dimanche 14 décembre 2014

Combattants pour la France et morts par la France

Quelques vérités sur le 7e Régiment des Tirailleurs Algériens (7e RTA)
Qui parlera enfin de ces tirailleurs musulmans portant l’uniforme de l’armée française et massacrés par les tenants de l’Algérie française.
Là où la réalité dépasse la fiction.
Tout commence un jour du début de l’année 1957 où le capitaine commandant le détachement du 2e bataillon du 7e Régiment des tirailleurs algériens stationné à Maafa rencontre chez le coiffeur à Batna un sergent musulman qui servait sous ses ordres durant la campagne d’Indochine.
Le capitaine propose donc à son sous-officier de venir le rejoindre et de se rengager en pleine guerre d’indépendance. Dans un premier temps, celui-ci refuse puis après quelques jours s’en va frapper à la porte du cantonnement du poste de Maafa. Il demande à rejoindre la compagnie du capitaine, sans doute sur ordre du FLN.
Après plusieurs semaines, le sergent déserte en compagnie d’une dizaine de tirailleurs musulmans en juin 1957 avec armes et bagages.
Au cours d’opérations successives de l’Armée française dans cette région des Aurès, ces tirailleurs musulmans déserteurs sont repris un à un par l’armée coloniale. Au mois de mai 1958, le dernier d’entre eux parle sous la torture et déclare que la 6e compagnie du 7e Régiment de tirailleurs stationné à Mdoukel près de Barika, dont le chef de bataillon est le commandant Adam doit déserter. Les éléments musulmans devaient déserter en bloc emportant avec eux le lieutenant commandant la compagnie comme otage.
Quelques jours après, en mai 1958, la 6e compagnie reçoit l’ordre de partir en opérations jusqu’au Djebel Refaa situé près d’El Kantara. Arrivés sur place, la compagnie reçoit l’ordre de déposer les armes en formant des faisceaux en séparant les tirailleurs Musulmans des Européens. A ce moment là surgit un détachement de parachutistes qui cernaient le lieu où se trouvait la 6e compagnie, tous les tirailleurs musulmans ont été exécutés sur place.
Ce après quoi le 2e bureau de l’Armée française prend conscience de l’ampleur du mouvement qui portait les tirailleurs musulmans à déserter et ouvre un camp d’internement et d’action psychologique suivant les méthodes du Viet Minh à El Outaya entre El Kantara et Biskra où se trouvait le 3e bataillon du 7e RTA.
C’est ainsi que démarre sous l’égide de l’Armée française une campagne de lavage de cerveaux auprès des tirailleurs musulmans venant de plusieurs régiments d’Algérie enfermés dans ce camp. Des « corvées de bois » régulières éliminent ceux dont le profil et le comportement ne convenaient pas aux spécialistes du 2e bureau chargé de ce camp d’internement qui resta ouvert durant plusieurs mois.
Les prisonniers qui leur semblaient « récupérables » ont ensuite été incorporés à des commandos de chasse, tous les autres, la plus grande majorité, ont été torturés et massacrés par l’Armée française dont ils portaient l’uniforme.
Combien de centaines de tirailleurs musulmans, appelés et engagés, portant l’uniforme militaire, ont-ils été ainsi massacrés, sans autre forme de procès, par l’Armée française dont ils faisaient partie ? Ils étaient sortis des effectifs de l’Armée coloniale au prétexte de ne pas avoir rejoint leur cantonnement ; bien sûr, leurs familles n’eurent plus jamais de leurs nouvelles.
Cet épisode tragique de la guerre d’Indépendance n’a jamais été révélé. Il suffit pourtant d’aller enquêter à El Outaya pour savoir ce qui s’est réellement passé durant les derniers mois de cette année 1958 où De Gaulle est parvenu au pouvoir.
Ainsi, s’achève l’un des drames parmi les plus atroces de la guerre d’Algérie où les fils des tirailleurs du 7e RTA dont les anciens, par dizaines de milliers, ont versé leur sang pour la France durant la 1ere et la 2eme Guerre mondiale. Ce qui a valu au 7e Régiment de Tirailleurs Algériens d’être décoré de la légion d’honneur et de porter la fourragère rouge.
En 1962, le 7e RTA est regroupé à Barika où il a été dissous sans autre forme de procès. Tous les tirailleurs musulmans ont été renvoyés dans leurs foyers avec l’accueil que l’on peut imaginer. Le reste du régiment a été rapatrié à Epinal dans les Vosges. Qui parlera un jour de tous ces jeunes tirailleurs musulmans disparus ou massacrés sommairement sans aucune forme de jugement ?

Sergent-Chef Adidène de la 8ème Compagnie

jeudi 11 décembre 2014

Albert II de Monaco, un prince misogyne et une presse hypocrite


Charlène 08/10/14.SIPA
C'était la joie dans les rues de Monaco, le bonheur d'apprendre la naissance des jumeaux Gabriella et Jacques du couple princier Charlène de Monaco et Albert II de Monaco. Cette naissance a été accompagnée de 42 coups de canon, 22 pour chaque enfant. L'égalité s'arrête là. Hé oui même si la fille est née 2 mn avant le garçon, c'est le garçon qui est désigné futur héritier malgré le fait que . Un article intéressant qui en parle (là) même si cela devrait intéresser nos féministes qui passent leur temps pour certaines à dénicher des histoires de sexisme au fin fond de la planète. Quand il s'agit de la principauté de Monaco, elles se font toutes petites et pour ce qui concerne la majorité des médias, c'est RAS. 

En 2002, le Prince Rainier, soucieux de voir son fils Albert, 46 ans toujours célibataire et sans héritier légitime (il est père de deux enfants illégitimes) avait fait ajouter à cet article une nouvelle règle qui permettait aux sœurs du Prince régnant, Caroline et Stéphanie, ou à leurs fils de lui succéder.
« À défaut de descendance directe et légitime, la succession s’opère au profit des frères et sœurs du Prince régnant et de leurs descendants directs et légitimes, par ordre de primogéniture avec priorité masculine au même degré de parenté » stipule cette loi n° 1.249 du 2 avril 2002, devenue aujourd’hui,  inutile. Parmi les conditions, l'héritier doit être français ou Monégasque. Ainsi le trône s'est blindé pour encore longtemps et dire que la famille Grimaldi est descendante d'un brigand de grands chemins qui avait fait main basse sur le Rocher 

Bizarrement, certains médias annoncent l'information en mettant en avant d'abord le garçon 'art1' 'art2' ou alors que d'autres plus justement parlent d'abord de la fille 'art3' , 'art4' de manière plus logique. Par contre aucun n'est choqué que le garçon soit désigné héritier plutôt que la fille alors que la logique aurait voulu que ça soit plutôt la fille. Aucun commentaire sur la procédure qui a permis la naissance des jumeaux. Il semblerait vu l'âge de la mère et celui du père et le fait d'avoir eu des jumeaux qu'il y a fort à parier que le couple a fait appel à la procréation médicalement assistée . On me dira de quoi je me mêle mais bon, il n'est pas interdit de se poser la question même si je pense qu'à Monaco, celui qui oserait s'interroger la dessus, risquerait de la prison ferme d'après cet article qui m'a surpris: article1

Gabriella Thérèse Marie, est née à 17h04, et Jacques Honoré Rainier, deux minutes plus tard. Ils se portent bien, ainsi que leur mère. Né après sa soeur, Jacques est prioritaire dans l'ordre de succession en tant que garçon. Les bébés prennent les titres d'anciens fiefs de la famille Grimaldi: Jacques est marquis des Baux (en Provence) et Gabriella comtesse de Carladès (en Auvergne).
Charlène, mère a 36 ans
Il s’agit des premiers enfants de Charlène de Monaco, âgée de 36 ans. Le prince Albert II de Monaco, 56 ans, est déjà père d’une fille et d’un garçon, qu’il a reconnus officiellement après son avènement.
 (lien1)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_succession_th%C3%A9orique_au_tr%C3%B4ne_de_Monaco





Pour la petite Histoire Monaco et la famille régnante est le résultat d'une ruse .
Francesco (François) Grimaldi dit « le Rusé » (La Malizia en italien), est un personnage génois du xiiie siècle qui s'est emparé de Monaco par la ruse le 8 janvier 1297 et y a établi sa famille dynastique des Grimaldi qui règne jusqu’à nos jours.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Grimaldi_dit_%C2%AB_le_Rus%C3%A9_%C2%BB


mardi 9 décembre 2014

Liberté pour Samira Al-Khalil, Razan Zaitouneh, Wael Hamadi et Nazem Hammadi






A video for Razan Zaitouneh, a Syrian lawyer and human rights defender. She was awarded the 2011 Anna Politkovskaya Award in October 2011.



One of TDA's communicators spraying Razan's graffiti on a wall in Hamma in support of #Douma4 campaign.





Razan Zaitouneh parle du pouvoir baasiste dans une video issue de l'archive de l'ina.
-Razan zaitouneh speaking about the baas regime in 2005






L'icône de la révolution








Il y a un an, des miliciens à visages couverts ont enlevé à Douma Samira Al-Khalil, Razan Zaitouneh, Wael Hamadi et Nazem Hammadi, quatre activistes incarnant les valeurs, le courage et la détermination de la révolution syrienne. Nous réclamons leur libération immédiate, de même que celle de tous les détenus en Syrie, et exprimons notre solidarité avec leurs familles et camarades.
مضى عام على جريمة اختطاف سميرة الخليل ورزان زيتونة ووائل حمادة وناظم حمادي، أربعة ناشطين جسّدوا قيَم الثورة السورية وشجاعة كفاحها، على يد مسلّحين ملثّمين في دوما، كبريات مدن الغوطة الشرقية. نطالب بالإفراج الفوري عن المخطوفين الأربعة، وعن جميع المخطوفين والمعتقلين في سوريا، ونؤكّد تضامننا الكامل مع عائلاتهم ورفاقهم




A propos de Razan... personne n'a oublié son visage angélique. L'icone de la révolution... Avocate, écrivaine, militante pour les droits de l'homme, lauréate de nombreux Prix, elle a été enlevée le 9 décembre 2013 en Syrie, avec trois activistes non violents. Son dernier témoignage en vidéo. Traduction en français : « Je m'appelle Razan Zaitouneh, militante des droits de l'homme de Damas. Je suis aujourd'hui basée dans la Ghouta orientale, une banlieue de Damas. La zone a été libérée des forces du régime mais nous sommes victimes de bombardements quotidiens de la part des forces du régime, surtout des avions MIG. Au moins trois à quatre personnes sont tuées chaque jour dans la ville de Douma. Mais peut-être est-il préférable de mourir ainsi. L'alternative est une mort lente et douloureuse subie à chaque seconde, à chaque endroit. C'est le siège, le manque de nourriture, de médicaments et d'essence. C'est très difficile d'expliquer ce que signifie vivre sous un siège. Par exemple, comment expliquer à quelqu'un que votre enfant n'a pas mangé d'œufs ou bu de lait depuis plusieurs mois ? Comment expliquer qu'ici il n'y a pas de chocolat ou de biscuits mais que les seules friandises que nous pouvons donner à nos enfants sont des dattes, une nourriture avec laquelle nous nourrissions nos bêtes par le passé ? Ces histoires sont seulement quelques-unes des histoires innombrables qui décrivent la vie sous un siège et la violence horrible du régime. Il y a de nombreuses autres histoires à raconter qui parlent de vie, d'espoir et de persévérance. Nous avons ouvert deux centres pour les femmes dans la Ghouta où elles peuvent acquérir de nouvelles compétences pour assurer la survie de leur famille. Plus important, le centre leur offre un lieu pour se rencontrer, se soutenir et se donner de l'espoir en ces temps difficiles. Au cours des trois derniers mois, plus de 300 femmes ont rejoint le centre et d'autres encore sont sur liste d'attente. Nous avons distribué des paniers de nourriture pour des centaines de familles et des équipements techniques pour des dizaines de militants. C'est incroyable de pouvoir aider les gens en ces temps difficiles et de faire vivre l'espoir ; d'offrir à des gens qui vivent dans un environnement de guerre civile la possibilité de se soustraire à la violence ambiante et à la mort. Un autre objectif que nous pourrions réaliser est de parvenir à un meilleur équilibre entre l'aide humanitaire et les activités civiles parce que nous avons autant besoin de l'un que de l'autre. C'est pourquoi le bureau du développement local et des projets sportifs est actif à plusieurs niveaux : aider les conseils locaux, porter de petits projets productifs et aider les projets de femmes dans différents lieux. On doit conserver ce nécessaire équilibre car l'un nourrit l'autre. Pour le travail juridique, nous continuerons à amasser de documents sur les crimes du régime et à demander la libération de tous les prisonniers politiques. N'oublions pas nos prisonniers comme Mazen Darwich, le courageux journaliste et militant qui est en prison depuis près de deux ans maintenant. Il ne faut pas oublier que chaque prisonnier vit sous les menaces de torture et de mort. Plus de 4000 prisonniers ont été tués. Les conditions de la guerre permettent seulement de voir la face sombre de ce qu'il se passe. Mais il y a une face lumineuse et incroyable à tout cela. Ce sont les gens, les femmes et les hommes qui agissent en silence sur le terrain pour réaliser leurs rêves de liberté et de justice, améliorer le quotidien pour que rien - pas même nos plus de 100 000 morts ou le difficile siège ou la trahison de la communauté internationale - ne puisse jamais annihiler la volonté du peuple qui a un rêve et une foi en l'avenir. J'exprime mon grand respect à toutes ces courageuses personnes. Continuons à travailler ensemble pour rendre leur vie plus supportable et rendre leur rêve plus accessible. Merci à tous de me donner l'opportunité de faire entendre mon message. »  (droits réservés)



Razan Zaitouneh was abducted in the Damascus suburb of Douma, along with her husband and two colleagues, by unknown individuals on 9 December 2013. She recorded this message and sent it to FIDH on 4 December 2013.
Razan Zaitouneh a été enlevée dans la banlieue de Damas de Douma, avec son mari et ses deux collègues, par des inconnus le 9 Décembre 2013. Elle a enregistré ce message et l'a envoyé à la FIDH le 4 Décembre 2013.
lien de la vidéo  : https://www.fidh.org/International-Federation-for-Human-Rights/north-africa-middle-east/syria/14377-syria-abducted-human-rights-lawyer-razan-zaitouneh-and-her-three




dimanche 7 décembre 2014

Fète des Lumières 2014, encore 1 jour






ça a démarré vendredi 5 décembre et ça se termine lundi 8 décembre en apothéose.


Le lien officiel des manifestations qui ont connu leur apogée dans la nuit de Samedi à Dimanche.

Toutes les infos sur la fête sont sur : http://www.fetedeslumieres.lyon.fr/



vendredi 5 décembre 2014

Le silence des médias

Je suis surpris, gravement même étonné qu'un fait divers dramatique qui s'est déroulé hier n'ait pas donné lieu à la moindre dépêche de la part des médias français. J'ai découvert la terrible information par hasard en lisant un journal algérien, El Watan en date d'aujourd'hui pour découvrir l'horreur qui s'est produite jeudi en mer méditerranée au Sud des côtes Italiennes: 17 morts, 17 vies ôtées par la Mer à jamais.

Ce n'est pas la première que je constate cette indifférence de la part des médias français par rapport aux drames de la méditerranée. Je ne comprends pas cette indifférence alors que dans le même temps, on nous bourre le crâne avec des stupidités.

A t-on peur d'effrayer les consciences et de décourager les Français de faire la fête. C'est ignoble mais la vérité a besoin d'être éclairée sinon, c'est nous qui finiront dans l'abîme du mensonge.

Voici un extrait de l'article:

Dix-sept migrants sont morts, apparemment   d'hypothermie et de déshydradation, sur un canot pneumatique secouru jeudi par   les gardes-côtes italiens au sud de l'île de Lampedusa, indique un communiqué   de la marine militaire.   


Lors de cette opération de secours, les gardes-côtes et la marine italienne   ont découvert à bord du canot les cadavres de 16 personnes, ainsi que 76   migrants encore en vie.     Les corps ont été transbordés sur une vedette des garde-côtes qui se   dirigeait vers le port de Porto Empedocle, en Sicile.     

Deux des naufragés survivants d'entre eux se trouvaient dans un état   critique: l'un est décédé peu après l'arrivée des secours et l'autre a été   évacué par hélicoptère vers un hôpital.     Ces dernières heures, la marine italienne a également secouru quelque 200   migrants qui se trouvaient sur deux autres embarcations de fortune.    

Depuis l'été 2013, l'Italie est confrontée à des arrivées de plus en plus   massives par la mer: près de 8.000 au premier semestre 2013, 35.000 au second,   65.000 au premier semestre 2014 et le total de cette année est déjà estimé à   plus de 160.000, soit une moyenne de 400 personnes par jour.     Le voyage est pourtant très risqué: au moins 3.200 candidats à l'exil ont   trouvé la mort en Méditerranée cette année selon l'Organisation internationale   pour les migrations (OIM).    

 http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Refugies-et-migrants/Actions/Ne-laissons-plus-mourir-les-migrants-nos-frontieres-12113



jeudi 4 décembre 2014

A qui profite l'assassinat de Said Mekbel ?

C'est difficile de parle de la terrible disparition , il y a exactement 20 ans, le 3 décembre 1994 de Saïd Mekbel , Mesmar J’ha pour les intimes, sans évoquer les responsabilités, les auteurs du crime abject et surtout les profiteurs de l'irréversible acte.
Celui qui a porté le coup fatal n'est peut être pas celui qui en tire le plus grand bénéfice. A vrai dire, Mekbel avait réussi à se faire des ennemis de partout. Entre ceux qui le haïssaient à vouloir sa mort parce qu'il s'était opposé ouvertement contre eux, les islamistes du FIS et du GIA et ceux qu'il soutenait, les militaires , les voyant comme la dernière barrière contre le chaos et les seuls en mesure de sauver le pays, le décideur pouvait très bien être l'un, l'autre ou les deux. Mekbel en savait trop sur les agissements des militaires et allait il parler. Mekbel était réputé pour être une personnalité intellectuellement irréprochable donc difficilement corruptible, dangereux donc.
Tout a été dit sur le lâche assassinat d'un intellectuel qui revendiquait haut et fort ses opinions politiques de patriote algérien, attaché à la liberté de pensée, aux droits des femmes et la laïcité. Il était menacé ouvertement par les groupes islamistes qui menaient une guerre ouverte contre le régime des militaires qui multipliait les actions de représailles meurtrières contre les groupes islamistes utilisant tous les moyens comme des escadrons de la mort qui tuaient, enlevaient et torturaient.
C'était les années noires , période cruciale pour les intellectuels et les civils  en général surtout les plus démunis. A vrai dire, nul n'était à l'abri. Ni les intellectuels qui étaient d'office associés aux régime qu'ils soient francophones, berbérophones ou arabophones, ni les familles de ceux qui avaient choisi le combat contre le régime.

Qui était Saïd Mekbel : Un intellectuel, docteur-ingénieur, journaliste, chroniqueur , une plume qui comptait dans l'Algérie d'après guerre, qui  avait goûté comme bien d'autres à la  "question" en 1967.

Durant les années noires, alors que son ami Tahar Djaout avait été assassiné 1 an plus tôt et que les intellectuels fuyaient l'Algérie, lui avait choisi le combat de l'intérieur et par la plume alors qu'il se savait exposé et recevait des menaces de mort.  Il alliait son travail d'ingénieur et l'écriture de billets pour le journal qu'il avait fondé "Le Matin". Ce 3 décembre 1994, il était à table avec une amie quand un homme surgit par derrière lui logea 2 balles dans la tête. Ce n'est que le lendemain 4 décembre 1994 qu'il rendit l'âme pour rejoindre le carré des héros martyrs de l'Algérie moderne, celle qui par la plume a dit non à l'obscurantisme. Par la suite, des témoignages troublants ont semé le doute dans les esprits. Et si la main du DRS était derrière l'assassinat. Dans un pays où la collusion entre DRS et GIA était manifeste. Tout était possible comme le révèle quelques liens cités ci dessous que je vous invite à consulter. Pour le moment, le mystère est total. Même si sa mort était souhaitée par les groupes terroristes qui se battaient contre le pouvoir militaire et qu'on avait déjà attenté à sa vie et qu'il avait du mettre sa femme et ses enfants à l'abri à l'étranger, on e peut pas balayer l'idée d'une exécution décidée dans les services de la DRS.





lundi 1 décembre 2014

Solidarité avec le Maroc, suite aux innondations meurtrières

Il s'agit d'un message de solidarité à partager et diffuser.

Suite aux inondations qui touchent plusieurs régions du Royaume, et surtout le Sud où la population est très touchée, le groupe Ahebab wa assehab lance une collecte de dons pour venir en aide aux familles (vêtements chauds, couvertures, denrées alimentaires non périssables : farine, huile, sucre...).
Il n’ya pas de minimum, ce qui vous semble dérisoire peut aider nos frères et sœurs en difficulté.
Notre action est concentrée sur la région de Telouet, Oued Ounila. On cible 15 douars (400 familles sans abri à ce jour). Les douars ciblés sont : Tourassine - Tiferwine - marouf - igherzgarhen - Asaka – Tagendouchte - Timlilte - Tamtkal - Ait mazdou – Bdan - Ighrem zaguagh - Ait ousaid - Ait atou - Tjegjite - Ait oumazire - Ait Hadou.
Nous sommes en contact directs avec les associations locales suivantes qui coordonnent sur place : Association Tourassine, Association Asaka, Associaiton Tajkjit et Association Tagundouchte-Timlilte.
Pour vos dons et pour toute information, prière contacter les relais et ambassadeurs suivants :
Coordination Générale : Mohamed Aouzal 06 20 69 06 26
Casablanca : Mamoun Iraqui Houssaini 063111 5005 ; Jamila Remchi ; Shams Sahbani
Marrakech : Ghita 06 61 23 27 28 ; Mohamed Aouzal 06 20 69 06 26
Rabat : Mohammed Marakchi 06 75 29 39 36 ; Shams Sahbani
Agadir : Maskour Mohamed 06 61 86 01 94
Safi : Jihada El Fergi 06 61 39 38 03 ; Ayoub Moumni 06 99 48 71 79 ; Imad Slimani 06 61 50 02 13
Toutes ces personnes sont sur facebook, n’hésitez pas à les contacter !
Nous comptons sur votre soutien et votre générosité intarissables. Numéro de compte bancaire de l’association : 011450000021200000152523
Agence BMCE Marrakech El Harti

les plateformes de mise en relation entre particuliers sont elles hors la loi ?


Aujourd'hui, UBER, le champion mondial du VTC est confronté à une guerre sans merci partout dans le monde qui l'oppose aux sociétés traditionnelles du transport de particuliers. Pour le cas de la France et dans le cadre du projet de loi Thévenoud assez bâclé et voté à la vite  si on se réfère à l'article 12, " les plateformes de mise en relation entre particuliers dans le cadre d’une activité de transport à titre onéreux sont interdites".

Si le juge appuie sa décision le 12 décembre sur cet article pour considérer qu'Uber mène une activité illégale et qu'en plus il considère qu'Uber mène une concurrence déloyale à l'encontre des chauffeurs de Taxi et des VTC alors, c'est tout le covoiturage en France qu'il faut remettre en question et dans ce cas dans le cadre de l'égalité devant la loi, ça placerait des plateformes comme Blablacar, Heetch, Djump et même tous les services de covoiturage initiés par le Grand Lyon et le conseil général du Rhône. Si on applique à la lettre, un partage des frais implique un transport à titre onéreux. 

J'irai même plus loin, on pourrait même considérer que le transport à titre gratuit deviendrait illégal étant donné que les particuliers ne sont pas sensés avoir des assurances adaptées à ce type de transport et que le transport public est une activité réglementée et réservée aux professionnels taxis et Vtc  en oubliant au passage qu'il existe bon nombre d'entreprises qui ne sont ni taxis, ni VTC et qui font du transport public dans le cadre de sorties scolaires ou sportives à titre onéreux ou pas. Il y a vraiment besoin de tout mettre à plat et très sérieusement surtout qu'il y a des textes qui considèrent que la réglementation actuelle sur le covoiturage précise que la somme gagnée par les conducteurs ne doit pas dépasser les frais annuels du véhicule. Mais rien n'est chiffré. La limite est finalement très floue.

Nous avons pris l'exemple du transport mais on pourrait l'étendre à de très nombreuses activités gratuites et non gratuites proposées par les plateformes de mise en relation entre particuliers. Cela va de la location d'appartement qui concurrence les gîtes et hôtels, à la vente de biens de tout genre qui entraîne des pertes de recettes fiscales ou la proposition de services normalement payants . Il est clair que les plateformes de mise en relation entre particuliers dans tous les domaines tant vantées auparavant deviennent un cauchemar pour le trésor publique.

Au fait que dit la loi:


Les prestations de service entre particuliers représentent des transactions qui doivent être déclarées. Bien qu’il s’agisse généralement de petites sommes et de montants de quelques dizaines d’euros, ces échanges de service contre rémunération doivent faire l’objet d’un contrat et d’une déclaration auprès des organismes fiscaux et notamment du fisc. Même si la mission ne dure que quelques minutes ou quelques heures, le Client devient temporairement « employé » du prestataire. Dans ce cadre, la loi exige un contrat de travail et pose un certain nombre de droits et devoirs. Sous peine de requalifier la prestation de service en travail illégal, travail au noir. (http://blog.jobbers.co/bon-plan-jobbing-reduire-ses-impots-grace-jobbersco/)