dimanche 22 juillet 2012

Denver: le massacre de trop

Personne ne s'y attendait mais personne ne s'attend jamais au pire et pourtant après les faits, les spécialistes en meurtres de masses se sont penchés sur le problème et sont partis sur une tentative d'explication..
Une tentative parce que personne ne peut accepter que ce qui s'est passé dans le complexe cinématographique d'Aurora  ' Denver- Colorado - USA 'ne puisse pas être le fait d'un déséquilibré ou un terroriste fanatisé.
On a donc cherché, fouillé dans sa vie. Un étudiant sans casier, brillant, membre d'aucune organisation politique ou religieuse mais on a découvert un fait majeur. C'est un solitaire, un aigri, pas de petite copine, pas d'amis, un reclus, un homme qui malgré de brillantes études n'a pas le job qu'il faut. Pour nos grands spécialistes, ils ont enfin trouvé. Ouf, le lobby des marchands d'armes est sauvé. Ce n'est pas la vente d'armes qui est en cause dans ce massacre qui a fait dans le cadre d'un bilan provisoire 12 mors et près de 60 blessés dont plusieurs entre la vie et la mort. On interdira pas non plus le port d'armes qui est inscrit dans la constitution américaine et on implantera pas des détecteurs à l'entrée de chaque lieu public alors que parce qu'un mec avait pris l'avion avec des explosifs cachés dans une paire de chaussure, l'obligation a été faite à l'échelle internationale de  tout vérifier et d'interdire même une petite bouteille d'eau inoffensive. 
Mais l'Amérique, c'est l'Amérique. On va faire des prières, on a même mis les drapeaux en berne pour 3 jours et annulé les meetings politiques, on fera un film comme pour Colombine mais on ne touchera jamais à la sacro sainte constitution américaine qui autorise tout citoyen américain à détenir une arme à feu.
Ces armes tuent et en quantité industrielle mais le lobby des marchands d'armes  ( National Rifle Association ) est puissant et influent .

La vente d'armes en chiffre à travers cet articledonne l'idée de l'ampleur du phénomène.

Les effets de ces armes sont mesurables aussi.

les Etats-Unis détiennent le record du taux de mortalité par armes à feu dans les zones hors conflits. Si l’on prend en compte le total des morts par armes à feu aux Etats-Unis en 2003, on recense 30.242 victimes (soit 83 par jour) répartis comme suit : 17.108 suicides, 11.829 homicides et 762 tirs non-intentionnels ou accidentels.
Douze fois plus d'homicides par arme à feu aux Etats-Unis qu'en Europe

Mais revenons à ce massacre.

Lieu: cinéma dans la localité d'Aurora près de Denver 'Colorado USA'

Date: nuit du 19 au 20 juillet 2012 vers minuit.

Contexte de la scène du crime: La tragédie s’est déroulée lors de l’avant-première du dernier Batman, “The Dark Night rises”. Un des films les plus attendus de l’année

 Les faits reportés par la police et les témoins:  C'est au milieu d’une scène de fusillade que James Holmes, le tireur pas fou a fait feu. " à ne pas confondre avec Sherlock Holmes ou un proche de Katie Holmes. Il se comportait comme le personnage du film, le joker.







On essaye de s'expliquer ce carnage en plongeant dans le passé du jeune homme James Holmes mais essayera t-on de s'intéresser à l'influence du monde virtuel sur des êtres en mal de reconnaissance ou a t-on peur de mettre le doigt sur un problème connu mais qu'on ne souhaite pas étaler et qui est le phénomène médiatique qui propulse en avant sur la scène mondiale de parfaits inconnus qui par leur geste se retrouvent sur tous les projecteurs de la planète alors qu'ils vivaient reclus


Une vidéo où on peut voir le tueur quand il avait 18 ans. Des comme lui, ils sont légion.

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et un petit poème de mon cru pour boucler cet article


DENVER, l'enfer
d'un monde à l'envers
ou avec des armes de guerre
un homme a réglé son affaire
en mettant des gens à terre.
ça ne s'est pas passé dans un concert
mais lors d'une première
d'un film où le joker
a pris tout le monde de revers.
En mariant le virtuel et le réel,
Il a créé le sensationnel
en se moquant du Dieu éternel
et entrant dans d'inutiles querelles.
Ce n'est pas une bonne nouvelle
surtout qu'il devait y avoir des étincelles.
Aujourd'hui Sur les morts, les familles veillent
et demain on continuera à tirer à balles réelles
en s'imaginant vivre dans un monde virtuel


suite de l'article plus tard dans la nuit

Seule la loi peut organiser la vie de la communauté, car elle change et évolue avec les changements et les évolutions des sociétés.

Aujourd'hui, j'ai eu envie de partager sur mon blog cet excellent article qui appelle à la réflexion de manière posée de la journaliste Sanaa El Aji dont le site personnel est http://www.sanaa-elaji.com/chronique-fr/la-laicite-voila-la-vraie-solution-par-sanaa-el-aji/


Je publie l'intégralité non seulement parce que j'apprécie la teneur de l'article et parce que cet article mérite d'être partagé à un auditoire plus large.

« Il ne s’agit pas d’un conflit entre musulmans et non musulmans, mais d’un antagonisme entre les laïcs et ceux qui veulent intégrer la religion dans tous les détails de la vie courante ». Ainsi s’exprimait un ami imprégné des valeurs humaines et humanistes, dans leur sens le plus large ; un ami dont j’ai lu le message plusieurs fois, encore et encore. Il est vrai que le débat aujourd’hui en cours sur les libertés individuelles, sexuelles et de conscience pourrait prendre l’allure d’un conflit entre « une bande d’athées-mécréants-libertins-ennemis de l’islam » et des musulmans croyants qui ne seraient animés que par la défense pure de valeurs encore plus pures…
Mais les choses ne sont pas aussi simples ni faciles. Je ne pense pas que l’existence soit blanche ou noire car dans toutes les affaires de la vie humaine, en politique comme en sexualité ou encore dans le domaine de la connaissance, une longue palette de tons gris se superpose. On ne peut diviser les sociétés en mécréants et en croyants car entre les deux évoluent tout un ensemble de convictions et de pratiques…
Mais aujourd’hui, et davantage qu’hier, je reste persuadée que la laïcité est LA solution. Séparer la religion de la politique et de l’espace public. C’est là la voie unique et vraie pour dépasser cet extraordinaire enchevêtrement d’hypocrisie, de mensonge à soi et de volonté d’étouffer les libertés de l’Autre. Et le résultat est qu’aujourd’hui de très larges franges de la population préfèrent composer avec la religion pour se préserver un minimum de sérénité et pour offrir une image « respectable » de soi aux autres.
Parmi tous ceux qui se sont élevés contre Mokhtar Larhzioui, combien sont-ils qui, sans hypocrisie et sans dissimulation, n’ont jamais entretenu une relation sexuelle en dehors du cadre conjugal ? Si c’est le respect des préceptes religieux qui les animent, alors la réponse devrait être « tous », sans aucune marge d’erreur possible. Ce qui importe, en définitive, est-ce l’observation des enseignements de la religion ou alors, simplement, la préservation de « l’honneur » de la sœur ?… et à travers tout ce bruit et toute cette intimidation, l’objectif ne serait-il pas une simple recherche de sérénité et du besoin de se présenter sous son meilleur jour à l’Autre ?
Réfléchissons aussi à tous ceux qui se retiennent de consommer des boissons alcoolisées quarante jours avant le début du mois de ramadan… Où donc ont-ils été chercher cette fatwa ? Interrogé, l’un d’eux m’a répondu que la raison résidait dans le fait que l’alcool reste dans le sang quarante jours après en avoir consommé, d’où le fait de cesser de boire des alcools autant de jours avant le mois du jeûne. Mon interlocuteur a ajouté que cela a été scientifiquement établi. Mon propos ici n’est pas de discuter sur la licité ou non de l’alcool, mais plutôt de ces accommodements que les gens se trouvent avec certaines questions. D’abord, et pour revenir sur l’aspect scientifique avancé par notre ami, l’argument n’est pas valable. En effet, l’alcool est éliminé du corps quelques heures seulement après sa consommation… dans le cas contraire, imaginons cette personne qui a bu quelque vin ou un peu de bière et qui, dix jours après, soumis à un alcootest au Maroc ou ailleurs, découvre que son taux d’alcoolémie reste élevé… Serait-ce à dire que toute personne qui aurait ingéré de l’alcool ne pourrait plus conduire de voiture pendant une période de quarante jours ? Cela ne semble pas très logique… et nous parlons ici le langage du droit et de la science. Ainsi donc, se priver de la consommation d’alcools quarante jours avant le début du ramadan autoriserait-il finalement à en prendre les autres mois de l’année ? Cela rendrait-il l’alcool licite les autres jours, en dehors de ramadan et des quarante jours qui le précèdent ? Laissons la question ouverte…
Le problème est que toutes ces questions, en définitive, se réduisent à la suivante : « Es-tu musulman, ou non ? », « es-tu contre l’islam, ou en sa faveur ? ». Une scène me revient à l’esprit, une scène où l’on voit à la télévision la lutte du peuple égyptien. Sur la place Tahrir, un manifestant brandissait le drapeau saoudien, et voilà qu’une jeune Egyptienne l’aborde pour lui faire remarquer qu’il ne s’agissait pas là de l’étendard de l’islam, mais des couleurs d’un autre pays, simplement, et qu’il lui serait plus indiqué de porter les couleurs de l’Egypte. L’homme avait alors eu cette réponse on ne peut plus simpliste : « Es-tu musulmane ou non ?… Parfois, il m’arrive de me demander si cette question n’est pas devenue l’argument suprême de ceux qui n’ont aucun autre argument…
Il ne s’agit donc pas d’un antagonisme entre ceux qui veulent l’application de l’islam et ceux qui la refusent. Il ne s’agit pas non plus d’un conflit entre croyants et mécréants, non… Nous sommes ici face à une véritable lutte entre ceux qui veulent imposer les enseignements de la religion dans tous les aspects de la vie (du moins dans les discours et les professions de foi, car la réalité est toute autre), et ceux qui considèrent que le fait religieux, pour nécessaire qu’il soit, relève de la sphère personnelle, individuelle, privée… Il est impossible d’imposer la foi et la croyance aux gens ; seule la loi doit pouvoir organiser l’existence et la coexistence des individus, car la loi évolue avec les changements des sociétés, les accompagnent, les épousent. Car la loi est une création humaine, le droit est le fait de l’Homme, et qu’en conséquence, il n’est ni intangible ni immuable. Et bien évidemment, de même que la loi confère aux individus le plein droit de ne pas respecter les obligations religieuses et de mener leurs existences comme ils l’entendent, cette même loi doit pouvoir donner aux gens, minoritaires soient-ils ou majoritaires, le droit de pratiquer leurs fois et leurs cultes comme ils le souhaitent, sûrement et assurément.
Il s’agit là, en effet, d’une solution qui rendrait les individus responsables de leurs actes, de leurs choix, de leurs comportements et de leurs convictions.
Sanaa El Aji

jeudi 19 juillet 2012

La matière grise n'a pas de nationalité

A un moment fort de l'histoire de France où on sort d'une période de turbulences identitaires au cours de laquelle on a voulu  démontrer que n'était pas Français qui veut et qu'il fallait montrer patte blanche pour mériter sa place dans l'hexagone, il est bon de montrer que la science a toujours su en bonne intelligence profiter du savoir d'où qu'il vient pour progresser et aller de l'avant. Pour prolonger mon propos , j'ai voulu m'appuyer sur une scientifique inconnue du public. 

Elle s'appelle Samira Hassani et elle fait partie de l'équipe scientifique qui a découverte le Boson de Higgs. le 4 juillet 2012. Une découverte très importante sur le plan scientifique qui confirme une théorie énoncée près de quarante plus tôt.


Samira Hassani est une chercheuse marocaine de 38 ans. Elle s'est confiée lors d'un interview exclusif au journaliste du Courrier de l'Atlas   lien de l'entretien ici


Le Courrier de l’Atlas : Comment avez-vous vécu la journée du 4 juillet ?
Dr Samira Hassani : C’est une journée historique, l’aboutissement de 20 ans d’efforts pendant lesquelles plus de 3 000 chercheurs ont collaboré. Pour ma part, cela fait 13 ans que je traque le boson de Higgs, qui explique l’origine de la masse de l’ensemble des particules élémentaires, lors du Big Bang. Dans ce que nous appelons le Modèle Standard, l’équivalent en physique de la théorie de l’évolution, l’existence de plusieurs particules avaient été prédites depuis 40 ans. Nous les avons toutes découvertes, à l’exception du boson de Higgs qui est un élément central du Modèle. C’est désormais chose faite !
 
Quelles sont les implications de votre découverte ?
Notre espoir est de voir cette découverte aboutir sur d’autres avancées, découvrir de nouvelles particules qui expliqueraient des phénomènes encore mal compris comme la matière noire. Cela demandera beaucoup de travail pour déterminer les caractéristiques du boson que nous avons découvert, mais je suis déterminée à continuer sur cette voie, de même que mes collègues du Cern. Participer à ces recherches est une aventure unique dans la vie d’un physicien.
 
Vous êtes l’une des rares Maghrébines de la communauté scientifique internationale, ce ne devait pas être facile tous les jours…
En effet ! En tant que femme, j’ai dû redoubler d’efforts pour que mon travail soit reconnu. Les nuits qui ne finissent pas, les sacrifices sur sa vie privée,… Tout cela fait partie de ma vie de chercheur. Ce qui est merveilleux, c’est de voir le respect de vos efforts dans le regard de vos collègues. Abstraction faite de toute considération portant sur l’origine ou le sexe, je suis avant tout reconnue en tant que scientifique. La matière grise n’a pas de nationalité…
 
Vous êtes également un pur produit de l’enseignement marocain…
Tout à fait, j’ai fait l’ensemble de mes études à Oujda. Au début, j’étais plus attirée par les mathématiques que par la physique, mais j’ai tout de même choisi cette filière parce que toutes mes copines de bac s’y étaient inscrites ! J’y ai pris goût et ai décidé de me lancer dans la recherche, au plus grand dam de mon entourage qui me conseillait de devenir prof de physique dans un collège… et de me marier ! J’ai décroché un DEA en physique des particules en 1999, et mes bons résultats m’ont valu une bourse de mérite du CNRS, ce qui m’a permis de poursuivre ma thèse de doctorat au sein du laboratoire de l’accélérateur linéaire d’Orsay, en France. Depuis 2004, j’occupe un poste de responsabilité au sein du Commissariat à l’Energie Atomique, parallèlement à mes recherches. Ma formation au sein de l’université marocaine m’a permis de m’intégrer facilement au sein de la communauté scientifique internationale et pour cela, je serai éternellement reconnaissante à mon pays.
 
Pourtant, le Maroc n’est pas vraiment réputé en matière de recherche scientifique…
C’est malheureusement vrai ! Après mon DEA, moi-même ainsi que mes camarades de promotion, nous nous sommes tous retrouvés en Europe. Un groupe de six personnes brillantes, contraintes d’émigrer parce qu’il n’y avait plus de débouchés pour nous au Maroc, excepté l’enseignement. C’est d’autant plus dommage que, pour rester pragmatique, notre formation a été financée par l’argent du contribuable marocain. Au bout du compte, d’autres pays font appel à nos compétences, mais pas le nôtre… D’ailleurs, je ne suis pas la seule Marocaine à avoir travaillé sur le boson de Higgs. D’autres compatriotes y ont travaillé depuis des laboratoires basés à Taiwan et en Espagne.
 
Comment percevez-vous les récents changements survenus au Maghreb ?
Il est certain qu’il existe une réelle dynamique, notamment au Maroc que je connais bien. Maintenant, il faut savoir se focaliser sur les priorités et aller de l’avant.
 
Sauf que le débat public est souvent accaparé par des questions en rapport avec la religion…
Débattre de religion est tout à fait légitime dans des sociétés comme la nôtre. Mais il ne faut pas que cela monopolise toute notre attention. La religion sert parfois de paravent à des individus sans scrupules, qui essaient de détourner l’attention du public des vrais problèmes. Mais ce qui me choque, c’est quand des gens vous bloquent dans une discussion en avançant des arguments religieux, un peu comme s’ils se cachaient derrière la religion pour ne pas avoir à réfléchir. L’Islam fait partie de notre identité, mais il faut aussi s’investir dans d’autres pans de la vie…
Zakaria Boulahya




Pour en savoir plus sur cette découverte exceptionnelle des lectures s'imposent.
La première est: http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/07/04/le-boson-de-higgs-decouvert-avec-99-9999-de-certitude_1728737_1650684.html  








La victoire pour le peuple syrien est proche

Ce mercredi matin en me levant et en apprenant l'attentat perpétré contre la direction de la sécurité syrienne qui provoqua une hécatombe au sein de l'exécutif syrien, je ne m'attendais pas à ce que l'actualité syrienne prenne le dessus durant toute la journée. non seulement, elle occupa tout mon temps mais encore cette nuit , j'ai du mal à fermer en écoutant les dépêches dont cette dernière: l'aéroport de Damas est bombardé et que le dictateur syrien serait blessé et en fuite vers Lattakia.
alors que le Ramadhan démarre après demain, il semble que les carottes soient cuites pour le clan ASSAD et le parti baas syrien. Bashar aurait dû mieux écouter Khadafi  qui après la mort de Saadam Hussein avait dit que leur tour viendra.. Les forces de Bashar continuent à tuer et massacrer mais les minutes sont comptés pour les criminels du régime et bientôt, ils auront des comptes à rendre à la justice.




mercredi 18 juillet 2012

Un rectificatif qui vient trop tard

Non seulement, il ne dissipera pas la première impression laissée par son précédant article mais en plus, il aura tendance à le renforcer.


Le professeur Christian Cannuyer  a envoyé un rectificatif à son précédent article dans le communiqué suivant http://www.france-catholique.fr/COMMUNIQUE-RECTIFICATIF-A-PROPOS.html  


SYRIE : COMMUNIQUÉ RECTIFICATIF À PROPOS DE MON MESSAGE DU 23 JUIN RELATIF À LA SITUATION DES CHRÉTIENS DE SYRIE


En date du 23 juin 2012, j’adressai à un cercle d’amis un compte rendu de ma participation aux travaux de la ROACO (Riunione Opere Aiuto Chiese Orientali&) à Rome et d’un rapport sur la situation en Syrie qu’y avait présenté Mgr Mario ZENARI, nonce apostolique en Syrie. Ce message a été diffusé par des tiers sur des « blogs » ou des organismes d’information à visibilité internationale, parfois avec des aménagements sur lesquels je n’ai eu aucun contrôle. Cette diffusion n’était pas dans mes intentions initiales.
Si, tel qu’il a été reproduit, ce message traduit en substance le tableau de la situation présenté par Mgr le nonce apostolique, il peut, dans la formulation qui lui a été donnée, laisser l’impression que le nonce aurait nommément critiqué les positions de certaines personnalités ecclésiales, à savoir S. B. Grégoire III Laham, patriarche d’Antioche des grecs-melkites-catholiques, S. Exc. Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque grec-melkite-catholique d’Alep, Mère Agnès-Mariam de la Croix, supérieure du couvent Mar Yacoub à Qara, ou encore l’abbé Philippe Tournyol du Clos. Je tiens ici à préciser que jamais dans son exposé Mgr Zenari n’a évoqué ni nommé ces personnes. La référence à celles-ci dans mon message du 23 juin relevait d’une incise personnelle qui n’aurait pas dû être associée au rapport de l’exposé du nonce et n’engage en rien celui-ci.
S’il reste vrai que mon analyse de la situation en Syrie, notamment du degré d’infiltration des mouvements salafistes radicaux dans l’opposition au régime et du danger subséquent encouru par la minorité chrétienne, diffère de celles exprimées ou attribuées, sans doute non sans déformation, dans certains médias aux personnalités susnommées, je m’inscris en faux contre toute formulation ou présentation de mon message qui laisserait accroire que je soupçonnerais celles-ci de désinformation, de proximité douteuse avec le régime syrien ou de dramatisation volontairement excessive.
J’exprime toute ma confiance à l’intégrité, au dévouement pastoral, au souci de la vérité et au désir sincère de convivialité interreligieuse qui animent ces personnes et l’ensemble des Églises présentes en Syrie.
Je récuse également toute présentation de mon message laissant penser que le Saint-Siège ou la ROACO se seraient officiellement prononcés en cette matière ou sur le cas du Père Paolo Dall’Oglio, qui vient d’être contraint à quitter la Syrie.
Il serait incompréhensible que je porte envers S.B. le Patriarche Grégoire III, Mgr Jeanbart ou Mère Agnès-Mariam de la Croix des accusations que certaines présentations de mon message semblent exprimer, dans la mesure où j’ai moi-même, dans la revue Solidarité-Orient / Werk voor het Oosten, que je dirige à Bruxelles, à maintes reprises fait état du travail pastoral, de l’engagement humanitaire et spirituel remarquables de ces personnalités d’Église .
S’agissant de l’abbé Tournyol du Clos, ce n’est pas sa qualité d’archimandrite du Patriarcat d’Antioche des grecs-melkites catholiques, laquelle est avérée, qui est en cause dans mon message, mais la dignité épiscopale que certains médias lui ont erronément attribuée. Les modalités de sa présence à Homs et le témoignage qu’il en a présenté, dont je persiste à contester la pertinence, n’ont pas fait l’objet d’une déclaration officielle du nonce apostolique ni des autorités vaticanes.
En conséquence, je demande instamment à tous les organes d’information ou d’échanges d’opinion qui ont publié mon message du 23 juin dernier de le retirer de leur site et d’y insérer à sa place cette présente rectification.
Je continue à soutenir ; et cela relève de la libre opinion ; qu’il n’y a pas, pour le moment, en Syrie, de chasse systématique aux chrétiens de la part de factions de l’opposition, et qu’une réelle convivialité entre la majorité des musulmans et les chrétiens continue à prévaloir. Telle fut bien la teneur principale du propos de Mgr Zenari tenu lors de la réunion de la ROACO à laquelle j’ai assisté. Mais tout ce qui, dans mon texte, pourrait apparaître comme une accusation dirigée contre les personnalités susmentionnées relève d’interpolations, de raccourcis ou d’amalgames malencontreux. Je réitère donc mon exigence que ce texte soit retiré de tous les sites où il a été inséré.
Prof. Christian Cannuyer
Faculté de Théologie de l’Université Catholique de Lille
Président de la Société Belge d’Études Orientales
Directeur du Bulletin Solidarité-Orient, Bruxelles


Mouna Hachim récidive

Mouna Hachim parlera de son dictionnaire des noms de famille du Maroc le 25 juillet 2012 à la Villa des Arts 
Après une soirée dédicace qui fut un grand succès , la voici à nouveau dans chère ville de Casablanca un peu plus d'un mois plus tard dans le cadre d'une rencontre organisée par la fondation ONA .Villa des Arts de Casablanca - Fondation ONA : Adresse : 30, Boulevard Brahim Roudani - Casablanca. Tél. : (+212) 22 29 50 87/94. Fax : (+212) 22 27 86 07

La fondation ONA est une création du groupe industriel  marocain ONA Omnium Nord Africain, premier groupe industriel privé marocain.



L'évènement a déjà été annoncé par plusieurs médias télé et papier.





 
 

dimanche 1 juillet 2012

Manifestation Genève 30 juin 2012

Importante manifestation organisée par les démocrates syriens à Genève ce 30 juin 2012 .

avec les présence de syriens et citoyens venus de Lyon, Paris, tours, Milan, Lausanne Pour une journée de mobilisation réussie.