant l’arrivée du deuxième train de vagues. »
En marchant vers le sommet de la colline de 30 mètres, Jinichi Sasaki s’est rendu compte qu’il avait eu beaucoup de chance : il n’avait que quelques égratignures aux mains.
« J’ai eu de la chance de survivre » se dit-il. « Maintenant je dois aider les autres. » Sans montrer la fatigue qu’il n’a pas manqué d’éprouver, Jinichi Sasaki s’est rendu à un centre d’évacuation où des gens avaient besoin d’aide.
« J’ai eu de la chance de survivre » se dit-il. « Maintenant je dois aider les autres. » Sans montrer la fatigue qu’il n’a pas manqué d’éprouver, Jinichi Sasaki s’est rendu à un centre d’évacuation où des gens avaient besoin d’aide.
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Voici d'autres vidéos sous d'autres angles qui montrent la puissance de ce tusnami et surtout la surprise des habitants dont certains dans le film qui va suivre vont être happés par la mort.
Il serait trop long d'aborder tous les documents liés à cette catastrophe. j'ai fait le choix de ne parler que de cette ville tout en respectant le deuil du peuple Japonais et en m'excusant de ne pas aborder toutes les régions meurtries. Il est surprenant à la vision apocalyptique de ces images, des mesures immédiates n'aient pas été prises pour évacuer les populations des zones à risque d'autant plus que des tsunamis se sont déjà produits et dans cette région même. Voici un lien qui en parle lien1, lien2
Pour les habitants de cette ville, le drame est effroyable. Près de la moitié de la population a disparu. A regarder ici
La ville avant le drame : lien3
Pour les habitants de cette ville, le drame est effroyable. Près de la moitié de la population a disparu. A regarder ici
La ville avant le drame : lien3
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