La liberté d'expression a toujours été à 2 vitesses. Bon nombre semble l'avoir oublié.
Cette liberté est systématiquement évoquée quand il s'agit de taper du musulman, l'islam en général ainsi que les personnages représentatifs en général. A vrai dire, on offre une large liberté d'injures ,de provocation, d'humiliation concernant les religions mais malheur pourtant quand on s'en prend à des êtres vivants et encore , il arrive parfois que certains jouent avec le feu et on a du mal à savoir où commence l'injure et ou se termine la liberté d'expression. quand l'injure est considérée comme privée et quand elle fait l'objet d'une démarche publique. rien n'est clair et la justice semble à ce niveau ressembler à la roulette russe.
Etudions quelques faits.
Premier fait :http://www.20minutes.fr/medias/824492-mathieu-kassovitz-obtient-condamnation-blogueur-jdd-injure-publique
“Plus un mensonge est gros, plus il passe”», avait écrit le blogueur Lilian Massoulier après une émission où Mathieu Kassowitz exprimait ses doutes sur les attentats u 11 septembre.
Pour la justice, le blogueur a dépassé «les limites autorisées de la liberté d’expression»
Lilian Massoulier est ainsi condamné à une amende de 1.000 euros avec sursis, à verser un euro de dommages et intérêts à Mathieu Kassovitz, et à payer les frais de justice qui s’élèvent à 1.500 euros.
Comme Mathieu Kassowitz , j'ai des doutes sur les attentats du 11 septembre mais je trouve personnellement abusif cette plainte à l'encontre de ce blogueur qui se croyait couvert par la liberté d'expression et je suis assez surpris de constater que les condamnations sont diverses.
Ainsi et en revanche, Jean-Luc Hees, directeur de la publication de France Info, et Patrice Bertin, journaliste pour la station de radio qui avait qualifié Mathieu Kassovitz de «révisionniste», ont été relaxés. A l’instar de Marc Feuillée, directeur de la publication de lexpress.fr et du journaliste du site Renaud Revel, qui avait comparé le réalisateur à l’historien révisionniste Robert Faurisson.
Essayons de décrypter un peu les termes et intéressons nous au mot qui ait vibrer les tribunaux: insulte
On parle d'injure privée et d'injure publique et les mots ne revêtent pas toujours le même sens.
Une injure est une parole offensante adressée à une personne dans le but de la blesser délibérément, en cherchant à l'atteindre dans son honneur et sa dignité. Une insulte, quasi-synonyme d'injure, est cependant considérée comme une injure moins grave. Une injure grave est un outrage. Définition wikipédia .
Second fait: la diffamation
http://www.francesoir.fr/actualite/justice/blogueur-condamne-pour-rumeurs-aubry-fait-appel-157154.html
En résumé, on n'est pas libre de grand chose et qu'à trop se frotter à plus fort que soi, on risque d'y laisser des plumes. Il est clair qu'on risque plus une amende en rance que de l'emprisonnement comme en Egypte où un homme a été condamné à 3 ans e prison ferme alors qu'en France, il ne risquait pas grand chose. Comme quoi la justice peut varier 'un état à l'autre. http://www.france24.com/fr/20110413-2011-04-13-1140-wb-fr-le-net
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