http://fluctuat.premiere.fr/Societe/News/Des-chercheurs-s-attaquent-au-mythe-de-Mere-Teresa-3679850
https://www.youtube.com/watch?v=M0RSQ4UQjMg
http://www.monde-diplomatique.fr/1996/11/HITCHENS/5888
http://www.bladi.net/forum/threads/mere-teresa-etait-escroc.221534/
http://www.lematin.ch/.../mere-teresa-sainte/story/19474634
http://fr.video.canoe.tv/video/en-vedette/en-vedette-aujourdhui/1906868890/le-cote-tenebreux-de-mere-teresa-entrevue/2184989238001
http://www.atlantico.fr/pepites/et-mere-teresa-etait-pas-sainte-que-658128.html
http://atheisme.org/hitchens.html
Tellement exclusif
que La Croix, en mars 2003, publiait un extrait des conférences de
Carême du Cardinal Poupard qui – Dieu du Ciel ! – faisait longuement
état de cette »nuit« .
« Cinq ans seulement après sa mort, ce
qui est tout à fait exceptionnel, le pape Jean-Paul II va la béatifier
le 19 octobre prochain. La vie de Mère Teresa, un long fleuve
tranquille? Une vie de joie intérieure couronnée de succès fulgurants,
pourrions-nous croire. Il n’en est rien. «Mon sourire est un grand
manteau qui couvre une multitude de douleurs, écrivait-elle en juillet
1958. Tout le temps à sourire. Les Sœurs et les gens pensent que ma foi,
mon espérance, mon amour me comblent en profondeur, et que l’intimité
avec Dieu et l’union avec Sa volonté imprègnent mon cœur. Si seulement
ils pouvaient savoir.» Aujourd’hui seulement nous savons, par la
documentation réunie pour son procès de béatification, ce que recouvrait
cette confidence dramatique. Nous disposons maintenant de sa
correspondance inédite avec les Pères jésuites, Céleste Van Exem et
Joseph Neuner, qui furent ses confesseurs, et avec l’archevêque de
Calcutta, Ferdinand Périer, et son successeur, le cardinal Lawrence
Picachy. Elle nous livre son secret, caché même à ses plus intimes
collaboratrices qui n’ont jamais rien soupçonné: dix-huit mois de
dialogue ininterrompu avec Jésus, une voix intérieure qui lui inspire,
bien plus qui lui commande de créer un ordre nouveau pour aller avec Lui
et pour Lui vers les plus pauvres. Et ensuite, un demi-siècle de nuit
obscure, avec seulement un mois de lumière en octobre 1958 où, dans
l’oppression de son abandon spirituel, elle obtient un signe de sa
présence cachée. Tout le reste du temps, et ce temps, c’est un
demi-siècle, elle vit la foi dans l’épreuve, comme Thérèse de Lisieux
dont elle a voulu prendre le nom: «J’éprouve que Dieu n’est pas Dieu,
qu’Il n’existe pas vraiment. C’est en moi de terribles ténèbres. Comme
si tout était mort, en moi, car tout est glacial. C’est seulement la foi
aveugle qui me transporte, parce que, en vérité, tout est obscurité
pour moi. Parfois, l’agonie de la désolation est si grande et en même
temps le vif espoir de l’Absent si profond, que l’unique prière que je
réussisse encore à réciter, c’est: «Cœur sacré de Jésus, je me confie en
Toi. Je comblerai ta soif d’âmes.» Aujourd’hui, j’ai ressenti une joie
profonde : parce que Jésus ne peut plus vivre directement l’agonie, Il
désire la vivre à travers moi. Je m’abandonne plus que jamais à Lui.»