dimanche 8 avril 2012

Dossier Amina Fillali: où est la vérité ?

Le 15 mars, j'écrivais mon premier article sur la jeune Amina Fillali ( amina filali ), choqué par la légèreté de l'enquête qui avait trop rapidement conclu à un suicide. Je n'arrivais pas à le croire. Ce qui m'avait surtout choqué, c'est le silence de certaines féministes et militantes quand je les questionnais sur le sujet. aucun réponse. Une véritable Omerta. Une seule m'avoua que tout le monde s'en foutait d'Amina et que la seule chose qui était importante était l'abrogation de l'article 475 du code civil Marocain qui permettait à une femme mineure enlevée sans violence d'épouser son kidnappeur  pour qu'il échappe à la prison. C'est l'article 486 qui concerne le cas de viol de mineur qui est le plus dangereux. Et le problème, c'est que la situation d'Amina n'avait rien à voir avec une histoire de Viol. et c'est la revue Actuel que je félicite de son enquête qui la première au Maroc décida de mener une enquête et sa conclusion n'a plus rien à voir avec la version qui circule au Maroc. Le doute était émis sur tout. sur le viol avant mariage et surtout sur le suicide.. Mon article perso datait du 15 mars le voici ici, l'article d'Actuel d'une semaine plus tard.   Mais c'était trop tard sous l'impulsion des féministes Marocaines aidées par leurs consoeurs internationales, l'info a vite fait le tour de la planète. La vérité sera difficile aujourd'hui à défendre et j'en veux terriblement aux féministes Marocaines qui ont sacrifié l'honneur d'Amina Fillali  (amina filali )pour tenter d'obtenir gain cause dans leur projet d'abroger l'article 475.  Amina aurait pu espérer  que la justice détermine la vérité mais elle a été abandonnée par celles qui auraient du  défendre sa mémoire en se battant pour faire établir la vérité.
Que faire aujourd'hui alors que les médias les plus importants ont repris comme des moutons en négligeant leur travail d'investigation la version officielle pleine de contradiction. Je continuerai à défendre l'honneur d'Amina Fillali en espérant que ses assassins en l'occurrence pour moi, des membres de sa belle famille mais aussi les complices comme ces gendarmes qui ont indiqué aux enquêteurs qu'Amina leur avait dit qu'elle s'était suicidée. Les associations féministes et les journalistes ne sortent pas grandis dans ce dossier.

Des Télés comme TF1 qui possèdent de gros moyens auraient pu nous offrir autre chose que ce lamentable documentaire : http://videos.tf1.fr/sept-a-huit/amina-mariee-a-l-age-de-15-ans-a-l-homme-qui-l-a-violee-7103961.html    bourré de mensonges.

Et aussi des journaux comme Herald Tribune ou le New York Times. : http://www.lekiosque.fr/article-1261640-Rape-case-ignites-Morocco.html


Voici un excellent reportage du soirtv

et aussi cet article http://www.lesoir-echos.com/lentourage-damina-el-filali-se-confie/societe/48778/

 http://www.greenetvert.fr/2012/03/29/les-parents-de-la-jeune-amina-contredisent-la-version-officielle-2/49914


http://www.yabiladi.com/articles/details/9608/maroc-bassima-hakkaoui-s-explique-encore.html

http://www.hrw.org/fr/news/2012/03/23/maroc-la-mort-d-une-jeune-fille-met-en-vidence-les-failles-de-certaines-lois

La position officielle marocaine ne parle nullement  de viol dans le sens où on l'entend généralement mais de relation consentante : http://achnoo.com/2012/03/16/suicide-damina-al-filali-le-ministere-de-la-justice-repond-a-la-polemique/

Le Parquet s’est retenu d’engager des poursuites en prenant en compte l’intérêt de la mineure et pour donner suite à sa demande et celles de son père et de l’homme qui l’a épousée, conformément à la loi, indique vendredi un communiqué du ministère.
Suite aux informations rapportées par des organes de presse sur le de la mineure, la même source précise que « la victime entretenait une relation avec l’homme qui l’a épousée durant laquelle elle a perdu sa virginité avec son consentement, selon ses déclarations », ajoutant qu’elle avait « confirmé ses propos en présence de sa mère pendant l’instruction préliminaire, ainsi que lors de sa comparution devant le Procureur général du Roi près la Cour d’appel de à qui l’ensemble des parties ont demandé de leur accorder du temps pour conclure l’acte de mariage ».
Selon le communiqué, le père de la défunte avait adressé une demande, le 19 septembre 2011, au juge de la famille chargé du mariage près le de première instance de Larache qui a convoqué toutes les parties, y compris la fille mineure, qui avait comparu devant lui, pendant quatre audiences, en compagnie de ses parents. Elle avait alors exprimé librement son souhait, en présence de sa mère, de se marier avec l’accusé qui a manifesté, à son tour, son désir de l’épouser. Le juge avait donc autorisé la conclusion de leur mariage le 30 novembre 2011, rappelle le communiqué.



Les féministes diront que la mère avait dit qu'Amina avait été violée. exact et elle avait aussi dit que sa fille lui avait dit avant de mourir qu'on l'avait empoisonnée alors pourquoi elles ne retiennent que la thèse du suicide et surtout pourquoi personne n'a été fichu de retrouver le fameux vendeur de poison. Il aurait suffit de comparer le poison ingurgiter du poison soi-disant vendu s'il a bien été vendu à la jeune Amina.


le reportage de TF1 est une insulte à la vérité et à la mémoire d'Amina Filali



5 commentaires:

Anonyme a dit…

Article 475 du code pénal : QUE DIT IL ?

- «Quiconque, sans violence, menaces ou fraudes, enlève ou détourne, ou tente d’enlever ou de détourner, un mineur de moins de 18 ans, est puni de l’emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 200 à 500 dirhams. Lorsqu’une mineure nubile ainsi enlevée ou détournée a épousé son ravisseur, celui-ci ne peut être poursuivi que sur la plainte des personnes ayant qualité pour demander l’annulation du mariage et ne peut être condamné qu’après que cette annulation du mariage a été prononcée.»

Revenons en termes de loi sur ce texte :
1 - Simple détournement ou tentative de détournement ( SANS VIOLENCES-MENACES- FRAUDES ) d'un mineur ( garçon ou fille ) est passible d'une peine d'emprisonnement de 1 à 5 ans d'emprisonnement .
Jusque là tout va bien il y a un délit : détournement ou tentative , et on ne pas parle pas encore de relations sexuelles . 1 à 5 ans c'est pas mal et il faudra y réfléchir avant de s'amuser à approcher un ou une ado ,- 18 ans - ! ( je ne parles pas du plein d'essence ( 200 à 500 DH !!! ???? ) :)))

2 - Mineure nubile : en France - l'âge nubile : c'est à dire autorisation à se marier - la dernière modification de l'âge nubile date du 4 avril 2006, est passé à 18 ans pour les filles & garçons donc identique .
Donc tout ravisseur qui commet le délit est passible de la peine prévue , sauf si les parents concluent un arrangement - mariage - entre les 2 . et on remarque que si c'est UN mineur, rien n'est prévu ! Mais ce qui est sous entendu c'est l'attentat à la pudeur : acte physique recouvrant contraire aux bonnes mœurs exercé volontairement sur le corps d'une personne déterminée de l'un ou l'autre sexe. ». L'acte étant réprimé même en l'absence de violences pour les mineurs de 15 ans.
En droit français, il est sanctionné par l'article 222-27 du Code pénal français qui réprime les agressions sexuelles : « Les agressions sexuelles autres que le viol sont punies de 5 ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende. »

3 - le ravisseur peut enfin être poursuivi et condamné si parents ou tuteurs portent plainte et font annuler le mariage .

La faille :
Le législateur devrait reculer l'âge nubile à la majorité c'est à dire à 18 ans - si on ne peut voter avant 18 ans comment peut on décider de sa vie avant ? - cela ne s'est fait en France qu'il y a à peine 5 ans .
C'est extrêmement positif et réduirait sans doute le nombre ( hallucinant ) de jeunes mineures qui s'adonnent à la prostitution clandestine , ne nous voilons pas la face, et par là une moralisation de la société et une protection des jeunes surtout . Je ne vois pas pourquoi le législateur s'y opposerait !!!!!!!

Craindrait il les réactions du monde rural ou ajouté à la pauvreté et la misère , l’analphabétisation et le chômage de ces adolescentes et qui aspirerait à les marier , pour avoir une personne de moins à charge ? Qu'adviendrait il de ces pauvres ados , si de surcroit elles se retrouvent enceintes ? Terrible !
C'est épineux car l'âge nubile est par conséquent lié à l'art.475 .

Le viol - « rapport sexuel imposé à quelqu'un par la violence, obtenu par la contrainte, constitue pénalement un crime ». - lui ne tombe pas sous l'art . 475 dans ce cas . il devrait lui aussi faire l'objet d'un durcissement de peine selon qu'il s'agisse d'une mineure de - de 15 ans ou majeure ! c'est un crime terrible pour celui qui l'a subit , et la peine devra être dissuasive !

Anonyme a dit…

AMINA FILALI REGARD sur l'Histoire qui a ému le monde entier...
A vous de juger...

Une histoire d’amour ou un viol ?
Amina est partie en emportant ses secrets... Deux versions contradictoires s’affrontent, celle de la mère et celle du mari.

Samedi 10 mars. Il est 14h30. Une jeune femme s’écroule sur le sol. Mustapha Elfellak, son mari qui l’accompagne, l’abandonne pour aller chercher de l’aide. Le corps gisant à côté du bois «Del Monte» est celui d’Amina Filali, adolescente de 16 ans mariée depuis peu à l’homme qui l’a déflorée. Grâce à une pirouette juridique combinant l’article 475 de notre code pénal à une disposition de la Moudawana, le juge, la société et sa famille avaient permis la «réparation de ce préjudice». Quelques minutes plus tard, une ambulance embarque Amina à l’hôpital de Larache. Mustapha ne la reverra jamais.

Que s’est-il réellement passé avant la mort d’Amina? Nous sommes allés sur place pour rencontrer tous les protagonistes et les témoins de cette affaire. En recoupant toutes les versions contradictoires, deux histoires bien différentes apparaissent. Où est la vérité? Il revient, maintenant, à la justice de trancher...

Anonyme a dit…

Version 1 : Le mari est un prédateur sexuel

Tout commence l’été dernier. Mustapha Elfellak, de neuf ans son aîné, accoste Amina sur le chemin de l’école. Il la conduit de force vers le bois qui sépare Krimda, le Douar de la jeune fille, de Sahel, une bourgade un peu plus «développée» où vit le jeune homme au sein d’une famille nombreuse. A l’aide d’une arme blanche, Mustapha dispose de sa victime des jours durant. Le théâtre de ses exactions est tantôt «La forêt Del Monte» où il conduit la mineure, tantôt une étable appartenant au père Elfellak.

Interpellée par les longues disparitions de sa fille, Zouhra mène une enquête auprès des habitants du douar et finit par retrouver Amina avec son ravisseur dans le bois, la lui arrache et le menace de porter plainte. Mais Mustapha n’en a cure. Les enlèvements se multiplient et les durées de disparition d’Amina s’allongent. Le prédateur a de plus en plus de mal à abandonner sa victime. Il en arrive même à se faire livrer repas chauds et vêtements de rechange par son ami Zouhair dans son abri de fortune. Amina se résigne à quitter l’école pour ne plus avoir à croiser son ravisseur.

La perte de virginité de la jeune fille, et donc de l’honneur de la famille, constatée par un médecin de Larache, la mère se décide à aller réclamer réparation auprès des parents du «défloreur». Elle exige que Mustapha épouse Amina sans préavis. La mère de Elfellak l’envoie balader en lui assénant que jamais son fils ne donnerait son nom à une fille souillée et que ni sa colère ni le Makhzen ne la ferait changer d’avis. La hargne au ventre, Zouhra porte plainte pour viol auprès du procureur du roi du tribunal de Larache. Celui-ci n’étant pas compétent pour ce genre d’affaires, il transfère le dossier au procureur général du roi près la cour d’appel de Tanger. Ce dernier, fort de l’article 475, leur propose le mariage comme solution. Grâce à l’intermédiation de connaissances communes aux deux familles, Mustapha accepte enfin d’épouser Amina au lieu d’écoper d’une peine de prison. Quant au père de la victime qui au départ était opposé à cette union, il finit par céder à la pression de son épouse en acceptant de marier sa fille à son violeur. «Vous auriez voulu que je me retrouve avec une fille devenue femme sans acte légal et laisser échapper le responsable? Qu’aurions-nous gagné à le mettre en prison? Il en serait sorti quelque temps plus tard et aurait fait sa vie avec une autre femme tandis que ma fille aurait été destinée à mourir seule parce que personne n’aurait voulu d’elle…», assène Zouhra, semble-t-il plus indignée par le déshonneur que par la perte de sa fille.

Anonyme a dit…

L’autorisation de marier une mineure accordée par le tribunal de la famille de Larache à la demande de celui de Tanger, Mustapha entraîne la famille Filali dans une longue attente d’août à décembre pour enfin signer l’acte de mariage. «C’était une façon pour la famille Elfellak de se venger de nous. Les parents de Mustapha n’ont jamais admis le “mektoub”; que leur plus jeune fils assume ses responsabilités en épousant ma sœur», témoigne Hamida Filali. Et d’ajouter: «Ils s’en sont donné à cœur joie durant les trois mois que ma sœur a passés chez sa belle-famille. Elle m’a souvent confié qu’elle était violentée, humiliée, affamée… elle qui aimait rire, avait des rêves plein la tête et aspirait à devenir quelqu’un. Il a fallu que ce criminel croise son chemin».

L’honneur des Filali drapé dans un voile de légalité, il est désormais question de le rétablir en bonne et due forme en organisant une cérémonie de mariage au terme de laquelle Amina quitterait le bercail dans les bras de son mari, dans un caftan blanc sous les yeux de tous les habitants du douar. Seulement, profitant de l’absence de la mère, astreinte à travailler comme femme de ménage à Larache, Mustapha va chercher sa nouvelle épouse et l’embarque de force à Sahel, dans une dépendance de la maison familiale. Une union par dépit qui ne balaie pas tout l’opprobre jeté sur Amina et ses parents, et mène la jeune fille vers le désespoir. «Nous remarquions souvent des traces de coups sur son corps lorsqu’elle venait nous voir. Mais que voulez-vous? Dans notre société, et plus particulièrement dans notre milieu, les gens ne savent pas tenir leur langue et une jeune fille déshonorée est destinée à rester avec son violeur car personne ne veut d’elle, même pas sa propre famille», confie Chouaa, la seconde femme du père de Amina et mère de ses trois demi-frères.

Méprisée par une belle-mère hystérique, délaissée par un mari qui s’est déjà lassé d’elle, Amina décide de mettre fin à ses jours. Un matin, elle prévient donc son mari de son intention de se rendre à Krimda pour voir sa famille. Il la retrouve au souk hebdomadaire de Sahel. Elle lui explique qu’elle était venue faire une course avant de se rendre chez ses parents. Il lui propose de retourner chez eux pour déjeuner et de la raccompagner par la suite chez ses parents. Sur le chemin, elle s’effondre et commence à vomir. Son mari l’abandonne pour alerter les gendarmes. Prévenus par un voisin, Zouhra et Lahcen arrivent en courant. L’ambulance ne tarde pas à arriver. Amina est admise aux urgences de l’hôpital de Larache. Sa mère prétend avoir entendu sa fille à travers la vitre de sa chambre lui dire: «Ils m’ont tuée», tandis que les gendarmes affirment qu’elle leur a confié sur son lit de mort: «c’est moi-même qui ai acheté de la mort-aux-rats au Souk et qui l’ai ingurgitée. N’en faites porter la responsabilité à personne d’autre». Vers 23h, Amina s’éteint seule. Sa famille ne l’apprend que le lendemain matin.

Anonyme a dit…

Version 2 : Amina et Mustapha, Love Story
Amina était follement amoureuse de Mustapha. C’est du moins ce que déclarent Hamida, sa sœur, et Mustapha lui-même.

A travers leur liaison, la jeune fille fuyait une famille morcelée. Elle a surtout trouvé en ce jeune homme, habitant à quelques lieues de son douar, la tendresse et l’attention qui lui manquaient chez elle. Le père, connu pour sa violence, avait délaissé sa première femme et ses quatre enfants depuis des années déjà pour prendre une seconde épouse avec qui il a eu trois enfants. Fort heureusement, sa fille aînée a trouvé refuge à son domicile conjugal à Larache. La seconde, Hamida, travaille depuis des années comme femme de ménage et loge dans une pièce qu’elle a prise en location dans la même ville. «J’ai décidé de quitter mes parents car je n’en pouvais plus d’assister à ces scènes morbides. En voyant ma mère battue et menacée avec un couteau à chaque fois que l’envie prenait mon père de venir nous réclamer de l’argent, j’ai décidé de faire ma vie ailleurs», témoigne Hamida. Amina avait cessé d’aller en cours depuis bien longtemps.

Selon Fathia Yacoubi, une bénévole de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) qui a suivi l’affaire depuis le début, la victime ne pouvait, étant âgée de 15 ans, fréquenter l’école primaire quand bien-même elle aurait des années de retard. Elle s’est vue contrainte d’accompagner sa mère et sa sœur à Larache pour faire des ménages. Elle a aussi travaillé dans une usine de poisson située à côté du port de la ville. Ses anciennes collègues s’indignent du désespoir qui l’a menée vers le suicide mais n’en disent pas davantage. Mustapha quant à lui, incrimine ses parents. «Le mauvais traitement de son père l’a menée vers moi. Je ne pouvais que l’accueillir et la soutenir lorsqu’à de nombreuses reprises, son père la jetait dehors à des heures indues. Les enlèvements et disparitions dont m’accuse sa mère ne sont qu’un tissu de mensonge», se défend Mustapha qui dénonce la pression de Zouhra. D’ailleurs, devant le procureur du roi, Amina a nié toutes les accusations brandies contre Mustapha par sa mère. Elle a déclaré devant la cour d’appel de Tanger l’avoir fréquenté délibérément. Les propos de Mustapha sont corroborés par le procès verbal ainsi que par le témoignage de l’AMDH. «Le certificat médical présenté par la mère est celui de la perte de virginité et non pas de viol», explique Fathia Yaacoubi. «Amina et moi étions amoureux. Nous sortions ensemble et comptions nous marier. Seulement, je n’avais pas les moyens de lui offrir une vie décente. Il aurait fallu attendre. Mais sa mère était pressée de laver l’honneur de la famille. Je l’ai donc épousée. Sa famille comptait organiser une cérémonie pour fêter notre mariage. Lorsqu’un jour, j’ai raccompagné Amina chez elle après nous être retrouvés, ma belle-mère lui a fait un scandale en lui jetant ses affaires à la figure. C’est ainsi que nous sommes allés vivre chez mes parents», explique Mustapha.

Durant trois mois, Amina louvoyait entre l’humiliation de sa belle-famille et la rancune de sa mère qui n’a jamais admis que sa fille réfute ses allégations de viol. Se sentant rejetée par tout le monde, la jeune fille de 16 ans voyait l’avenir s’effondrer devant elle. Quelle autre solution que de se donner la mort ou alors, tenter de se la donner histoire d’attirer l’attention sur son malheur?

Son père affirme l’avoir vue le matin du samedi 10 mars. Son mari, lui, déclare n’avoir pas eu connnaissance que sa femme avait ingurgité du poison. En l’accompagnant chez ses parents, Amina s’évanouit devant ses yeux. Il court chercher de l’aide auprès des gendarmes. L’ambulance arrive mais il refuse de monter avec elle car Mustapha ne supporte pas les hôpitaux. C’est finalement son beau-frère qui le supplée.

Mustapha est veuf à 25 ans et pleure... sa bien-aimée?

De notre envoyée spéciale, Asmaâ Chaïdi Bahraoui