Pourquoi cette pétition : Pour défendre une employée de Prada condamnée par la Justice Japonaise à indemniser la marque Prada pour avoir dénoncer des atteintes à la dignité humaine. Qui est cette employée: Elle s'appelle Rina Bovrisse, ressortissante japonaise, est diplômée de la "Parsons School of Design" de New York. Au cours de sa carrière de 18 ans
dans la mode, elle travaille pour les plus grands groupes de luxe dans le monde, comme
Chanel ou Prada Inc. USA. En avril 2009, Prada Japon recrute Rina comme Responsable des
ventes, en charge de superviser les 500 employés de Prada au Japon. Enthousiasmée par
cette nouvelle opportunité, elle déménage au Japon avec son fils de deux ans.
Qu'est ce qui a poussé Rina à se retrouver en porte à faux avec la justice Japonaise
Presque immédiatement, Rina observe des situations de discriminations dans le département des ressources humaines de Prada.
Elle se souvient du PDG de Prada Japon, Davide Sesia,
donnant l'ordre de la rétrogradation et du transfert de quinze femmes
employées (alors que beaucoup d'entre elles faisaient partie des
meilleurs vendeuses, et travaillaient à Prada depuis longtemps), au
motif qu'elles étaient "vieilles", "grosses", "laides", "répugnantes", ou "qu'elles n'avaient pas le look Prada".
Quand elle s'est élevée contre cette injustice, Rina a reçu des
critiques sur son apparence, et a subi une rétrogradation pour un poste
de vendeuse, avant d'être invitée à démissionner.
Action, réaction:
En 2010, Rina et deux de ses collègues de Prada ont décidé
d’agir. Elles ont porté plainte contre la marque de mode de luxe, en
faisant valoir que la discrimination et le harcèlement de Prada basé sur l’apparence violait l'article 709 du Code civil japonais.
Deux ans plus tard, en octobre 2012, le Président de la Cour de Tokyo Reiko Morioka a statué en faveur de Prada, en décidant que
la discrimination démontrée de l'entreprise était acceptable pour une
marque de mode de luxe et qu’une employée bien rémunérée devait être
capable de résister à un certain niveau de harcèlement.
La décision va à l'encontre des lois japonaise et américaine, qui
interdisent la discrimination au travail et protègent les droits des
employés s'ils s'expriment pour l'amélioration sociale.
Prada a contre attaqué : la marque a décidé de poursuivre Rina à hauteur de 780.000 $ pour atteinte à l’image de marque
en accusant publiquement l'entreprise de discrimination. L'ironie de
cette attaque en justice est que le juge Morioka et les avocats de Prada
ont précédemment reconnu que la discrimination avait effectivement eu
lieu.
Le Comité des Nations unies pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes a rencontré Rina pour échanger sur son expérience et sur la question plus large de la discrimination contre les femmes dans la population active.
Ce genre d'affaire, il en existe d'autres d'où l'intérêt de signer et faire connaître ce combat.
Ce genre d'affaire, il en existe d'autres d'où l'intérêt de signer et faire connaître ce combat.
Voici la pétition : https://www.change.org/petitions/prada-abandonnez-les-poursuites-contre-votre-ex-employ%C3%A9e-rina-bovrisse#share
Ils en ont parlé:
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/04/20/au-japon-prada-est-accuse-de-licencier-les-moches_1340001_3234.html
version des faits par Prada: http://japon.aujourdhuilemonde.com/prada-dement-avoir-demande-de-virer-les-vieux-gros-laids-degoutants-au-japon
Interview de Rina Bovrisse http://www.france24.com/fr/20100514-rina-bovrisse-moche-prada-japon-justice-tribunal-harcelement-laideur-licenciement
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