Il s'agit d'un message de Capjo-Europalestine que je relaie et que j'approuve dans sa totalité.
Appliquant le mot d’ordre lancé par le CRIF, une trentaine de voyous dont certains (mais pas tous) encagoulés et munis de casques de moto ont attaqué dimanche en début d’après-midi le Musée d’Art Moderne de Paris (11 Avenue Wilson, 7016 – Paris – M° Iéna ou Alma-Marceau, ligne 9), pour tenter de détruire une exposition photographique consacrée aux massacres d’Israël de décembre 2008 – janvier 2009 dans la bande de Gaza.
Les voyous ont tenté d’atteindre la galerie d’exposition au sous-sol du musée pour saccager le travail du photographe Kai Wiedenhöfer. Sans succès : l’accès leur a été barré par le service de sécurité du musée.
Ils ont alors perturbé l’entrée des visiteurs en scandant des slogans hostiles à la direction du Musée d’Art Moderne et apposé des autocollants sur lesquels on pouvait lire : « Antisionisme=Antisémitisme politique //A bas l’antisémitisme d’où qu’il vienne //Le palestinisme actif, c’est l’activisme antijuif//Stop au palestinisme antijuif ».
Les émules des nazis n’ont évidemment pas craint, dans leur assaut, de tenter de saccager les multiples œuvres exposées aux côtés des photographies de Gaza dans l’enceinte du Musée d’Art Moderne (MAM), à savoir les toiles de Pablo Picasso, Henri Matisse, Amadeo Modigliani, Marc Chagall ou Henri Matisse.
Pas plus qu’ils ne se souciaient, quand ils attaquaient la librairie Résistances à Paris en juillet 2009, de savoir si les livres qu’ils détruisaient avaient pour auteurs Mahmoud Darwish ou Primo Levi.
Et nous mettons en cause le CRIF, vitrine « présentable » du lobby israélien en France, et non pas la seule « Ligue de Défense Juive », dont on ne savait pas encore, dimanche soir, si elle revendiquerait l’attentat contre le Musée. Car c’est le CRIF lui-même qui a donné le signal la semaine dernière, en appelant à la suppression de l’exposition, comme on peut le lire sur le site de cette officine :
TOUS AU MUSEE DES MARDI 23 NOVEMBRE
Hommage au martyre du peuple de Gaza, l’exposition de Kai Wiedenhöfer connait depuis son ouverture le 5 novembre un succès mérité, dont a rendu compte la chaîne France 3 dans un de ses reportages : http://culturebox.france3.fr/all/29623/gaza-2010-regards-sur-une-terre-meurtrie-par-kai-wiedenhoder#/all/29623/gaza-2010-regards-sur-une-terre-meurtrie- par-kai-wiedenhofer
Dimanche matin encore, quelques heures avant l’assaut des voyous, un public nombreux, attentif et recueilli, se pressait dans la salle où sont exposées les terribles photos.
C’est pourquoi nous appelons tous les lecteurs de notre site, et au-delà, à visiter, dès mardi 23 novembre à 10 heures l’exposition « Gaza 2010 », 11 avenue du Président Wilson, 75016 – Paris (M° Iéna ou Alma-Marceau, ligne 9).
Nous vous invitons également à téléphoner au directeur du MAM, M. Herrgott, au 01 53 67 40 00, pour lui dire qu’il en va de sa dignité de résister au terrorisme, et de maintenir les conditions normales d’accueil à l’exposition Gaza, soit du mardi au vendredi, de 10 heures à 18 heures.
Note : en raison de la présence d’une exposition spéciale, l’accès aux collections permanentes (et à l’exposition Gaza) se fait sur le côté du Musée, en passant dans la cafeteria.
CAPJPO-EuroPalestine
1 commentaire:
L'expo "Gaza 2010", au sein du Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, a bien ouvert ses portes normalement aux visiteurs mardi à 10 H et ces derniers peuvent apprécier la qualité de l'oeuvre du photographe de Kai Widenhöfer, au grand dam de tous ceux qui espéraient sa fermeture, par le biais de leurs menaces et pressions.
Nous n'irons pas jusqu'à remercier la LDJ de la promotion ainsi assurée à cette exposition, que la direction du Musée a eu la bienséance de ne pas fermer malgré l'attaque de dimanche et les fortes pressions du CRIF.
A 13 heures mardi, on pouvait déjà compter plusieurs centaines de visiteurs supplémentaires de l'expo, installée à côté des collections permanentes du Musée d'Art Moderne de Paris (11 avenue du Président Wilson. 75016 Paris. M° Iéna ou Alma-Marceau, ligne 9).
Des journalistes ont également fait le déplacement à la réouverture ce mardi, l'Agence France Presse ayant pour sa part publié une dépêche lundi soir pour décrire les incidents survenus dimanche, et ayant provoqué une fermeture temporaire de 2H de l'exposition, après que le personnel de sécurité du Musée eut réussi à expulser la vingtaine de voyous de la LDJ venus menacer les oeuvres exposées.
Ces derniers ont osé prétendre que cette expo était un montage, qu'il s'agissait de propagande antisémite et qu'en réalité on vivait parfaitement bien à Gaza !
Un car de police assure désormais la protection du musée et des visiteurs, puisque le gouvernement français laisse ces bandes fascistes sévir, s'entraîner militairement et agresser lieux et personnes.
Mais cette fois-ci, les nervis de la "Ligue de Défense Juive" ont plus que raté leur coup : ils voulaient faire fermer l'exposition par la force et la menace ; ils ont obtenu l'effet inverse. L'expo suscite encore plus d'intérêt, car beaucoup de gens se demandent ce qui a pu motiver ces fanatiques.
Et ils découvrent ainsi que "l'opération plomb durci" n'a pas seulement assassiné près de 1400 personnes dont quelque 400 enfants, mais qu'elle a aussi amputé des milliers de Gazaouis de tous âges, mutilés à vie, dont certains ont bien voulu, avec une dignité et une pudeur émouvantes, être photographiés par Kaï Wiedenhöfer, pour témoigner de cette vaste tragédie.
Tragédie qui est loin d'être terminée. Non seulement le blocus de Gaza se poursuit et l'interdiction d'importer du ciment et autres matériaux de construction laisse actuellement éventrés les batiments photographiés, mais la bande de Gaza continue à subir quotidiennement des bombardements israéliens, avec son cortège de morts et de blessés.
L'exposition est ouverte tous les jours sauf le lundi, de 10 H à 18 H, et ce jusqu'au 5 décembre prochain. Allez-y et faites passer l'information. Elle mérite vraiment le déplacement.
(La librairie du Musée vend le livre de l'exposition, "The Book of Destruction").
Amicalement,
CAPJPO-EuroPalestine .
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