Lettre-message adressée ce 16/9 à Monsieur F.Hollande - Elysée [venue à Paris du dénommé "Blaise Compaoré" (Burkina-Faso)
En voici un extrait, la suite vous la trouverez en cliquant sur le lien ci dessus .
Voici la lettre (ou le message)
que j'ai adressé à Monsieur F.Hollande par le biais du formulaire de
contact disponible sur le site Web de l'Elysée, c'est à dire via le lien http://www.elysee.fr/ecrire/ .
Je ne prends connaissance que tardivement de la venue du dénommé "Blaise Compaoré" à Paris, et de sa probable réception à l'Elysée. C'est pourquoi je n'ai pas le temps d'envoyer à l'Elysée une lettre en bonne et due forme, i.e par voie postale.
Je ne prends connaissance que tardivement de la venue du dénommé "Blaise Compaoré" à Paris, et de sa probable réception à l'Elysée. C'est pourquoi je n'ai pas le temps d'envoyer à l'Elysée une lettre en bonne et due forme, i.e par voie postale.
Monsieur le Président,
Je me permets de vous interpeler au sujet de la très prochaine venue en France du dénommé "Blaise Compaoré" [1]. Tout indique en effet que vous prévoyez de le recevoir à l’Elysée le 18/9/2012.
Plus avant et plus au fond : pourrions-nous s’il vous plait avoir quelques éléments d’explication à ce sujet ?
Je ne pense pas qu’il soit bien nécessaire de vous rappeler qui est ce « Blaise Compaoré », depuis combien de temps il trône à Ouagadougou, ni selon quelles méthodes « pseudo-électorales[2] » et même d’autres bien pires encore (assassinat d’opposants, assassinat d’anciens collaborateurs, assassinat d’étudiants assassinat de journalistes…). Quand on dit « depuis combien de temps il est installé là », ça veut dire concrètement : depuis que ses sbires de l'époque (15 octobre 1987) ont assassiné Thomas Sankara, dont chacun connait l’Histoire.
Le seul fait que ce « Blaise Compaoré » soit encore en place 25 ans plus tard devrait nous dispenser de tout commentaire sur le sujet […]. Quant aux rumeurs très insistantes selon lesquelles il préparerait sa « pseudo-succession » en casant là l’un de ses « ministres » qui n’est autre que son frère…
Ce « Blaise Compaoré » est l’un des piliers de la Françafrique. Dans la sous-région, il a trempé durant des années dans différentes opérations toutes aussi saumâtres les unes que les autres, dont certaines sont consignées dans des rapports de l’ONU et restent à ce jour impunis [trafic d’armes et de diamants au profit de l’UNITA, implication dans les conflits en Sierra Leone et au Libéria - lesquels se sont traduits in-fine par des dizaines de milliers de meurtres, viols etc.] …
Au plan national comme au plan de la sous-région, ce « Blaise Compaoré » ne peut être comparé à un « Chef d’Etat », si ce n’est à un « Chef d’Etat dictateur » plus ou moins véreux. Son nom a également été cité au début de l’affaire dite « des Bien Mal Acquis » (MM. Obiang, Bongo-père, Sassou Nguesso…), affaire qui n’avancent guère, notamment du fait de lenteurs assez suspectes du Parquet (…).
Il est donc presque « cocasse » de voir désormais ce « Blaise Compaoré » jouer les prétendus « conciliateurs » sur tel ou tel « point chaud » de la sous-Région…
Sans trop épiloguer : j’étais à Ouagadougou de 1986 à 1987. Il se trouve même que j’ai eu à faire directement à Thomas Sankara, à l’époque. J’y étais aussi ce jour de 1986, quand Monsieur Mitterrand était venu à Ouagadougou…en Concorde (…)] et que s’était produite cette joute oratoire encore présente dans bien des mémoires. Et j’étais rentré en France depuis quelques mois que survint ce qui survint, ce jour du 15 octobre 1987.
J’ai eu par ailleurs l’occasion de discuter de cette période et de ces épisodes avec Madame Danielle Mitterrand, en 2010. Elle en avait gardé un souvenir très vivace. Elle était même restée assez admirative du personnage – elle n’est pas la seule - et je pense pouvoir dire que c’était sincère de sa part. D’une certaine façon, je me dis que cette Dame a dû pas mal souffrir, à l’époque, lors de ce type de déplacement « diplomatique » [ça devait friser un peu la schizophrénie].
La suite ici http://humeurs-olivem.blogspot.fr/2012/09/lettre-message-adressee-ce-169-monsieur.html
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