mercredi 30 juin 2010

Le drapeau de la Palestine flotte sur Vaulx en velin



Il y a des évènements qu'on regrette après coup de rater. Mais quand l'évènement est passé, il reste surtout les photos et les vidéos pour faire comprendre aux médias qui ont du mal à se maintenir à flot que le métier de journaliste ne consiste pas à répéter en choeur la même salade mais à savoir être au bon endroit, au bon moment; Il est manifeste aujourd'hui que les médias n'ont pas compris le sens de l'histoire en décidant tous ensemble de boycotter l'évènement majeur de puis le début de cette année de la ville de Vaulx en velin et qu'on peut considérer comme une première à l'échelle européenne et peut être mondiale.
En accord avec leurs principes, les médias ont préféré se dégonfler.
Dommage pour eux, ce fut un moment inoubliable surtout pour ceux pour qui la cause palestinienne a un sens. Nous serons présents pour diffuser un résumé de cet évènement.

Le drapeau de la Palestine a rejoint ce soir les étendards français, vaudais et européen et il flottera jusqu'à que la Palestine recouvre son indépendance.

Le maire, Bernard Genin, a voulu par ce geste fort marquer le soutien de la commune à la Palestine et à tout son peuple, à la suite de l’attaque par l’Etat d’Israël d’une flottille de la paix contre le blocus de Gaza.

Voici le discours inaugural du maire de Vaulx en Velin (France) Monsieur Bernard Genin




Intervention de Mme Noha Rashmawi de la délégation générale de Palestine en France

Intervention du maire de Beït Sahour près de Bethléem

Moment émouvant de la levée du drapeau Palestinien




Interviews réalisés après l'inauguration

dimanche 27 juin 2010

Le drapeau palestinien flottera à Vaulx en velin

C'est avec une immense joie que j'ai appris que le drapeau palestinien flottera sur le fronton de la mairie de ma ville à partir du 30 juin 2010 et tant que durera le blocus de Gaza. Voilà de bonnes nouvelles qui viennent égayer ces chaudes journées et j'attends avec impatience ce moment que je ne saurai rater. Je tacherai d'avoir un interview du maire et de l'adjointe chargée de la solidarité internationale

vendredi 18 juin 2010

Boycotter Israël est une nécessité humanitaire en faveur de la Palestine


Par une lettre adressée à Madame Anne-Marie Faucon, co-fondatrice du réseau Utopia suite à leur décision de déprogrammer un film israélien mais en passer un autre, Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture, dénonce à son tour ce "boycott" qui est en réalité une simple déprogrammation et agite, discrètement mais fermement, une menace : couper les aides publiques à Utopia. Cette lettre a été envoyée en même temps que paraissait l’éditorial du « Monde ». C'est une sale habitude de la art des pouvoirs publics d'agiter la menace de la suspension de subventions pour mettre au pas les récalcitrants. Il s'agit du revers de la pseudo société dite "démocratique"



Cette insistance à condamner les cinémas Utopia pose un problème beaucoup plus large : le boycott culturel d’Israël.

Nous connaissons déjà en France les appels à boycotter les produits israéliens (code barre 729). Ce type de boycott, s’il permet de sensibiliser et de mobiliser, pourrait faire croire qu’une pression économique citoyenne est de nature à affaiblir et à déstabiliser Israël. En réalité, le poids de l’agro-alimentaire dans l’économie israélienne est tout à fait marginal. Israël survit essentiellement grâce à l’aide nord-américaine (5 milliards de dollars par an), sa haute technologie et grâce à son rôle de marchand d’armes et de fournisseurs de milices privées.


Répétons-le, si le boycott de produits agricoles et alimentaires israéliens est nécessaire pour faire connaitre la situation qui prévaut en Palestine , cette action a vite montré ses limites.

Le boycott culturel d’Israël semble soulever immédiatement d’autres réactions. Il a suffi qu’une chaîne de cinémas déprogramme un film israélien -et un seul- pour que « Le Monde » et le Ministre de la Culture montent immédiatement au créneau. Pourquoi ?

La culture n’a jamais été un élément neutre et le sionisme a toujours su utiliser le front culturel de la même façon qu’il utilise la force la plus brutale. Et, il faut dire les choses comme elles sont : présenter de la « culture israélienne » à Paris comme si de rien n’était, c’est apporter, qu’on le veuille ou pas, une caution culturelle au sionisme. Or, le sionisme, c’est l’expulsion massive de la population palestinienne, la destruction de centaines de villages, la colonisation permanente, l’emprisonnement de milliers de résistants palestiniens, les assassinats ciblés dans le monde, l’opération « plomb durci » contre la population de Gaza, jusqu’à l’attaque en haute mer d’une flottille humanitaire. Un tel état a nécessairement besoin de « redorer son blason », de se donner une meilleure image, de se présenter comme un pays comme les autres, un pays qui est sensé partager les mêmes valeurs occidentales. Les sionistes se définissent eux mêmes comme le fer de lance de l'occident au moyen orient .Et c’est précisément à cela que servent les intellectuels, artistes, musiciens israéliens. Certains d’entres eux se présentent d’ailleurs comme opposants à la politique du gouvernement israélien actuel. Mais en aucun cas, ils ne remettent en cause l’origine et le fondement idéologique de cet état : l’idéologie sioniste. C’est d’ailleurs pour cela que l’entité sioniste les ménage et les transforme, en réalité, en ambassadeurs culturels. Qu’ils soient « opposants » apporte même un plus : donner à Israël l’image d’une brave démocratie comme les autres.

On comprend très bien les réactions du « Monde » et de Frédéric Mitterrand qui ont senti, immédiatement, la portée de ce boycott. Raison de plus pour nous féliciter de l’attitude des cinémas Utopia (même si Utopia, sous les pressions, était amené à revenir sur sa décision).

Ne nous laissons pas intimider par les appels au « dialogue », à l’animation du débat démocratique. Déjà, des organisations du cinéma condamnent Utopia en qualifiant son action de « prise d’otage culturelle ».Pour nous, c’est toute la Palestine qui est prise en otage depuis plus de soixante ans, c’est toute la clase médiatique et culturelle française – du moins ceux qui ne veulent pas se soumettre – qui sont pris en otage en France, par le lobby sioniste. Frédéric Mitterrand et le journal « Le Monde » en sont les représentants dans le monde de la culture. L’un distribue les bons points et l’autre les subventions…

Il semble d’ailleurs, concernant Utopia, que les aides publiques soient directement liées à l’accueil qui est fait au cinéma israélien en France.

Ce boycott culturel doit s’étendre. Il doit être la règle pour hâter la disparition du sionisme. Chacun, à quelque niveau qu’il se trouve, doit tout faire pour que toute relation culturelle soit coupée avec Israël. C’est peut-être une modeste contribution, mais il est scandaleux de « contempler » la culture israélienne à Paris, pendant qu’on meurt à Gaza et en haute mer.


Il est à noter tout de même et cette information ce n'est ni le journal Monde ni les médias à la solde du sionisme international qui s'en feront l'echo, de nombreux intellectuels israélien se félicitent de cette décision . en voici un aperçu ici.


En réponse à la la réaction en faveur d'Israël de Frédéric Mitterand , un texte a été écrit

Appel du 18 juin 1940

Mon titre est volontairement trompeur. en réalité le fameux appel du 18 juin 1940 n'a laissé aucun trace d'enregistrement. C'est bien dommage, parce qu'il existe une polémique concernant le contenu de l'appel. Certains allant jusqu'à considérer que tout le texte affiché partout dans les musées, les mairies est un faux et qu'il date en réalité d'Août 1940. En voici une image "Les chefs qui , depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises,ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ces ont les chars,les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui. Mais le dernier mot est-il dit?L'espérance doit-elle disparaître? La défaite est-elle définitive? Non! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n'est pas seule! Elle n'est pas seule! Elle n'est pas seule! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis. Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là. Moi, Général De Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoiqu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres" Charles De Gaulle - 18 juin 1940 Vous pouvez vous rendre dans votre mairie, vous ne lirez pas cet appel du 18 juin mais celui ci-dessous qui est parfois daté juin 1940 ou 18 juin 1940 et dans la plus part des cas, sans date.

"Les chefs qui , depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises,ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ces ont les chars,les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui. Mais le dernier mot est-il dit?L'espérance doit-elle disparaître? La défaite est-elle définitive? Non! Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n'est pas seule! Elle n'est pas seule! Elle n'est pas seule! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis. Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là. Moi, Général De Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoiqu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres" Charles De Gaulle - 18 juin 1940



jeudi 17 juin 2010

Stephane Hessel, survivant de l’Holocauste, appel au boycott d'Israel


Je reproduis intégralement sa déclaration faite ici en anglais Ajouter une image


http://www.huffingtonpost.com/stephane-frederic-hessel/gaza-flotilla-global-citi_b_612865.html
"Les citoyens du monde doivent réagir là où les gouvernements ont échoué" : article de Stephane Hessel, 95 ans, survivant de l’Holocauste, militant des droits de l’Homme, diplomate. (Publié par le Huffington Post).


"L’attaque illégale et immorale d’Israël contre le convoi d’aide humanitaire de la Flottille de la Liberté, qui a fait au moins neuf morts et des dizaines de blessés, a, à juste titre, stupéfié le monde. Le convoi entièrement civil de 6 bateaux transportait plus de 10 000 tonnes d’aide humanitaire cruellement nécessaire, et près de 700 citoyens de 40 pays. La Flottille était une tentative ambitieuse de briser le siège imposé par Israël depuis 2007 à 1,5 million de Palestiniens de la bande de Gaza occupée. Avec à son bord d’éminents parlementaires, chefs religieux, écrivains, journalistes, un Prix Nobel de la Paix et un survivant de l’Holocauste, le convoi humanitaire visait non seulement à fournir des secours à Gaza ; il cherchait à attirer l’attention internationale sur la crise humanitaire imposée aux habitants de Gaza et sur l’impératif d’y mettre fin. Il est indéniable que ce dernier objectif a réussi, mais avec des conséquences tragiques.

L’attaque israélienne contre le convoi d’aide non armé dans les eaux internationales a été « une violation [flagrante] du droit international humanitaire, du droit international maritime, et [selon la plupart des interprétations] du droit pénal international », pour reprendre les mots de Richard Falk, professeur de droit international et rapporteur spécial des Nations Unies sur les Droits de l’Homme dans les territoires palestiniens occupés. Il est triste de constater que les gouvernements du monde sont devenus depuis trop longtemps complices ou apathiques envers les crimes d’Israël et ont renforcé sa culture de l’impunité, sous le bouclier de soutien incontestable des États-Unis. Malgré sa condamnation initiale, le gouvernement des Etats-Unis a fait pression sur les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU, à nouveau, pour adopter un langage ambigu qui allège Israël de toute responsabilité et renvoie dos à dos l’agresseur et la victime.

Typiquement, le gouvernement israélien a accusé les victimes de son raid d’avoir attaqué les soldats israéliens, prônant la « légitime défense ». L’éminent expert juridique et directeur du Centre de droit international de Sydney à l’Université de Droit de Sydney, le professeur Ben Saul, réfute carrément l’affirmation d’Israël en argumentant : « Juridiquement parlant, les forces militaires gouvernementales qui arraisonnent un bateau pour le capturer illégalement ne sont pas traitées différemment d’autres criminels. Le droit à la légitime défense dans de telles circonstances est du côté des passagers à bord : une personne a légalement le droit de résister à sa propre capture, enlèvement et détention illégaux. » Il ajoute que « si les forces israéliennes ont tué des gens, ils n’ont pas seulement enfreint le droit humain à la vie, mais ils peuvent aussi avoir commis de graves crimes internationaux. Selon l’article 3 de la Convention de Rome pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime de 1988, c’est un crime international, pour toute personne, de saisir ou d’exercer un contrôle sur un navire par la force, et c’est aussi un crime de blesser ou tuer une personne dans le processus. »

Malgré la déclaration du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon appelant à mettre fin au siège illégal de Gaza par Israël, le Conseil de sécurité n’a pas réussi à appeler à la fin inconditionnelle du blocus, autorisant ainsi Israël à commettre en toute impunité de graves crimes de guerre, également bien documentés dans le rapport Goldstone des Nations Unies.

L’absence d’action significative de la part des gouvernements pour rendre Israël responsable devant le droit international laisse ouverte une voie pour les citoyens de conscience : celle de prendre eux-mêmes cette responsabilité, comme cela a été fait contre l’apartheid en Afrique du Sud. Les initiatives non-violentes menées par les citoyens, dont la Flottille et les multiples campagnes de boycott et de désinvestissement dans le monde entier sont des exemples, présentent la façon la plus prometteuse de surmonter l’échec des gouvernements du monde à résister à l’intransigeance et au comportement débridé d’Israël. En attaquant de façon flagrante le bateau humanitaire, Israël a provoqué par inadvertance une prise de conscience et une condamnation sans précédent non seulement de son siège fatal de la bande de Gaza, mais aussi du contexte plus large des pratiques de l’occupation israélienne dans les Territoires palestiniens, de sa négation des droits des réfugiés palestiniens et de sa politique d’apartheid contre les citoyens indigènes « non-juifs » d’Israël.

La Flottille de la Liberté rappelle le genre d’initiatives de solidarité de la société civile qui a mis fin aux lois de ségrégation aux États-Unis et à l’apartheid en Afrique du Sud, une analogie impossible à ignorer. Comme pour le régime d’apartheid en Afrique du Sud, la réaction d’Israël a été de qualifier cet acte non-violent de « provocation intentionnelle ». Comme dans le cas de l’Afrique du Sud, l’appel à la solidarité internationale, sous forme de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) provenait d’une écrasante majorité de syndicats et d’organisations de la société civile palestinienne en 2005, et est en train d’être adopté par des citoyens de conscience et des mouvements sociaux du monde entier. L’initiative BDS appelle à isoler efficacement Israël, ses institutions complices économiques, universitaires et culturelles, ainsi que les entreprises qui profitent de ses violations des droits de l’Homme et de ses politiques illégales, aussi longtemps que ces politiques continueront.

Je crois que l’initiative BDS est une stratégie morale qui a démontré son potentiel de réussite. Plus récemment, la Deutsche Bank allemande a été la dernière de plusieurs institutions financières et grands fonds de pension européens à se désinvestir du fabricant d’armes israélien Elbit Systems. La semaine dernière, deux chaînes majeures de supermarchés italiennes ont annoncé un boycott des produits provenant des colonies illégales israéliennes. Le mois dernier, les artistes Elvis Costello et Gil Scott-Heron ont annulé leurs représentations en Israël. Inspirée de la lutte populaire anti-apartheid sud-africaine, la génération actuelle d’étudiants dans les campus universitaires appelle activement leurs administrations à adopter des politiques de désinvestissement.

Je soutiens les mots sincères de l’écrivain écossais Iain Banks qui, en réaction à l’attaque atroce d’Israël de la Flottille de la Liberté, a suggéré que la meilleure façon pour les artistes, écrivains et universitaires internationaux de « convaincre Israël de sa dégradation morale et de son isolement éthique » est « tout simplement de ne plus rien avoir à faire avec ce gouvernement criminel. »

Stéphane Hessel

(Publié en anglais sur http://www.huffingtonpost.com/stephane-frederic-hessel/ga...).

*Stéphane Frédéric Hessel est un diplomate, ancien ambassadeur, résistant français et agent du BCRA. Né en Allemagne, il obtint la nationalité française en 1937. Il a participé à la rédaction de la Déclaration Universelle

le bac a démarré ce matin avec la philo


Certains n'auront pas forcément l'esprit concentré sur le sujet s'ils ont passé la journée d'hier à suivre la coupe du monde de football ou s'ils appréhendent le résultat de ce soir entre l France et le Mexique. La catastrophe climatique qui s'est abattue dans le Var ne favorisera pas la concentration des candidats au bac pour des sujets de philosophie définis depuis déjà quelques temps.


Des sujets qui ont été dévoilés à 9h06 ce matin comme celui ci :


" Faut il oublier le passé pour se donner un avenir"

" l'art peut il se passer de règle"

" Le bonheur dépend t'il de chacun d'entre nous "


ça demande beaucoup de concentration alors je dis " bonne chance" à tous les candidats



lundi 7 juin 2010

reflexion sur antisémitisme, judaïsme et sionisme

L’ANTISÉMITISME DESSERT-IL TANT L’ÉTAT D’ISRAËL?
Yakov Rabkin et Lillian Robinson
Depuis quelque temps, des représentants de l’état d’Israël ont multiplié les expressions de leur préoccupation à l’égard de l’antisémitisme.
Préoccupés que nous sommes de sauver des vies humaines plutôt que de réanimer un projet politique, nous, les auteurs de ce texte, trouvons que les invocations de l’antisémitisme par Israël reflète surtout la raison d’état et tendent à mettre les juifs en péril plutôt qu’à leur porter secours.
Il y a plusieurs raisons qui empêchent l’état d’Israël de combattre l’antisémitisme. La plupart d’entre elles sont structurelles sans rapport avec le parti au pouvoir en Israël. Primo, les leaders israéliens s’inquiètent ouvertement de ce qu’ils appellent « la bombe démographique », c’est-à-dire la perspective que les juifsredeviennent une minorité en Terre Sainte; pour pallier à cette menace, ils encouragent l’aliya (immigration de juifs en Israël).
Dans ce sens, des doses modérées d’anti-sémitisme ont toujours profité à Israël : l’antisémitisme augmente la population juive d’Israël en y attirant ceux qui se sentent menacés par les antisémites ailleurs. C’est la détresse plutôt que l’idéalisme qui a stimulé l’aliya. Une fois que la détresse dans le pays natal se dissipe, se dissipe également le désir de déménager en Israël, voire d’y rester. De nos jours, plus nombreux sont les juifs qui quittent Israël pour la Russie et l’Ukraine que ceux qui migrent dans le sens inverse. La plupart des juifs qui se sentent menacés en France préfèrent s’installer en Amérique du nord plutôt qu’en Israël. L’aliya est à son plus bas depuis quinze ans. Et pourtant, selon des sources israéliennes, le premier ministre Sharon envisage « une transformation radicale des politiques afin de stimuler l’immigration » en espérant attirer en Israël un million de nouveaux immigrants juifs.
Secundo, les politiques israéliennes envers les Palestiniens provoquent souvent des réactions antisémites. Il est grave que les juifs soient de plus en plus associés aux images de soldats et de colons armés qui remplissent les écrans de télévision du monde entier.
Finalement, Israël et ses défenseurs tendent à discréditer toute critique d’Israël et de l’idéologie sioniste en les qualifiant d’antisémites.
Les sionistes propagent l’idée que l’état d’Israël constitue l’alpha et l’oméga de la vie juive; ce qui, selon l’expression de l’ancien ambassadeur israélien en France, a tendance à «vassaliser les communautés juives ».
Les leaders israéliens parlent « au nom du peuple juif » et s’efforcent de créer une confusion dans la perception publique entre les Israéliens d’un côté et les juifs de la diaspora de l’autre. Ils postulent qu’Israël est « l’état du peuple juif » plutôt que l’état de ses propres citoyens. Ceci ne fait qu’encourager l’antisémitisme dans le monde.
Attaques incendiaires contre des écoles juives, croix gammées sur des synagogues, ne sont que des retombées les plus récentes du conflit israélo-palestinien. Depuis longtemps, les antisémites sont convaincus qu’il existe des intérêts politiques spécifiquement juifs, néfastes pour le reste de l’humanité, voire même un complot juif mondial. Le faux infâme, les Protocoles des anciens de Sion serait l’expression la mieux connue pour appuyer ce genre de croyances. En se proclamant « l’avant-garde du peuple juif dans son ensemble », les sionistes renforcent, sans doute par inadvertance, cette association d’emblée des juifs avec l’état Israël.
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Il est impératif de dissocier les juifs et le judaïsme de l’état d’Israël ainsi que de sa conduite. Il ne faut plus parler de « l’état juif » ou du « lobby juif » mais plutôt de « l’état sioniste » et du « lobby sioniste ». Lorsque, à la fin du 19e siècle, les sionistes ont appelé les juifs à se rassembler en Palestine dans le but d’y former « une nation nouvelle », cette idée radicale a rebuté la grande majorité des juifs, tant laïcs que pratiquants.
L’opposition de principe la plus tenace est venue des érudits du judaïsme qui rejettent comme absurde le concept sioniste de la nation, un pastiche tardif du nationalisme européen du 19e siècle.
Si les Arabes restent longtemps réceptifs aux ouvertures économiques que leur font les sionistes au début de leur colonisation du pays, les érudits talmudiques, les seuls juifs alors présents en Palestine, réagissent avec peur et horreur à l’arrivée de Russie de ces juifs laïcs. La proverbiale « solidarité juive », que déplorent tant les antisémites, ne s’y manifeste point.
Ces savants refusent, jusqu’à présent, de réduire la Terre d’Israël, source d’inspiration spirituelle depuis deux millénaires, à un concept géopolitique. En effet, l’entreprise sioniste ne constitue qu’un épisode controversé et relativement bref dans l’histoire juive, à peine sa culmination inéluctable, comme la présentent d’aucuns. Il y a des juifs qui, malgré l’évidence, prennent l’état d’Israël et son armée pour la meilleure garantie de la sécurité des juifs. Mais il y a bien d’autres juifs, sans doute moins portés à se faire entendre, qui craignent qu’Israël ternisse le judaïsme et menace les juifs tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
C’est pourquoi, de nos jours, il y a plus de chrétiens que de juifs qui adorent Israël et lui offrent leur soutien inconditionnel. Ce soutien vient surtout de la droite traditionnellement empreinte d’anti-sémitisme. The Christian Coalition, sans doute le mouvement sioniste le plus puissant au monde, aspire à rassembler tous les juifs en Terre Sainte comme condition préalable au second avènement du Christ. Ils attendent des juifs ainsi rassemblés de reconnaître Jésus comme messie ou faire face à l’extermination, une perspective qui, naturellement, n’attire que peu de juifs. Pour des raisons d’opportunisme politique, plusieurs partis nationalistes en Israël ont tissés des liens très étroits avec the Christian Coalition dont le soutien de l’entreprise sioniste - tant politique que financier - laisse loin derrière tout soutien que pourra jamais lui offrir les juifs.
Beaucoup parmi les millions de juifs d’Israël se sentent otages du rêve sioniste qui tourne tragiquement au cauchemar sanguinaire. Mais ce rêve a également « vassalisé » les juifs de la diaspora à un état qu’ils ne contrôlent pas, n’y habitent pas, ni même jamais y ont foulé le sol. L’avenir des juifs ne doit pas dépendre du futur de l’état sioniste, aussi armé et combatif qu’il puisse être; car cette dépendance menacerait l’essence même de leur judaïté.
Selon le philosophe Yeshayaou Leibowitz, un des grands penseurs israéliens du 20e siècle, « L’État d’Israël, et tous les États du monde, apparaissent et disparaissent. L’État d’Israël aussi, bien évidemment, disparaîtra dans cent, trois cents, cinq cents ans. Mais je suppose que le peuple juif existera aussi longtemps que la religion juive existera, peut-être pour des milliers d’années encore. L’existence de cet État ne présente aucune importance pour celle du peuple juif… Les juifs dans le monde peuvent très bien vivre sans lui.»
C’est une autre raison pourquoi l’état Israël quelles que soient les déclarations de ses dirigeants, ne peut guère servir de rempart contre l’antisémitisme.
Les auteurs sont professeurs titulaires, respectivement à l’Université de Montréal et à l’Université Concordia au Canada. Yakov Rabkin vient de publier le livre « Une histoire de l’opposition juive au sionisme » dont le lancement aura lieu à Québec le 13 mai à 19 h au Musée de la civilisation

Michel Collon : Les 10 grands médiamensonges d'Israël

jeudi 3 juin 2010

combien de masques faudrait il faire tomber ?

C'est la panique du côté israélien. Tout va de traviole. Malgré l'appui des gouvernements occidentaux, des médias, le mouvement citoyen prend de l'ampleur à l'échelle mondiale. Des fourmis travaillent dans ltoute la planète a décortiqué la moindre information, à partager , à diffuser. ah moins de couper net le éseau internet, rien n'empêchera la vérité d'éclater au grand jour.
On nous a menti pour la guerre du golfe
On nous a menti pour le 11 septembre
On nous a menti pour el Quaïda
On nous a menti pour la guerre d'Afghanistan
On nous a menti pour la crise économique
On nous a menti pour les OGM
On nous ment pour tout et les médias officiels papier, radio, télé de même.
On a voulu nous réduire au silence, nous prendre pour des dégénérés, des négationistes, des racistes, des terroristes, des menteurs mais la vérité éclate partout grâce à la vigilance citoyenne

Le 31 Mai, Israël s'est livré à un acte de piraterie qui a coûté la vie à plusieurs civils et sa version des faits, un tissu de mensonge est en train d'être discréditer partout. Oui, c'est la panique chez les sionistes et nous devons maintenir la pression; LE blocus sera rompu par la volonté populaire et non par une décision politique

preuve d'un mensonge ici

FREEDOM FLOTILLA

le lien officiel

http://vimeo.com/12228281

Après le massacre perpétré par Israël , les masques tombent

Il est trop tôt pour le moment pour faire un bilan précis de tout ce qui s'est passé depuis le départ de la flottille LIBERTE en direction de GAZA pour la simple raison que nou sommes encore au coeur de l'action. Il reste d'autres bateaux qui se dirigent vers GAZA et qu'il est encore possible que d'autres bateaux prennent la route pour GAZA. Nous suivons actuellement le bateau Rachel Corrie du nom de cette citoyenne américaine qui a été assassinée par l'armée israélienne. Nous sommes encore mobilisés et les militants tous des civils sur ces bateaux ont besoin de l'aide de tous qui sommes là sur Terre derrière nos écrans pour informer, faire pression sur les responsables politiques de nos pays respectifs.

Depuis le début, les choses sont pourtant claires. L'occident malgré des critiques pour la forme est derrière Israël et les médias n'en parlons pas soutiennent sans aucune gêne Israël en reprennant les dépêches israéliennes et un vocabulaire qui fait des humanitaires de simples activites pro palestiniens. les termes " bataille, combat , armement lour des militants pro palestiniens, agressions des militants, auto défense des soldats " sont honteux quand il s'agit d'une agression manifeste dans les eaux internationales contre des bateaux humanitaires composés de civils et dont la cargaison a été entièrement inspectée. Plus grave encore la propagande israélienne a fait appel à de faux documents vidéos trahis par la date de réalisation.

Plus grave encore le doute émis par de nombreux journalistes quant à la nature de la cargaison et de l'objectif réel de l'objectif de la mission humanitaire.

Dans cette affaire des centaines de citoyens du monde de toute origine ' sociale, culturelle, religieuse venant de plus de 50 pays ont voulu briser un blocus inadmissible se sont transfomés aux yeux des médias en une bande d'excités islamistes. honte à la presse et à notre class politique. Les témoignages tombent les uns après les autres pour dénoncer une tentative réelle d'élimination des militants par les troupes israéliennes qui avaient dans leurs poches une liste des personnalités à abattre. Beaucoup de militants ont fait part d'une grande brutalité de la part de troupes non préparées à ce type d'intervention. La propagande sionsite ne pourra pas empêcher les imges de circuler et j'espère que cela aura pour effet de faire tomber définitivement les masques de la honte.


Rachel Corrie: Le Monde t'admire

Le "Rachel-Corrie" vient défier le blocus naval de Gaza
L’opération sanglante de l’armée israélienne contre la flottille se rendant à Gaza ne les a pas dissuadés : les militants pro-palestiniens à bord du Rachel-Corrie qui se sont jurés de briser le blocus de la bande de Gaza, malgré les avertissements de la marine israélienne et l’assaut de lundi, approchent du territoire palestinien. Le navire devrait arriver devant Gaza mercredi 2 juin vers 15 heures. Le Rachel-Corrie, navire de commerce qui porte le nom d’une Américaine tuée dans la bande de Gaza en 2003, a appareillé lundi de Malte avec quinze militants à son bord, dont l’Irlandaise Maired Corrigan-Maguire, lauréate du prix Nobel de la paix en 1976.
Le premier ministre irlandais, Brian Cowen, a indiqué que le navire était propriété irlandaise et estimé qu’il devait être autorisé à terminer sa mission. "Le gouvernement a formellement demandé au gouvernement israélien de permettre au navire, de propriété irlandaise, d’être autorisé à terminer son trajet sans obstacle et à décharger sa cargaison à Gaza", a dit le chef du gouvernement devant les parlementaires. "Notre initiative vise à briser le blocus israélien imposé aux 1,5 million de Gazaouis. Notre mission n’a pas changé et ce ne sera pas la dernière flottille", a déclaré Greta Berlin, membre du mouvement Gaza libre, situé à Chypre.
A New York, les Nations unies ont invité mardi toutes les parties concernées à la prudence au large de Gaza. "Nous suivons de près les événements. Et au vu de ce qui s’est passé [hier], nous réitérons notre appel à toutes les parties concernées pour qu’elles agissent avec prudence et responsabilité, en vue d’une solution satisfaisante", a déclaré Marie Okabe, porte-parole de l’ONU. "Toutes les parties doivent agir en conformité avec le droit international et éviter les provocations, à ce stade délicat de la situation", a-t-elle continué.
La marine israélienne est prête à intercepter le navire, a assuré un officier, signalant que l’assaut de lundi, dans lequel neuf militants pro-palestiniens ont été tués, n’aurait pas d’incidence immédiate sur les décisions militaires. "Nous serons (...) prêts pour le Rachel-Corrie", a-t-il prévenu. La radio a confirmé que le bateau était attendu mercredi dans les eaux de la bande de Gaza. Greta Berlin a toutefois indiqué qu’il pourrait ne pas arriver à destination avant le début de la semaine prochaine.
Le bateau appartient à la flottille arraisonnée lundi, mais sa faible vitesse l’a laissé loin derrière les autres, explique Mark Daly, un parlementaire irlandais qui devait être du voyage mais n’a pas obtenu l’autorisation de quitter Chypre. "Après une discussion entre eux sur la marche à suivre, ils ont décidé de continuer, et le dernier contact (...) remonte à hier soir 18 heures", a dit l’élu. Le Rachel-Corrie transporte 1 200 tonnes de matériel médical, de chaises roulantes, de fournitures scolaires et de ciment, matériau dont les autorités israéliennes interdisent la livraison dans la bande de Gaza, selon les organisateurs. Outre Maired Corrigan-Maguire, l’ancien diplomate irlandais Denis Hallyday, qui a officié aux Nations unies, fait partie de l’équipage.