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jeudi 2 décembre 2010

Une iranienne a été exécutée

ça s'est passé mercredi matin en Iran. Elle ne s'appelait pas Sakineh. elle n'a pas non plus été lapidée. Mais il s'agit toujours d'une histoire de moeurs ou chacune a crié ou continue à crier son innocence .
Elle s'appelait Khadijeh Jahedn, elle avait 40 ans, infirmière de profession, connue sous le prénom de Shahla  elle fut reconnue coupable du meurtre de la femme de son amant.
Après environ huit ans derrière les barreaux, Shahla a été pendue à 05H00 ce matin (01H30 GMT) à la prison d'Evin, a déclaré l'avocat, Abdolsamad Khoramshahi.


Elle avait été condamnée en 2002 pour le meurtre de la femme de Naser Mohammadkhani, une ancienne légende du football iranien. Elle avait avoué le crime, avant de crier son innocence lors de son procès. Des ONG de défense des Droits de l’homme ont milité pour sa libération, faisant d’elle la «victime d’une société misogyne».

Le sport est-il pourri par l’argent?Témoin Lecteur

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Iran: la petite amie d'un footballeur exécutée par pendaison

Mardi, Amnesty International avait appelé l'Iran à suspendre l'exécution, affirmant: "il y a de bonnes raisons de penser qu'elle a pu être condamnée à tort". Personnellement, j'aurai préféré que la femme soit défendue qu'elle soit coupable ou non. Aucun acte ne doit justifier une condamnation à mort.

Après environ huit ans (derrière les barreaux, ndlr), Shahla Jahed a été pendue à 05H00 mercredi matin (01H30 GMT) à la prison d'Evin", a déclaré l'avocat, Abdolsamad Khoramshahi.

Mardi, Amnesty International avait appelé l'Iran à suspendre l'exécution, affirmant: "il y a de bonnes raisons de penser qu'elle a pu être condamnée à tort".
Khadijeh Jahed, plus connue sous le prénom de Shahla, a été condamnée à mort pour le meurtre de Laleh Saharkhizan la femme de l'ex-joueur vedette Nasser Mohammad Khani, selon Amnesty International.

Shahla et M. Khani, une étoile du football iranien dans les années 1980, avaient conclu une forme de mariage temporaire propre à l'islam chiite, qui permet une union allant de quelques heures à plusieurs dizaines d'années.

Les hommes peuvent avoir jusqu'à quatre épouses "permanentes" et un nombre indéfini d'épouses "temporaires", mais les femmes ne peuvent être mariés qu'à un homme à la fois.

Condamnée à mort en juin 2004, Shahla Jahed était ensuite revenue sur ses aveux. Le chef de la justice avait ordonné en novembre 2005 le sursis de l'exécution pour que l'affaire soit réexaminée, mais la peine de mort avait été confirmée en septembre 2006.

Début 2008, la justice avait de nouveau fait annuler le verdict et ordonné un nouvel examen, mais l'Iranienne avait été une nouvelle fois condamnée à mort en février 2009, selon Amnesty.

Cette pendaison porte à au moins 146 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le début de l'année, selon un décompte établi à partir d'informations publiées par la presse locale.

Comble de l'horreur et symbole d'une justice qui ressemble plus à de la vengeance, c'est le frère de Laleh Saharkhizan qui aurait procédé à la dernière étape de l'exécution de Shahla Jahed en ôtant d'un coup de pied le tabouret sur lequel elle se tenait debout, la corde autour du cou.

En Iran, la famille d'une victime d'homicide a le choix entre exiger que l'auteur des faits soit exécuté, auquel cas elle est autorisée à prendre une part active dans l'exécution, ou lui pardonner en échange d'une compensation financière, la diya.

En 2009, au moins 270 personnes avaient été exécutées en Iran. Cette dernière pendaison porterait à 146 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le début de l’année. Un décompte macabre auquel s’est livré la presse locale

En matière de droit commun, le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue et l'adultère sont passibles de la peine de mort en Iran, où les autorités estiment qu'une application sévère de la loi est indispensable pour maintenir la sécurité publique.

Plusieurs associations, dont Amnesty International, avaient appelé mardi l’Iran à ne pas exécuter Shala Jahed, en vain. L'arbitraire judiciaire n'a rien à envier à celui de son ennemi juré des USA ' http://www.peinedemort.org/National/pays.php?pays=3 '


samedi 25 octobre 2008

Ils ont peur de la liberté




Signez la pétition : http://www.petitiononline.com/fgew2008/petition.html

Interview de Bernard Bosso ici

Et l'appel d'Amnesty

vendredi 26 septembre 2008

Amnesty communique


Moins de 2 heures avant son exécution, programmée le 23 septembre, Troy Davis a obtenu un sursis provisoire de la Cour Suprême des Etats-Unis, le temps que celle-ci rende sa décision concernant le réexamen du dossier. Ce résultat est dû en grande partie à l'immense attention et mobilisation autour de Troy Davis aux États-unis et dans le monde (plusieurs milliers de signatures recueillies en France en quelques jours).UN TRES GRAND MERCI à vous tous pour votre formidable soutien massif en sa faveur.Mais pour sauver Troy Davis il est urgent de maintenir cette mobilisation !Aujourd'hui le principal espoir repose sur la Cour Suprême des Etats-Unis. Néanmoins, il n'est pas possible de faire pression sur elle, voire cela pourrait être contreproductif (cette Cour étant indépendante comme tout organe judiciaire).Par contre, la pression doit continuer d'être exercée sur le Comité des Grâces, qui peut toujours revenir sur sa décision.Merci de venir signer massivement la nouvelle pétition que nous lançons en sa faveur.Merci aussi de continuer à mobiliser votre entourage.Bien entendu vous pouvez toujours continuer également à envoyer des messages de soutien à Troy Davis sur notre livre d'or en ligne : Merci de votre soutien crucial.

Stephan Oberreit, directeur d'Amnesty International France

dimanche 17 août 2008

Tunisie : rêve ou cauchemar

Si vous aimez le soleil et les belles plages, vous en aurez largement pour votre argent et même plus en basse saison. Maintenant si vous avez un peu de compassion pour le peuple tunisien, il va falloir regarder un peu ailleurs et ne pas se contenter d'une séance de bronzage au bord de la piscine et là vous découvrirez une autre réalité. Celle d'un pays dominé par le clan du président et de sa femme comme à l'époque de la Roumanie de Caucescu.
Cette réalité que relate régulièrement Amnesty International a fait l'objet d'un article intéressant de la part du journal El Watan, sans concession qui aborde aussi le problème des Tunisiens expulsés de France. On trouve beaucoup de monde manifesté devant les centres de rétention mais plus personne pour savoir ce que deviennent les expulsés.
Ce qui est étonnant, on entend peu les politiques français s'exprimer sur la Tunisie. C'est vrai qu'ils aiment bien y passer leurs vacances.