vendredi 18 avril 2014

Une élection algérienne qui donne la nausée

J'ai envie de démarrer mon article avec cette citation :

"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité
ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux."
Benjamin Franklin


Permalien de l'image intégréeJe cite cette référence et je me dis que le peuple algérien perd tout et sur toute la ligne.

Il n'a aucune liberté, aucune sécurité et même pas de dignité. Il accepte de subir la tonte quotidienne en peuple de moutons servile. J'ai l'impression que la révolution avait été menée pour rien. nous avons bouté les colonisateurs européens pour les remplacer par des colonisateurs locaux.


Répugnant, cette joie hypocrite des supporters de l'absent sur chaise roulante qui brigue un 4 ième mandat sans briller et qui à l'image d'un pays qui avance en reculons condamne le pays à voir le train du progrès lui passer sous le nez..

j'ai refusé de participer à cette mascarade électorale dont le gagnant était d'avance connu. J'ai refusé de me prêter à cette farce où la fraude a été le vrai décideur plus que les abstentionnistes.
Je ne sais pas si ce fut une bonne chose que des candidats se soient présentés face à Abdelaziz Bouteflika.
Ils espéraient quoi ? faire jeu égal , démontrer que les élections sont falsifiées ou donner une légitimité à ce scrutin.

Les élections algériennes même si elles ne sont pas comme celles d'antan quand on annonçait des scores vertigineux qui frisaient les 100% et qui donnaient l'impression que même les morts votaient. Aujourd'hui, on essaye de donner aux élections algériennes, un semblant de légitimité en annonçant des participations à 75 % ou même à 52 % . Quelque soit la manière, le résultat sera le même que le peuple vote x ou y, il aura z.
J'aurai préféré à ce moment là une vraie dictature qu'une démocratie de cocus. 

Le responsable d'un bureau de vote à Trappes (Yvelines ) embarque une urne dans son véhicule personnel


Un exemple sur l'art et la manière d'être pris pour un con quand on est algérien.





Le responsable d'un bureau de vote à Trappes (Yvelines ) embarque une urne dans son véhicule personnel

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