samedi 21 novembre 2020

Ali Belhadj ou Benhadj ex n°2 du FIS atteint de la covid-19

 

Ali Benhadj: Droits réservés
L'ancien n°2 de l'ex FIS est dans un état très alarmant depuis qu'il a été touché par la covid19. Il vient récemment de perdre son frère et plusieurs membres de sa famille semblent avoir été frappés par la covid19. Lors d'une récente vidéo de lui, il était très mal en point, allongé, le visage sombre, l'expression difficile coupée par une forte toux. 



En Mars, il réclamait la non fermeture des Mosquées alors que le pays subissait ses premières vagues de contamination.

Aujourd'hui, il est mourant chez lui.

https://youtu.be/Lnx7I5ZcyDk                            https://youtu.be/sPWfSBsxilk


Cet homme lors des années noirs a été le souffre douleur du régime en place mais aussi de la population algérienne. Il était partisan d'un islam politique dur sans concession et n'a pas hésité à soutenir les actes criminels du GIA sans en faire partie, pour autant. Malgré des positions extrémistes et sanguinaires, il a réussi à échapper à la mort violente ce qui ne fut pas le cas de son fils cadet qu'on dit tué par l'armée algérienne lors d'une tentative d'attentat sauf qu'Ali Belhadj n'a pas reconnu son fils parmi les corps des terroristes abattus. El Quaïda au Maghreb a confirmé la mort d'Abdelhakar Belhadj, les circonstances importent peu. A 4 ans, ce terroriste appelait dans des discours à prendre les armes contre le pouvoir algérien, il rejoignit en 2006, El Qaïda au Maghreb.

Abdelhakar BelHadj au milieu (DR)


Ali Belhadj (Ali Benhadj) a commencé à faire parler de lui dans les années 80 avec des prêches violents au sein des mosquées d'Algérie. 

A la fin des années 80 et au tout début des années 90, ses prêches virulents contre le pouvoir algérien enflammaient des milliers de militants islamistes. Son arrestation, en 1991, marque le premier coup d’arrêt à la progression des islamistes en Algérie, avant même le début des violences qui ont suivi l’annulation, en janvier 1992, des élections législatives remportées par le FIS.
Il fut condamné à 12 ans de prison mais le sale boulot avait déjà été fait, il avait incité de nombreux jeunes à aller se battre en Irak contre la présence américaine. A leur retour, ils rejoignirent le GIA.





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