Hier, j'avais décidé de faire un saut à la déchetterie. La veille, j'avais fait mon jardin et j'avais 2 sacs d'herbes et branches à évacuer. J(avais aussi de vieux objets qui trainait et un sac de vêtements qui n'avait pas trouvé preneur et dans lequel s'entassait une pile de vêtements d'enfants et adultes. Arrivé à la déchetterie, je commençai à répartir les différents produits selon leurs emplacements respectifs et je décidai à la dernière minute de ne pas jeter le sac à vêtements. en sortant de la déchetterie, je ne tournai pas à gauche mais je pris une toute autre direction . ça faisait bien longtemps que je voulais leur rendre visite.
Là, j'ai découvert la profonde misère.La vraie misère au coeur de l'Europe. Je savais qu'elle existait mais là je l'ai touchée de très près. C'est une chose de passer en voiture, c'en est une autre d'être face à face avec un petit enfant , les yeux dans les yeux qui te dit :" tu n'as pas un médicament, j'ai mal au ventre". Je savais que la confrontation sera délicate mais pas à ce point. J'ai juste dit à l'enfant, je reviendrai mais je ne lui ai pas dit que j'agirai.
Je n'eus même pas le temps de couper le moteur qu'une nuée de gamins, la plupart pieds nus en guenilles, garçons et filles se confondaient dans cette masse bien vivante, joyeuse mais si misérable. Ils s'agglutinèrent autour du coffre comme s'ils avaient l'habitude. Certains réclamèrent de l'argent, d'autres des médicaments et tous offraient des sourires en guise de remerciement. Il y avait quelques rares adultes qui faisaient les cent pas dans un terrain désaffecté. Une vielle dame petite, un foulard à la tête dévoila une dentition éclatée et tendit la main dans l'espoir de récupérer quelques pièces. Le temps s'écoula à une vitesse folle. Le coffre à peine ouvert, les enfants se précipitèrent sur le sac plein de vêtements bien pliés. J'espère juste que le partage aurait été fait de manière équitable. JE me suis promis d'y retourner avec beaucoup plus de sacs de vêtements, chaussures, jouets et livres. Des livres pour qu'ils ouvrent leur regard sur un monde d'espoir et de rêves.
Je connaissais l'histoire de ce mini bidonville. Il avait fait la une des faits divers, il y a quelques semaines en raison d'une action d'imbéciles qui avaient tentés de l'incendier. Mon association l'EPI ' Espace projets inter-associatifs ' mène une action de solidarité afin de reconstituer tout ce qui avait été brûlé.
Là, j'ai découvert la profonde misère.La vraie misère au coeur de l'Europe. Je savais qu'elle existait mais là je l'ai touchée de très près. C'est une chose de passer en voiture, c'en est une autre d'être face à face avec un petit enfant , les yeux dans les yeux qui te dit :" tu n'as pas un médicament, j'ai mal au ventre". Je savais que la confrontation sera délicate mais pas à ce point. J'ai juste dit à l'enfant, je reviendrai mais je ne lui ai pas dit que j'agirai.
Je n'eus même pas le temps de couper le moteur qu'une nuée de gamins, la plupart pieds nus en guenilles, garçons et filles se confondaient dans cette masse bien vivante, joyeuse mais si misérable. Ils s'agglutinèrent autour du coffre comme s'ils avaient l'habitude. Certains réclamèrent de l'argent, d'autres des médicaments et tous offraient des sourires en guise de remerciement. Il y avait quelques rares adultes qui faisaient les cent pas dans un terrain désaffecté. Une vielle dame petite, un foulard à la tête dévoila une dentition éclatée et tendit la main dans l'espoir de récupérer quelques pièces. Le temps s'écoula à une vitesse folle. Le coffre à peine ouvert, les enfants se précipitèrent sur le sac plein de vêtements bien pliés. J'espère juste que le partage aurait été fait de manière équitable. JE me suis promis d'y retourner avec beaucoup plus de sacs de vêtements, chaussures, jouets et livres. Des livres pour qu'ils ouvrent leur regard sur un monde d'espoir et de rêves.
Je connaissais l'histoire de ce mini bidonville. Il avait fait la une des faits divers, il y a quelques semaines en raison d'une action d'imbéciles qui avaient tentés de l'incendier. Mon association l'EPI ' Espace projets inter-associatifs ' mène une action de solidarité afin de reconstituer tout ce qui avait été brûlé.
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