jeudi 27 novembre 2008

Algérie: crise ou pas crise

Ce n'est pas de crise économique que j'ai envie de débattre même si avec la chute du prix du baril, il n'est pas certain que l'Algérie ne doive pas recourrir à nouveau aux emprunts pour financer son développement qui avait subi de gros retards notamment en raison de la guerre civile qui a sévi sans donner de nom. C'est regrettable que les autorités algériennes aient ressenti le besoin de doubler le budjet de la défense. A travers cet article, j'ai souhaité aborder cette arrestation qui a concerné un diplomate algérien et qui depuis Août a fait couler beaucoup d'encre. J'avais déjà abordé le sujet le 29 Août 2008. A cette époque chacun pensait que les choses comme à leurs habitudes allaient se régler à coup de menaces et sourires hypocrites.

En fait il est en n'est rien et En Algérie, ça commence à sentir la démangeaision.
L’Algérie a appelé les autorités françaises à libérer le diplomate algérien Mohamed-Ziane Hasseni détenu en France.jeudi 27 novembre 2008.
Le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci a déclaré hier à Alger que l’Algérie, après avoir agi vainement auprès des autorités françaises pour dénouer l’affaire du diplomate Mohamed-Ziane Hasseni, mis en examen en France, a décidé d’élargir ces contacts internationaux en vue d’attirer l’attention de la communauté internationale sur l’iniquité de la garde du diplomate. Interrogé lors de la conférence de presse qu’il a conjointement animée à la résidence El-Mithaq, avec son homologue néerlandais, Maxime Vanhagen, M. Medelci a indiqué avoir « abordé cette affaire avec les responsables français au cours d’une récente visite en France ». Il a précisé avoir attiré l’attention de ces derniers sur le fait de « retenir en otage l’un de nos brillants diplomates au prétexte qu’il est celui qu’il n’est pas », soulignant qu’« il y a confusion de personnes ».
Regrettant la rétention injustifiée du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, le ministre a rappelé que « les droits de l’homme et la justice veulent pourtant qu’un accusé reste innocent jusqu’à la preuve » de son implication dans les faits qui lui son reprochés. M. Medelci a en outre réfuté la thèse selon laquelle l’Etat algérien aurait délaissé le diplomate retenu en France. « Nous avons agi et nous agissons d’abord envers les autorités françaises », a-t-il dit, avertissant que « maintenant l’Algérie élargira ses contacts internationaux pour attirer l’attention de la communauté internationale sur l’injustice de cette détention ». M. Medelci a, par ailleurs, affiché son optimisme quant à un dénouement rapide de ce malheureux épisode, rappelant que « Hasseni a accepté de se soumettre aux exigences de la justice française et notamment aux tests ADN qui vont prouver son innocence. Affaire à suivre.
Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com D’après le Jeune Indépendant

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