Il est clair que les sionistes de tout poil doivent se réjouir de voir le soutien surprise du gouvernement grec encouragé par le secrétaire général de l'Onu fraichement réélu. Les internationalistes avaient préparé depuis des mois leur action et se voir bloqués comme de vulgaires voyous à Athènes avec toute l'aide humanitaire par les autorités grecques est tout simplement scandaleux. En agissant ainsi, la Grèce fait le jeu de l'entité sioniste qui bafoue les lois sur la circulation dans les eaux internationales. si Israël peut monter un embargo de toute pièce de sa propre initiative sans que le monde s'en émeut alors cela suppose que n'importe quel état pourra le faire.
Malgré l’interdiction du gouvernement grec, un bateau français a levé l’ancre aujourd’hui.C'est le Dignité-Al Karama .
A son bord Olivier Besancenot, Annick Coupé, présidente du syndicat Solidaires, et la députée écologiste européenne Nicole Kil-Nielsen.
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Un bateau français pro-palestinien était en route mardi vers Gaza alors que les militants participant à la flottille internationale voulant rallier le territoire palestinien ont protesté à Athènes contre l'interdiction de leur départ par les autorités grecques.
Ayant réussi à échapper aux autorités, le bateau français Dignité Al-Karama, seul de la flottille à n'avoir pas été officiellement répertorié comme allant vers Gaza, a appareillé d'un port grec après être arrivé de Corse (France) le week-end dernier.
"Quoi qu'il arrive, nous irons à Gaza", a déclaré mardi soir à l'AFP Julien Rivoire, militant à bord du bateau français, joint par téléphone satellitaire.
"J'espère bien que les autres bateaux de la flottille bloqués en Grèce nous rejoignent bientôt", a ajouté M. Rivoire, porte-parole des passagers du bateau, qui se trouve actuellement dans les eaux internationales.
Il s'agit d'une grosse vedette avec douze personnes à bord, dont Olivier Besancenot, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) français, et Nicole Kiil-Nielsen, eurodéputée de la formation écologiste Europe-Ecologie-Les Verts (EELV).
"Tout va bien à bord, ils continuent leur chemin en eaux internationales", a affirmé mardi soir Claude Léostic, l'une des organisatrices rentrée à Paris et qui s'est entretenue en soirée avec les militants.
"L'équipage et les passagers sont en forme et sont déterminés à continuer vers Gaza. Ils voguent lentement dans l'espoir que d'autres bateaux les rejoignent", a-t-elle précisé.
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Sous la pression d'Israël, qui a menacé d'utiliser la force contre la flottille, les autorités grecques ont interdit depuis vendredi le départ de tout bateau pour Gaza, justifiant leur interdiction par la nécessité de "protéger les passagers".
"La campagne 'Un bateau français pour Gaza' demande à tous les citoyens en France d’apporter leur soutien aux passagers. Ils vont briser le blocus (...) au nom de toutes celles et ceux qui ont soutenu cette mobilisation, pour la justice et le droit", selon un communiqué des militants parvenu mardi à l'AFP.
Les autorités françaises ont, elles, réitéré mardi leur réprobation à l'égard du projet de flottille pour Gaza après l'annonce du départ du Dignité.
Le représentant des organisateurs grecs, Dimitris Plionis, a confirmé que l'objectif était que le bateau français "attende dans les eaux internationales d'être rejoint par les autres navires de la flottille".
"Nous sommes déterminés à poursuivre notre action" malgré l'interdiction des autorités grecques, a dit M. Plionis lors d'une conférence de presse à Athènes, précisant toutefois que seuls six bateaux, sur une dizaine au départ, restaient impliqués et bloqués en Grèce.
"Le gouvernement grec doit revenir sur sa décision illégale, qui va à l'encontre de la volonté des peuples et des sociétés dans plusieurs pays", a-t-il déclaré.
Parallèlement, quatre militants espagnols engagés dans l'opération ont entamé une occupation "symbolique" de l'ambassade d'Espagne à Athènes et pendu un drapeau palestinien à un des balcons du bâtiment.
Cette action vise à demander au gouvernement espagnol de faire pression sur Athènes pour autoriser le départ d'un bateau espagnol de la flottille, le Guernica, ancré à La Canée, en Crète (sud).
Mardi après-midi, un autre bateau gréco-suédois-norvégien, le Juliano, faisait des préparatifs pour quitter un port près d'Athènes. Les organisateurs se refusaient à en dire plus sur l'opération.
La police portuaire grecque avait arraisonné vendredi l'américain Audacity of Hope et lundi le canadien Tahrir alors qu'ils quittaient le premier le port du Pirée, le second le port crétois d'Aghios Nikolaos.
Le capitaine américain du premier bateau, arrêté vendredi, a été relâché mardi après avoir été déféré devant un procureur du Pirée.
Toutefois, selon une source judiciaire grecque, il est inculpé "d'exposition des passagers au danger" et un conseil judiciaire doit trancher prochainement s'il sera jugé en Grèce.
Un Australien et deux Canadiens, arrêtés eux lors de l'opération contre le Tahrir, ont été déférés mardi soir devant le parquet d'Aghios Nikolaos.
AFP
e Dignité Al Karama, le « petit poucet de la Flottille »
Communiqué Paris le 17 juillet 2011 Le Dignité Al Karama, le « petit poucet de la Flottille » Parti de Corse le 25 juin dernier, le Dignité Al Karama est le seul bateau de la Flottille de la Liberté II à être passé entre les mailles du filet grec. Il se dirige maintenant vers Gaza avec 17 passagers à bord. Retour sur une longue traversée. Il arrive dans une baie près d’Athènes le jeudi 30 juin. Etant un bateau de plaisance, il n’a pas à s’enregistrer et échappe lundi 4 juillet à la surveillance des gardes cotes grecs, tandis que sa « grande sœur » le Louise Michel tente de partir du port du Pirée mais est immédiatement bloquée. Le mardi 5 au matin le Dignité-Al Karama est dans les eaux internationales et attend le bateau grec, le « Juliano », qui après plusieurs essais ne réussira pas à le rejoindre. Avec une autonomie limitée en fuel, le bateau français est obligé le lendemain de faire une escale technique dans la baie d’Osmos Kouremenos à la pointe Est de la Crète, il y est intercepté par les gardes cotes grecs et amené au port de Sitia dans la soirée. Il y restera plusieurs jours, confronté à un véritable harcèlement administratif grec bien que le bateau soit en règle depuis son départ de France. Les tracasseries administratives avancées par les autorités grecques ne sont en fait qu'une réponse aux injonctions d'Israël, relayées par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon et par certains États européens ayant des ressortissants impliqués dans la flottille et finalement par le ministère de l'intérieur grec qui interdira le départ de tout bateau en direction de Gaza depuis ses ports. Ce harcèlement oblige une partie des passagers à revenir en France, appelés par leurs obligations professionnelles, dont Olivier Besancenot du NPA, Annick Coupé, porte-parole de l’union syndicale Solidaires, Nabil Ennasri, président du Collectif des Musulmans de France, Nicole Kill Nielsen, députée européenne EELV, Oussama Mouftah du Collectif 59 et Julien Rivoire, porte-parole de la Campagne Un bateau français pour Gaza et membre du NPA. D’autres passagers de la campagne française et des autres campagnes internationales les remplacent, donnant ainsi une dimension internationale au bateau et montrant du même coup la capacité de renouvellement de cette action. La détermination de la campagne Un bateau français pour Gaza paye et le mercredi 13 juillet, le bateau est autorisé à quitter le port de Sitia. Il rejoint le port de Kastellorizo. Cette ville, sous occupation italienne durant la seconde guerre mondiale, a subi les bombardements de l'aviation britannique. Beaucoup de ses habitants l'ont fuie pour se réfugier à Gaza et certains d'entre eux continuent à y vivre. Hier, en fin de soirée, le Dignité Al Karama a finalement quitté les eaux grecques après plus d’une semaine d’attente, avec à son bord 17 passagers, de 6 nationalités différentes. Il rejoint les eaux internationales vers 23h hier soir. Par sa taille, c’est le « petit poucet » de la Flottille mais le message de solidarité qu’il porte est immense : Le blocus de Gaza doit être levé et le droit international respecté. Il porte en outre les espoirs des milliers de citoyens dans le monde qui soutiennent la Flottille de la liberté II.
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