mardi 26 septembre 2017

Les femmes saoudiennes autorisées à prendre le volant

ça peut prêter à sourire mais nous devons le reconnaître, c'est une très bonne nouvelle pour les Saoudiennes qui pourront bientôt narguer les Hommes sur les autoroutes. 
Maintenant entre un décret qui autorise les femmes à conduire et l'application pratique, il falloir patienter encore 1 an .

A l'heure où en Occident les gens à moins conduire et user des transports en commun, les Saoudiennes aspirent elles à grignoter un peu plus d'espace à la gente masculine  et surtout goûter à une certaine liberté, celle de pouvoir se déplacer sans être chapeauter par un mâle.
Je me félicite pour cette sage décision en espérant de nouvelles avancées pour un peu plus d'égalité entre hommes et femmes.

Extrait de l'article du Monde: ici



Le roi Salman d’Arabie saoudite a signé un décret autorisant les femmes à conduire, annonce, mardi 26 septembre, la presse officielle. La mesure entrera en vigueur dans dix mois, en juin 2018, après le prochain ramadan. Ce délai est censé laisser le temps aux femmes de passer leur permis de conduire.

« C’est fantastique, je plane, a réagi Fawzia Al-Bakr, figure de la cause des femmes en Arabie saoudite. Cela fait vint ans que l’on attendait cette mesure. Toutes mes amies débarquent chez moi pour faire la fête. » L’interdiction de conduire était emblématique de la mise au pas des femmes dans le royaume. L’Arabie saoudite était le seul pays au monde à interdire l’accès au volant aux femmes.

C’est l’aboutissement d’un lent mouvement d’émancipation, qui a commencé sous le roi Fayçal, en 1962, avec l’ouverture des premières écoles pour filles, et s’est poursuivi sous le roi Abdallah, qui en 2013 a nommé trente femmes au Majles Al-Shoura, le conseil consultatif. Prochaine étape pour les féministes saoudiennes : l’abolition de la tutelle, ce régime qui oblige les femmes à obtenir l’aval d’un référent masculin – père, époux ou frère – pour accomplir des gestes de la vie quotidienne, comme signer un contrat de travail ou voyager à l’étranger.






Même si le décret a été émis par le roi, cette mesure doit être mise à l’actif de son fils, le prince héritier Mohamed Ben Salman, qui est l’homme fort du royaume. Surnommé « MBS », ce jeune trentenaire a lancé un ambitieux plan de réformes, baptisé « Vision 2030 », qui vise à rompre la dépendance de l’économie saoudienne à l’or noir et à desserrer l’emprise des religieux sur la société.

Des rumeurs, pour l’instant démenties par le pouvoir, suggèrent que la passation de pouvoir, entre Salman et son fils, pourrait intervenir prochainement.




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