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mercredi 16 novembre 2011

A poil et après !

J'ai eu beau me gratter le cuir chevelu pour essayer de comprendre à la fois l'intérêt de la chose et l'objectif de la manoeuvre mais je n'ai pas encore trouvé.

Déjà le 1er novembre, elle avait déjà créé la sensation en demandant aux hommes de se voiler. Plusieurs hommes, essentiellement occidentaux, avaient posté leur photo, avec un voile, sur sa page personnelle, en signe de solidarité.

S'il s'agissait de faire coucou à la planète et de crier tout fort " je pose nu donc j'existe", c'est réussi sauf que 5 mn plus tard, j'avais déjà oublié le nom de cette charmante personne et d'ici quelques jours, je risque même d'oublier son existence à moins qu'elle revienne avec un autre message du genre : " je pisse dans une église et je t'emmerde". A vrai dire, le message d' Aliaa Magda Elmahdy s'adresse surtout à elle comme si elle voulait se convaincre qu'elle était capable de vaincre ses peurs et le fait e le faire chez papa maman, c'est  aussi sa manière de couper le cordon ombilical. Elle devait avoir si peur que son corps livré nu à la critique n'accroche pas les regards qu'elle s'est sentie presque dans l'obligation d'en rajouter en faisant son magnifique coming out et en annonçant à la planète toute entière qu'elle était athée et accrochez vous bien depuis l'âge de 16 ans. Quel courage, on pourrait dire oui mais , les positions photo choc et phrase choc, hé bien ça ne choque plus. Juste, peut être que ça va attiré le regard des curieux 'à l'instant où j'écris mon article ' son blog bat des records de connexion (à cet instant 797000) pas mal et ça défile. 

Dans le court texte posté entre  deux photos de son blog, Aliaa Magda Elmahdy, qui se présente comme une étudiante en médias et communication, regrette que les modèles nus aient été interdits à la Faculté des Beaux-Arts, que les livres d'arts soient désormais expurgés de toute nudité, que les statues antiques soient brisées. Elle revendique haut et fort sa "liberté d'expression". Aliaa Magda Almahdy, dont le blog s'intitule "Confessions calmes", se dit clairement "athée et individualiste". Elle milite "contre une société de violence, de racisme, de sexisme, de harcèlement sexuel et d'hypocrisie".

Très bien! et après, en quoi son coming out changera quelque chose si elle ne s'engage pas dans une confrontation politique pour faire avancer les droits des femmes qui ne s'arrêtent pas au contours 'une hanche ou du poids des nichons. En plus même si son visage est charmant, le reste est moins intéressant. 
Aujourd'hui, les blogueurs, j'ai l'impression qu'ils veulent exister hors du virtuel quitte à prendre des risques.
Je ne peux que lui souhaiter bonne chance et en attendant un livre pour raconter cette aventure ' ça aussi , c'est  à la mode chez les blogueurs de la révolution du printemps qui n'hésitent pas surtout les femmes à en rajouter pour améliorer les ventes.  Les jeunes femmes arabes, on les préfère issues de familles intégristes même si c'est faux et obligées de porter un foulard , mariées de force et tout le bla bla pour pouvoir donner de la saveur à un livre où il n'y a rien à raconter. 

source: http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/11/15/une-jeune-egyptienne-pose-nue-pour-denoncer-l-obscurantisme_1604141_3212.html#xtor=AL-32280397

samedi 1 octobre 2011

Femmes en révolution journée5

ça y c'est terminé depuis hier, tard la nuit. Je n'ai pas réussi à me  cloner pour assister à la fois aux rencontres citoyennes et au dernier débat  des Femmes en révolution  qui s'était tenu à la Maison des Passages. Je réussis tout de m^me à aire un saut vers 23h, histoire de leur dire Adieu. J'aurai pu imaginer que l'accumulation des journées à rallonge allait avoir raison de leur forme. Absolument pas, elles avaient encore asse d'énergie pour entonner en choeur des chansons avec quelques participantes et au moment de les quitter juste après les 12 coups de minuit, la fête n'était pas encore terminée. Il y eu comme avant de se lâcher du travail sérieux comme c'est préciser dans le programme de ce vendredi soir.

Programme du vendredi 30 septembre

A 19 heures à Lyon 5ème, table-ronde débat à la Maison des Passages

Les artistes dans l’engagement politique et social
 
Quelle place occupent les artistes, les écrivaines, les cinéastes dans les révolutions actuelles ? Dans tout le Maghreb comme au Liban, en Palestine, en Egypte, en Syrie, de nombreuses voix s’élèvent, qui contestent les régimes dictatoriaux et le peu de place accordée aux femmes. De la fiction à la poésie, de la photographie aux arts plastiques, les mouvements intellectuels rejoignent les mouvements sociaux.
Avec : Souad Guennoun (Maroc), Hala Al Abdallah (Syrie), Rasha Nagem (Libye), Zeineb Bensaid (Tunisie)




vendredi 30 septembre 2011

Femmes en révolution journée4

Je n'aurai pas cru pouvoir être présent à chaque soirée de ces rencontres et à celles du jeudi 29 septembre 2011. A vrai dire, après une journée chargée, c'est plutôt l'envie de farniente qui m'attirait que d'assister à des  discours qui loin d'être de plus en plus courts ont tendance à prendre du volume. Et dire que je pensais qu'avec la fatigue cumulée, les intervenantes allaient baisser le rythme, rien à faire, elles sont toujours au garde à vous avec l'énergie débordante de jeunes souris d'opéra. Pour cette fois, je m'étais glissé en journée dans un débat réservé aux femmes. C'était pour moi, l'occasion de retrouver les murs du centre social St Jean de Villeurbanne où j'avais travaillé 1 an en tant qu'animateur en informatique et de loisirs, il y près de 25 ans. Le sujet martelé maintes fois tournait autour des droits de la femme au Maghreb. La réunion se tint dans l'amphithéâtre miniature du centre social  et elle se termina autour d'un pot de l'amitié.


Le soir après avoir tout de même travaillé un tout petit peu, je m'empressais de rejoindre la rencontre qui se tenait à l'espace citoyen dans le 8 ième arrondissement de Lyon pour découvrir une salle bien pleine mais toujours une salle où les hommes pour les trouver, il fallait se munir d'une loupe et encore. en tant qu'homme, ce fut bien ma déception d'en croiser si peu. Le combat pour l'égalité et les droits des Femmes ne peut pas être un combat exclusivement féministe. Trève de bavardage, je vous livre mes photos et quelques vidéos en avant première.

Tout d'abord,  le programme de la journée

Programme du jeudi 29 septembre

De 14 heures à 16 heures à Vaulx en Velin, rencontre au Centre social Grand Vire

De 14 heures à 16 heures à Villeurbanne, rencontre au Centre social Saint Jean

A 19 heures à Lyon 8ème, table-ronde débat à l'Espace citoyen

Les luttes pour les droits des femmes et pour l’égalité
 
« Pas de démocratie sans égalité ! », ce slogan a été repris pendant les mouvements révolutionnaires du printemps arabe. Dans la marche actuelle vers la démocratie, comment défendre les acquis concernant les droits des femmes, comment développer ces droits ? Que revendiquent les femmes dans ces révolutions ? Seront-elles entendues ? Les législations vont-elles avancer dans le sens d’une égalité pleine et entière ?
Avec : Najat Ikhich (Maroc), Ourida Chouaki (Algérie), Zeineb Bensaid (Tunisie), Rasha Nagem (Libye), Houzan Mahmoud (Irak)
Au moment où j'allais prendre des photos, ce journal est tombé devant moi d'une chaise comme un présage






jeudi 29 septembre 2011

Femmes en révolution journée 3

Les journées  passent mais ne se ressemblent pas. Si mon suivi des débats ne s'est fait qu'à partir de 19h, il faut comprendre que les invitées des rencontres ont des journées de président de la république. Un rythme démentiel tellement compliqué à gérer que ces femmes m'étonneront toujours.
Toutes n'étaient pas présentes ce soir du mercredi 28 septembre 2011, dans une salle du 3 ième étage de la bourse du travail mais beaucoup n'abandonnèrent pas leurs collègues sauf celles qui étaient prises pour d'autres engagements. La prestation fut très technique et de qualité. Ce soir le sujet tournait autour du thème de la justice. Une invitée, la Tunisienne Assia Haj Salem, n'a pas pu pour des raisons personnelles honorer son invitation, il s'agissait de la Tunisienne mais cela n'enleva rien à la qualité du débat. 
L'assistance était nombreuse et très intéressée. Personnellement, j'ai été agacé par 2 choses. 
la première fut l'attitude ce certains spectateurs qui avaient décidé de quitter l'immense salle sans aucune discrétion en claquant les portes battantes ' une véritable insulte à celle qui pendant ce temps parlait au micro ' 




C'est autour d'un bon repas pris à 2 pas de la bourse du travail que les débats se poursuivirent avec nos invités dans une ambiance détendue et bon enfant.

Programme du mercredi 28 septembre

De 14 heures à 16 heures 30 à Saint Fons, rencontre à la Mairie

A 19 heures à Lyon 3ème, table-ronde débat à la Bourse du Travail
 

Les combats pour l’indépendance de la justice
 

L’un des enjeux de la démocratie est celui de l’indépendance de la justice. Des avocates échangent sur cette problématique, à travers les exemples tunisien, marocain, algérien et français. Quelles sont les revendications des femmes ? Comment sont organisés les codes de la famille ? Comment accéder à une justice indépendante ?
Avec  Nadia Aït-Zaï (Algérie), Zahia Ammoumou (Maroc), Marie-Noëlle Fréry (France)


A 20 heures à Vaugneray au Cineval projection du film « Femmes du Caire », de Yousry Nasrallah suivi d’un débat


bourse du travail 28/09/11 (th)



Une petite vidéo en forme de parenthèse. 2 étudiantes retrouvent leur prof d'Alger. Un petit moment for sympathique;




mercredi 28 septembre 2011

Femmes en révolution journée 2

Cette journée de mardi fut mortelle pour beaucoup d'entre elles. Un véritable marathon qui les a amené du conseil régional à Bron pour atterrir au palais du travail à Villeurbanne où j'ai rejoint les invitées du débat de la soirée avec un peu beaucoup de retard. J'ai pu découvrir le nouveau palais du travail très majestueux aux lignes sobres respectueuses du style du quartier. Un style assez stalinien mine de rien. Je n'eus pas de peine à trouver la salle bien fléchée mais ce ne fut qu'après avoir fait le tour du bâtiment toujours en travaux. Mon premier étonnement dut que les hommes étaient ultra minoritaires. On pouvait presque les compter dans une salle trop pleine où je réussis tout de même à me placer aux premiers rangs " prises de photos oblige ". J'étais assez  frais pendant que la salle non climatisée était chauffée à blanc. Déjà la dernière fois lors du meeting de Ségolène Royal au centre culturel de la vie associative, les gens avaient eu à souffrir de la chaleur. On avait parlé de préserver l'environnement. Parfois ça semble friser le ridicule et surtout l'impolitesse vis à vis du public invité cette fois ci à écouter ces femmes venues d'ailleurs. Cet ailleurs se trouvant parois à moins de 2 heures de vol de Lyon.

Bon revenons à nos brebis qui je me.demande d'où elles puisent leur énergie car ce mardi à 2h du matin, elles étaient encore en train de refaire le monde seules dans une brasserie du 6 ième arrondissement de Lyon.

Le sujet de ce soir, c'était:
La contestation des pouvoirs en place s’est développée depuis de nombreuses années à travers des luttes sociales et des grèves qui mettaient en cause la corruption, les conditions de travail, la non redistribution des revenus, le droit à l’emploi pour les jeunes, la précarité pour les femmes, le poids de la dette… Quels ont été les grands moments de ces mobilisations passées ? Quelles sont les revendications économiques et sociales actuelles ? Comment la population s’organise pour les porter ? Quelle est la place des femmes dans le monde du travail et dans ces luttes ?
Avec : El Sayeda Abd El Hamid Abd El Gawad (Egypte), Monia Cheikh (Tunisie), Nassira Ghozlane (Algérie), Randa Baas (Syrie), Souad Guennoun (Maroc)
photo (Tahar Houhou)





mardi 27 septembre 2011

Femmes en révolution journée 1

A peine du train ou de l'avion débarquées
sans prendre la peine de boire le verre de l'amitié
et elles étaient déjà sur le métier.
Les valises n'étaient pas encore vidées
Dans un coin, vite rangées,
elles étaient déjà aux regards du public livrées.
Je plaisante à peine mais le public fut enchanté 
tout le long de ce face à face avec les invitées
venues à Vaulx-en-velin pour échanger.




Le thème du jour 'lundi 26 septembre' fut :les nouveaux modes d’expression et de mobilisation

On a beaucoup parlé de l’importance du web participatif dans l’émergence et la propagation des mouvements révolutionnaires de ces derniers mois. Qu’en a-t-il été réellement ? Comment ces nouveaux outils se sont-ils combinés aux médias classiques (télévision, presse écrite…) ? En quoi ces modes d’expression ont-ils favorisé la prise de parole et l’action des femmes ? Quel rôle jouent-ils aujourd’hui dans la poursuite du processus démocratique ?
Avec : Aïda Toula Sulieman (Palestine 48), Sarah Ben Hamadi (Tunisie), Sihem Bensedrine (Tunisie), Zineb El Rhazoui (Maroc), Maria Moukrim (Maroc). Et la participation du Bondy Blog.
 
Après s'être  présentées, certaines beaucoup trop longtemps comme si elles avaient une envie folle d'imprégner les débats de leur présence, elles se soumettèrent au jeu des questions réponses tout d'abord de quelques personnes puis du public. Il aurait été trop long et ennuyeux de livrer la totalité des échanges. Je me contenterai de dévoiler quelques extraits de ce qui s'est dit histoire de vous en donnez un aperçu et d'inciter ceux qui sont dans la région de suivre le reste des journées : le programme total est accessible à partir de ce lien ci
Pour  agrémenter cet article. 



        

jeudi 10 mars 2011

Ce mot révolution, il est bien féminin

Ce mot révolution

Il est bien féminin

Autant que l’émotion

Et la main dans la main

La marche de l'histoire

...La solidarité

La liberté d’y croire

De ne pas se plier

La générosité

Des élans partagés

L’audace démontrée

Malgré l’adversité


Le genre féminin

S’illustre par des mots

Au goût de lendemain

Et de monde nouveau

La douceur d’une peau

La force d’une épaule

La musique de l’eau

La lutte comme école

Pour que la dignité

Devienne une conquête

Avec l’égalité

Que justice soit faite

Pour ne pas oublier

Qu’elle est humanité

Mais qui doit batailler

Pour être respectée

C’est aussi l’invention

La chair de l’existence

Et l’imagination

En guise d’espérance

Où la persévérance

Est source de lumière

Comme de résistance

Les étoiles et la terre

Le genre des moissons

Celui de la naissance

Et puis des floraisons

Sans oublier l’essence

Pour garder dans nos têtes

Que sans cette présence

C’est toute la planète

Qui en perdrait son sens

Pedro da Nóbrega






jeudi 2 décembre 2010

Une iranienne a été exécutée

ça s'est passé mercredi matin en Iran. Elle ne s'appelait pas Sakineh. elle n'a pas non plus été lapidée. Mais il s'agit toujours d'une histoire de moeurs ou chacune a crié ou continue à crier son innocence .
Elle s'appelait Khadijeh Jahedn, elle avait 40 ans, infirmière de profession, connue sous le prénom de Shahla  elle fut reconnue coupable du meurtre de la femme de son amant.
Après environ huit ans derrière les barreaux, Shahla a été pendue à 05H00 ce matin (01H30 GMT) à la prison d'Evin, a déclaré l'avocat, Abdolsamad Khoramshahi.


Elle avait été condamnée en 2002 pour le meurtre de la femme de Naser Mohammadkhani, une ancienne légende du football iranien. Elle avait avoué le crime, avant de crier son innocence lors de son procès. Des ONG de défense des Droits de l’homme ont milité pour sa libération, faisant d’elle la «victime d’une société misogyne».

Le sport est-il pourri par l’argent?Témoin Lecteur

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Iran: la petite amie d'un footballeur exécutée par pendaison

Mardi, Amnesty International avait appelé l'Iran à suspendre l'exécution, affirmant: "il y a de bonnes raisons de penser qu'elle a pu être condamnée à tort". Personnellement, j'aurai préféré que la femme soit défendue qu'elle soit coupable ou non. Aucun acte ne doit justifier une condamnation à mort.

Après environ huit ans (derrière les barreaux, ndlr), Shahla Jahed a été pendue à 05H00 mercredi matin (01H30 GMT) à la prison d'Evin", a déclaré l'avocat, Abdolsamad Khoramshahi.

Mardi, Amnesty International avait appelé l'Iran à suspendre l'exécution, affirmant: "il y a de bonnes raisons de penser qu'elle a pu être condamnée à tort".
Khadijeh Jahed, plus connue sous le prénom de Shahla, a été condamnée à mort pour le meurtre de Laleh Saharkhizan la femme de l'ex-joueur vedette Nasser Mohammad Khani, selon Amnesty International.

Shahla et M. Khani, une étoile du football iranien dans les années 1980, avaient conclu une forme de mariage temporaire propre à l'islam chiite, qui permet une union allant de quelques heures à plusieurs dizaines d'années.

Les hommes peuvent avoir jusqu'à quatre épouses "permanentes" et un nombre indéfini d'épouses "temporaires", mais les femmes ne peuvent être mariés qu'à un homme à la fois.

Condamnée à mort en juin 2004, Shahla Jahed était ensuite revenue sur ses aveux. Le chef de la justice avait ordonné en novembre 2005 le sursis de l'exécution pour que l'affaire soit réexaminée, mais la peine de mort avait été confirmée en septembre 2006.

Début 2008, la justice avait de nouveau fait annuler le verdict et ordonné un nouvel examen, mais l'Iranienne avait été une nouvelle fois condamnée à mort en février 2009, selon Amnesty.

Cette pendaison porte à au moins 146 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le début de l'année, selon un décompte établi à partir d'informations publiées par la presse locale.

Comble de l'horreur et symbole d'une justice qui ressemble plus à de la vengeance, c'est le frère de Laleh Saharkhizan qui aurait procédé à la dernière étape de l'exécution de Shahla Jahed en ôtant d'un coup de pied le tabouret sur lequel elle se tenait debout, la corde autour du cou.

En Iran, la famille d'une victime d'homicide a le choix entre exiger que l'auteur des faits soit exécuté, auquel cas elle est autorisée à prendre une part active dans l'exécution, ou lui pardonner en échange d'une compensation financière, la diya.

En 2009, au moins 270 personnes avaient été exécutées en Iran. Cette dernière pendaison porterait à 146 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le début de l’année. Un décompte macabre auquel s’est livré la presse locale

En matière de droit commun, le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue et l'adultère sont passibles de la peine de mort en Iran, où les autorités estiment qu'une application sévère de la loi est indispensable pour maintenir la sécurité publique.

Plusieurs associations, dont Amnesty International, avaient appelé mardi l’Iran à ne pas exécuter Shala Jahed, en vain. L'arbitraire judiciaire n'a rien à envier à celui de son ennemi juré des USA ' http://www.peinedemort.org/National/pays.php?pays=3 '