D'après une dépêche AFP, deux associations, Droit au logement (Dal) et les Enfants de Don Quichotte, ont été condamnées lundi à Paris à des sanctions contrastées pour des tentes sur la voie publique: 12.000 euros d'amende et confiscation pour le Dal, simple confiscation pour les Don Quichotte. La suite ici .
Cette méthode vieille comme le monde de différencier les peines est une honte de la part de la justice.
L'hiver approche , des gens meurent de froid et de faim. Le chômage s'abat sans distinction sur les masses populaires pendant que Sarkozy signe des chèques en blanc pour les banques acteurs et complices du désastre économique et que fait la justice de cette pseudo république qui exhibe des mots ' liberté égalité fraternité' qui ne veulent plus rien dire en sarkoland, elle fait condamner des gens dont le seul crime est d'empêcher que la mort emporte des gens laissés sur le chemin par la course au développement à baton rompu.
Hé oui, nous sommes dans un pays où il ne fait pas bon de secourir les pauvres et les malheureux et pourquoi pendant qu'on y est, ne pas coller des amendes aux camions qui fournissent la soupe populaire.
Nous sommes dans un pays de merde avec des politiques de merde et un peuple qui s'il n'ouvre pas les yeux va devoir faire face à des lendemains plus que difficiles.
Quand à ces pseudo ministres de l'ouverture qui se disent sensibles aux préoccupations populaires , je les invite une fois pour toute à la fermer définitivement.
J'espère que le DAL et Don Quichotte feront appel de cette décision de justice qui nous rappelle la sombre période Pétainiste.
2 commentaires:
Complètement d'accord, et après on se demande pourquoi les Français ne font plus confiance à l'institution ! A lire sur le sujet http://www.delitsdopinion.com/1analyses/justice-en-crise-rien-ne-va-plus/
Le maire de Paris Bertrand Delanoë a assuré aujourd'hui Droit au Logement (DAL) de son "entier soutien" après la condamnation de l'association lundi par le tribunal de police de Paris.
Le tribunal de police de Paris a condamné lundi l'association Droit au logement (DAL) à 12.000 euros d'amende pour le "dépôt et l'abandon" des tentes de 374 familles mal-logées qui s'étaient installées fin 2007 rue de la Banque dans le IIe arrondissement de la capitale, les qualifiant d'"objets embarrassant la voie publique sans nécessité".
Dans une lettre adressée mercredi à Jean-Baptiste Eyraud, le président du DAL, et rendue publique par la mairie de Paris, Bertrand Delanoë écrit avoir appris avec "stupéfaction" cette condamnation. "Au travers des poursuites engagées contre vous et qui ont conduit à ce jugement, c'est la lutte que vous menez depuis plusieurs années, celle de vos militants et de centaines de familles mal-logées, qui est visée", estime le maire de Paris.
"C'est votre action qui est réprimée, celle qui a contribué à interpeller les pouvoirs publics et à permettre que l'accès au logement progresse dans notre pays", ajoute-t-il, estimant que "nous devons tous rester vigilants pour que le logement social redevienne une priorité effective du gouvernement". "Votre mobilisation est plus que jamais essentielle. Je tenais dans ces circonstances à vous assurer de mon entier soutien", conclut-il.
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