Elle revient de loin Najat Belkacem porte parole de Ségolène Royale, elle réussit certainement grâce aux appuis de Gérard Collomb à se positionner dans l'équipe de campagne de François Hollande ce qui lui offrait automatiquement une place au gouvernement bien méritée au vu de son parcours sans faille dans la ville de Lyon même si le début de son mandat comme conseillère générale ne fut pas évident.
L'article
qui peut ébranler Najat maintenant exposée aux feux de l'actualité.
Peut on être à la tête du ministère des droits de la femme et au service
du roi du Maroc dans un pays où le PJD est aux commandes du pays. Un
dilemme qu'elle va bien être obligée de résoudre en démissionnant de
l'un des postes.
Porte-parole de Ségolène Royal en 2007 puis de François Hollande en
2012, cette élue lyonnaise couvée par le maire, Gérard Collomb, vole
aujourd’hui de ses propres ailes. Jeune espoir de la génération
Hollande, engagée dans un combat législatif courageux dans la
circonscription historique de Raymond Barre, elle devrait connaître à 34 ans, sa première expérience ministérielle.
En 2002, elle n’avait pas voté. Dix ans plus tard, la voilà au
gouvernement. Où elle sera sûrement la benjamine de l’exécutif. Elle ne
veut pas être une icône de la diversité, elle s’horripile avec raison
quand les journalistes la comparent à Rachida Dati.
Najat
Vallaud-Belkacem a été propulsée sur la scène publique lors de la
précédente présidentielle, en 2007, quand elle devient porte-parole de
Ségolène Royal. Une campagne «dure», confiait-elle récemment mais qui
lui a tanné le cuir. «Elle n’est pas stressée ou hystérique, c’est
plutôt rare en politique», apprécie l’ancienne candidate PS. Elle parle
avec calme et le sourire jamais trop loin. Même si elle est capable de
se déchaîner sur twitter.
Najat Vallaud-Belkacem est née au
Maroc, deuxième d’une famille qui comptera sept enfants, et a rejoint
son père en France, à 4 ans, dans la région d’Amiens. Boursière, elle
fait des études de droit, sciences-po où elle rencontre son futur
mari... à la bibliothèque. Puis elle rentre au cabinet de Gérard
Collomb, le maire de Lyon, qui fait office de mentor pour ses débuts en
politique.
En 2004, élue pour la première fois, elle siège à la
tribune pour la séance inaugurale du conseil régional Rhône-Alpes. Elle
se découvre un «complexe d’imposture», raconte-t-elle dans son portrait
de dernière page dans Libé, que chaque nouvelle promotion ranimera.
«C’est comme si vous étiez à un mariage où vous n’êtes pas invité : vous
avez toujours peur que quelqu’un vous dise qu’il faut partir, que vous
n’êtes pas à votre place.» Aujourd’hui, elle a trouvé une place.
Ce blog a pour objet de commenter l'actualité sans complaisance aucune et de mettre en avant les individus, les associations, les médias et les blogs qui militent sur le terrain risqué de la démocratie, de la vérité, de la solidarité et de la justice
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire