Un détenu avait été amené pour être jugé, les pieds entravés par des chaînes qui faisaient bling bling un peu comme pour Sarkozy mais là ce n'était pas des chîanes en or.
Le pire , c'est que personne n'était choqué, même pas le détenu . C'est parce qu'un membre de l'OIP était présent que l'affaire a pu être ébruitée.
L’OIP n’en est cependant pas resté là. Quelques jours plus tard, un courrier est envoyé à Jean-Olivier Viout, procureur général près la cour d’appel. Ce dernier confirme et regrette l’incident : «c’est une première dans cette cour d’appel où nous sommes très attentifs à la dignité humaine, et où les membres d’action directe ont comparu totalement désentravés. »
Dès la réception du courrier de l’OIP, le procureur général a demandé des explications sur ce qui s’est passé. Ce 28 octobre, le prévenu qui comparaît devant la Cour d’appel pour des vols, n’est pas un dangereux criminel, mais un adepte de l’évasion. Cet homme de 36 ans a déjà tenté de prendre la poudre d’escampette en juin lors de sa garde à vue. Puis le 28 août, il y parvient alors qu’il se trouve à la maison d’arrêt Saint-Joseph à Lyon. Ce jour-là, malgré son pedigree, il est affecté à la sortie des poubelles, un régime de confiance habituel en milieu carcéral, et en profite pour se faire la belle. Il sera récupéré le 6 septembre à Paris.
Bref, le 28 octobre, les forces de l’ordre sont sur les dents au moment de transférer ce détenu de la prison de Villefranche jusqu’au petit dépôt de la cour d’appel, puis du petit dépôt jusqu’à la salle d’audience. « Lorsque les magistrats ont pénétré dans la salle, le prévenu s’était déjà avancé à la barre et ce n’est qu’en cours d’audience que le président a remarqué la chaîne aux pieds. Voyant que ni l’intéressé, ni son avocat ne s’offusquaient de cette situation, il a poursuivi les débats », reprend Jean-Olivier Viout qui s’apprête à procéder à un rappel à l’ordre énergique: «La loi est claire et stipule que tout lien est prohibé lors de la comparution. J’ai demandé en interne à tous les avocats généraux et substituts de faire preuve de vigilance. Je vais également diffuser une note auprès de l’ensemble des forces de police et de gendarmerie des trois départements du ressort de la Cour d’appel. »
Le détenu gling-gling, c’est fini.
Bref, le 28 octobre, les forces de l’ordre sont sur les dents au moment de transférer ce détenu de la prison de Villefranche jusqu’au petit dépôt de la cour d’appel, puis du petit dépôt jusqu’à la salle d’audience. « Lorsque les magistrats ont pénétré dans la salle, le prévenu s’était déjà avancé à la barre et ce n’est qu’en cours d’audience que le président a remarqué la chaîne aux pieds. Voyant que ni l’intéressé, ni son avocat ne s’offusquaient de cette situation, il a poursuivi les débats », reprend Jean-Olivier Viout qui s’apprête à procéder à un rappel à l’ordre énergique: «La loi est claire et stipule que tout lien est prohibé lors de la comparution. J’ai demandé en interne à tous les avocats généraux et substituts de faire preuve de vigilance. Je vais également diffuser une note auprès de l’ensemble des forces de police et de gendarmerie des trois départements du ressort de la Cour d’appel. »
Le détenu gling-gling, c’est fini.
article réalisé par Xavier Breuil du Progrès de Lyon.
Moral de la petite histoire, la vigilence est de mise et heureusement que l'OIP existe.
2 commentaires:
Ce qui m'affligent, c'est que le détenu ai accepté son sort sans broncher :-(
@+
Oui c'est vrai. Certains sont tellement cassés par la prison qu'ils ne sont même plus capable de raisonner ou d'être même simplement conscient de ce qu'on leur fait subir.
La machine carcérale démolit l'être humain qui devient soit une bête féroce, soit un légume.
dans les prisons lyonnaises, on enregistre chaque semaine un suicide ou une tentative de suicide. Des peines de mort qui ne disent pas leur nom.
Et ce constat d'indifférence, on le retrouve partout dans le monde du travail où on dit merci pour se faire exploiter et dans un certain parti où le mot dé&mocrate a un sens bizarre.
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