C'est en rentrant chez moi que j'ai appris la nouvelle. Une nouvelle qui me remplit de joie et qui me permet de bien finir cette semaine qui ne fut pas de toute gaîté avec toutes ces catastrophes que nous avions du supporter.
J'avais suivi l'affaire depuis le début et grande fut mon bonheur pas seulement pour moi mais pour bien du monde. Un monde fait de souffrance, d'humiliation, de dégoût, de meurtrissure, de rage, d'envie de disparaître. ça fait grandement plaisir de voir les gens lever la tête et affronter les regards, la honte, les représailles, le dégoût et enfin dénoncer, se battre quitte à en mourir. Oui , je suis vraiment fier de toutes ces personnes qui ont osé et je leur tire ma révérence. elles ouvrent des brèches dans ce monde dévoré par l'hypocrisie, la haine, la violence et le tabou.
alors avant de poursuivre mon article et enfin pouvoir expliquer dans le détail le motif de ma satisfaction, je voulais rendre un grand hommage à une grande dame, plus qu'une championne, une véritable femme qui par son geste et la réussite de son action permettra de sauver l'honneur de centaines de femmes. Par ce qu'elle a fait et que personne n'avait osé mené de manière aussi ferme avec acharnement pas pour une histoire d'argent ou avec un esprit de vengeance mais au nom de la justice et de la dignité de tous ces êtres meurtris à qui on a volé, je dirai même détruit l'enfance.
Cette femme et c'est pour elle que j'ai décidé de m'atteler à l'écriture de cet article mérite notre total intérêt parce que comme beaucoup de Français, j'ignorais totalement ce qui se passait dans le milieu du tennis. Naïvement, je considérais même que ce monde de sportifs qu'on voyait se donner à fond sur les courts était un monde de privilégié sans soucis majeur.
Et pourtant l'histoire de cette femme qui fut la proie d'un monstre cynique a perdu sa jeunesse et est aujourd'hui un être brisé. bien sûr, il ne sera pas condamné pour ce qu'il lui a fait à elle mais en mettant au devant de la scène son histoire et il fallait le faire, d'autres victimes de ce multi récidiviste tellement lâche qu'il a systématiquement lors de son procès cherché à minimiser les faits en refusant de tout reconnaitre sachant que toutes les victimes n'ont pas osé se plaindre de peur d'avoir à subir le regard des autres. Mais la pire chose qu'il a osé faire et qui est souvent une attitude prise par ce type de criminels est de répéter que sa victime était consentante. Ce mot qui tue, tant redouté par les victimes. tellement redouté, qu'elles n'osent jamais franchir le seuil du palais de justice, effrayée de revoir leur bourreau et d'avoir l'impression de subir un second viol
Ce violeur en série âgé aujourd'hui de 70 ans, très connu dans le milieu du Tennis avec un nom à particule est une véritable racaille. Je n'ai pas trop envie de m'étaler sur ses faits d'armes mais ayant été le coach de grandes championnes pendant 20 ans, on peut imaginer aisément le nombre de victimes. Son nom que certain voudront vite faire oublier pour ne pas salir leur image belle devant et puante derrière est Régis de Camaret dont la fiche wiképédia en dit assez sur ce criminel qui va purger 8 ans de prison. 8 ans de prison sur la base de faits concernant uniquement 2 victimes mineures au moment des faits et qui se sont présentées pour soutenir celle à qui l'article rend hommage. 8 ans, ce n'est rien pour peut être des dizaines de vie brisés de manière totale. La particule de son nom lui a peut être évité la prison à vie. La seule chose qu'il mérite au vu du dossier.
Je n'ai pas trop envie de parler de cette crapule de Régis de Camaret mais m'arrêter plutôt sur celles qui sont de véritables porte étendard de la cause des femmes parce qu'elles ont osé témoigné.
Tout d'abord et avec une grande fierté, Isabelle Demangeot dont l'histoire est relatée ici http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20121122.OBS0284/viol-isabelle-demongeot-revient-sur-ses-annees-de-cauchemar.html
Mais aussi à lire http://tempsreel.nouvelobs.com/viol-le-manifeste/20121119.OBS9861/je-declare-avoir-ete-violee-l-obs-lance-le-manifeste-des-313.html
http://www.rtl.fr/actualites/sport/article/a-la-barre-isabelle-demongeot-decrit-les-viols-monstrueux-de-regis-de-camaret-7754753736
et sans oublier celles qui sont venues l'épauler courageusement et qui ont surtout permis au coupable devant la loi d'être puni même si certains pourront trouver la sentence faible. La condamnation est là. son mensonge n'a pas fait le poids devant l'honnêteté des joueuses en espérant que d'autres langues se délieront et que ça dissuadera à jamais que d'autres Régis de Camaret sévissent dans le milieu du sport.
Ces 2 joueuses sont donc Stéphanie Carrouget et Karine Pomares 36 ans chacune et grâce à elles, le monstre est tombé de son piédestal. bien sûr, il a tout fait pour minimiser ses gestes mais les témoignages étaient percutant et plus que la peine plutôt minime, c'est de savoir qu'il ira au trou et qu'il ne pourra plus jamais marcher la tête haute qui donne une satisfaction aux deux plaignantes. Oui à partir de ce jour, la honte change de camp.
Et puis je pense qu'il ne faut pas en vouloir à Nathalie Tauziat. Elle doit être encore sous son emprise et il n'est pas facile dire au monde entier, j'ai été violé mais elle n'était pas pour autant obligé de prendre sa défense mais c'est encore ça dans le monde des femmes. Le soutien ne vient pas forcément de là où on l'attend. Peut être qu'elle a voulu défendre ses intérêts économiques. Sans chercher à plus l'enfoncer, il est clair que Nathalie Tauziat ne sortira pas grandie de l'épreuve.
J'avais suivi l'affaire depuis le début et grande fut mon bonheur pas seulement pour moi mais pour bien du monde. Un monde fait de souffrance, d'humiliation, de dégoût, de meurtrissure, de rage, d'envie de disparaître. ça fait grandement plaisir de voir les gens lever la tête et affronter les regards, la honte, les représailles, le dégoût et enfin dénoncer, se battre quitte à en mourir. Oui , je suis vraiment fier de toutes ces personnes qui ont osé et je leur tire ma révérence. elles ouvrent des brèches dans ce monde dévoré par l'hypocrisie, la haine, la violence et le tabou.
alors avant de poursuivre mon article et enfin pouvoir expliquer dans le détail le motif de ma satisfaction, je voulais rendre un grand hommage à une grande dame, plus qu'une championne, une véritable femme qui par son geste et la réussite de son action permettra de sauver l'honneur de centaines de femmes. Par ce qu'elle a fait et que personne n'avait osé mené de manière aussi ferme avec acharnement pas pour une histoire d'argent ou avec un esprit de vengeance mais au nom de la justice et de la dignité de tous ces êtres meurtris à qui on a volé, je dirai même détruit l'enfance.
Cette femme et c'est pour elle que j'ai décidé de m'atteler à l'écriture de cet article mérite notre total intérêt parce que comme beaucoup de Français, j'ignorais totalement ce qui se passait dans le milieu du tennis. Naïvement, je considérais même que ce monde de sportifs qu'on voyait se donner à fond sur les courts était un monde de privilégié sans soucis majeur.
Et pourtant l'histoire de cette femme qui fut la proie d'un monstre cynique a perdu sa jeunesse et est aujourd'hui un être brisé. bien sûr, il ne sera pas condamné pour ce qu'il lui a fait à elle mais en mettant au devant de la scène son histoire et il fallait le faire, d'autres victimes de ce multi récidiviste tellement lâche qu'il a systématiquement lors de son procès cherché à minimiser les faits en refusant de tout reconnaitre sachant que toutes les victimes n'ont pas osé se plaindre de peur d'avoir à subir le regard des autres. Mais la pire chose qu'il a osé faire et qui est souvent une attitude prise par ce type de criminels est de répéter que sa victime était consentante. Ce mot qui tue, tant redouté par les victimes. tellement redouté, qu'elles n'osent jamais franchir le seuil du palais de justice, effrayée de revoir leur bourreau et d'avoir l'impression de subir un second viol
(Droits réservés) |
Je n'ai pas trop envie de parler de cette crapule de Régis de Camaret mais m'arrêter plutôt sur celles qui sont de véritables porte étendard de la cause des femmes parce qu'elles ont osé témoigné.
Tout d'abord et avec une grande fierté, Isabelle Demangeot dont l'histoire est relatée ici http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20121122.OBS0284/viol-isabelle-demongeot-revient-sur-ses-annees-de-cauchemar.html
Mais aussi à lire http://tempsreel.nouvelobs.com/viol-le-manifeste/20121119.OBS9861/je-declare-avoir-ete-violee-l-obs-lance-le-manifeste-des-313.html
http://www.rtl.fr/actualites/sport/article/a-la-barre-isabelle-demongeot-decrit-les-viols-monstrueux-de-regis-de-camaret-7754753736
et sans oublier celles qui sont venues l'épauler courageusement et qui ont surtout permis au coupable devant la loi d'être puni même si certains pourront trouver la sentence faible. La condamnation est là. son mensonge n'a pas fait le poids devant l'honnêteté des joueuses en espérant que d'autres langues se délieront et que ça dissuadera à jamais que d'autres Régis de Camaret sévissent dans le milieu du sport.
Ces 2 joueuses sont donc Stéphanie Carrouget et Karine Pomares 36 ans chacune et grâce à elles, le monstre est tombé de son piédestal. bien sûr, il a tout fait pour minimiser ses gestes mais les témoignages étaient percutant et plus que la peine plutôt minime, c'est de savoir qu'il ira au trou et qu'il ne pourra plus jamais marcher la tête haute qui donne une satisfaction aux deux plaignantes. Oui à partir de ce jour, la honte change de camp.
Et puis je pense qu'il ne faut pas en vouloir à Nathalie Tauziat. Elle doit être encore sous son emprise et il n'est pas facile dire au monde entier, j'ai été violé mais elle n'était pas pour autant obligé de prendre sa défense mais c'est encore ça dans le monde des femmes. Le soutien ne vient pas forcément de là où on l'attend. Peut être qu'elle a voulu défendre ses intérêts économiques. Sans chercher à plus l'enfoncer, il est clair que Nathalie Tauziat ne sortira pas grandie de l'épreuve.
Par contre, ce procès laisse un goût amer. La fédération de tennis avait été alertée et n'avait pas réagi et là, c'est très grave et cette fédération, on aurait bien voulu la voir à la barre.
quelques témoignages qui démontrent la dérive sexuel de l'encadrement
"Sur le circuit, les langues se délient aussi rapidement. « Mes entraîneurs s'étonnaient de voir les filles partager leur chambre avec Régis de Camaret », rapporte l'ancien directeur technique national (DTN) Jean-Paul Loth, cité lui aussi comme témoin. En 1989, il reçoit une lettre de dénonciation de la part d'une mère. « J'ai conseillé de porter plainte et de retirer l'enfant."
" La promiscuité qu'entretenait Régis de Camaret avec ces adolescentes n'était pourtant pas ignorée. « Un soir, je suis venu au salon. Autour de lui, toutes les filles étaient en slip, sans soutien-gorge », explique Gérard Moullet, ancien président du club. « Et vous n'avez pas dit : "Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?" » s'étrangle le président Bréjoux. Réponse : « Il avait l'air à l'aise, chacun son truc… »"
de l'article lien1
On a vraiment l'impression que la fédération de Tennis française , c'est un peu comme le Vatican avec ses prêtres pédophiles. Tout se sait mais on ne dit rien.
http://www.lyon-info.fr/?Viols-au-tennis-club-quel-role-a
Ce procès met surtout en évidence, ces histoires de prescription . La prescription devrait être supprimée dans le cas de viol sur mineurs.
En 1971, 343 femmes ont reconnu dans "le Nouvel Observateur" avoir avorté. Elles sont aujourd'hui 313 à déclarer avoir été violées.
Elles seront combien à déclarer qu'elles ont été frappées: Peut être des millions
Celles qui n'auraient pas agi auront rejoint la liste des muettes, celles qui auraient été éliminés froidement ou en accident ou suicide déguisé.
Une femme qui se suicide parce qu'elle n'en peut plus, ce n'est pas un suicide mais un meurtre dont le coupable est celui qui par son comportement l'a poussée au suicide.
http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2012/11/16/proces-de-camaret-la-longue-confession-disabelle-demongeot/
Elles seront combien à déclarer qu'elles ont été frappées: Peut être des millions
Celles qui n'auraient pas agi auront rejoint la liste des muettes, celles qui auraient été éliminés froidement ou en accident ou suicide déguisé.
Une femme qui se suicide parce qu'elle n'en peut plus, ce n'est pas un suicide mais un meurtre dont le coupable est celui qui par son comportement l'a poussée au suicide.
http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2012/11/16/proces-de-camaret-la-longue-confession-disabelle-demongeot/
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