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jeudi 8 décembre 2016

Mon coup de gueule contre les injustices


Il y a bien des pays et la France en fait parti où la vie ne compte pas, où on vous afflige des peines de prison sans en mesurer la portée réelle, où on vous réduit en légume et qu'ensuite on se plaint que vous soyez plein de haine.
Il faudrait, quand les juges proposent des peines, qu'ils convertissent les années de prisons en secondes et qu'ils puissent ensuite donner la durée de la peine en secondes pour que peut être, ils puissent se rendre compte de la lourdeur de la sentence et aussi s'ils pouvaient, juste marquer un temps de silence d'une durée égale à 1/10000 de la durée totale de cette peine pour leur demander ensuite s'ils ont trouvé ce temps trop long à leur goût.
Juste pour dire s'il est normal d'accepter qu'un étudiant, tout l'avenir devant lui, soit condamné à 10 ans de prison pour un sms quel qu'il soit et encore plus pour celui qui est cité dans la décision de justice ? 
J'ai pris ce cas mais je pourrai en citer bien d'autres. Nous vivons dans un monde de malades qui nous gouvernent et nous feignons de l'ignorer.


mardi 26 février 2013

Signe de vie des ôtages français

Le gouvernement français nous l'a fait dans le mélodrame hypocrite en présentant la vidéo comme choquante, presque insoutenable.
Propos de Laurent Fabius, je cite: Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, a dénoncé des "images terriblement choquantes", qui "démontrent une cruauté sans limites". (article ici )



La vidéo ici: https://www.youtube.com/watch?v=gs-NZ3zb0gA où les enfants ont été masqués mais en moins de 3 minutes, on retrouve la vidéo telle qu'elle a été publiée sur le NET sans aucune retouche https://www.youtube.com/watch?v=HwjsirgTtZM  .
Une vidéo qui n'a rien de choquant. J'ai vu pire, des vidéos de corps mutilés que les chaînes françaises n'hésitent pas à publier. Est si grave de montrer des visages quand ce sont des français et normal et pas choquant de montrer des cadavres non français même quand ces morts sont la conséquence de l'attitude la France à l'étranger et de ces complicités avec des régimes criminels. Complicité qui peut être passive ou active.





vendredi 19 septembre 2008

Ruben Um Nyobè: le Ben Barka camerounais

Le 13 septembre 1958, il y a cinquante ans, était tué Ruben Um Nyobè. C’est dans une forêt de Sanaga Maritime, dans le sud du Cameroun, qu’une patrouille française qui traquait depuis des mois le secrétaire général de l’Union des populations du Cameroun (UPC) repérera son objectif et l’abattit comme un animal sauvage. Son corps fut traîné jusqu’au chef-lieu de la région, où il fut exhibé, défiguré, profané. « Le Dieu qui s’était trompé » est mort, annoncera triomphalement un tract tiré à des milliers d’exemplaires. Le corps de Ruben Um Nyobè fut coulé dans un bloc de béton.Cinquante ans après son assassinat, le nom de Ruben Um Nyobè est presque oublié en France. Au Cameroun, en revanche, il reste l’objet d’une immense admiration. Mais cette admiration populaire est restée longtemps contrariée, toute référence à Um Nyobè et à son parti, l’UPC, ayant été interdite par la dictature d’Ahmadou Ahidjo mise en place en 1960 avec le soutien de l’ancienne métropole. La moindre évocation de Um Nyobè était considérée par le pouvoir en place comme « subversive » et sévèrement réprimée. Sa mémoire ne put être perpétuée que dans la clandestinité ou dans l’exil.D’une certaine manière, le pouvoir camerounais, et ses parrains français, avaient raison de se méfier du souvenir de celui qui était appelé Mpodol (« celui qui porte la parole des siens », selon la traduction du grand spécialiste de cette phase de la décolonisation camerounaise, Achille Mbembe). Car, comme l’écrivait en 1975 une militante française qui fut une de ces correspondantes régulières à Paris dans les années 1950, « ce leader révolutionnaire avait des qualités humaines hors série, celle que l’on retrouve chez les saints, chez un Gandhi par exemple. L’exemplarité de sa vie, la pureté de ses intentions, le rayonnement de sa personnalité pourraient suffire à perpétuer sa mémoire ». Ruben Um Nyobè était en somme la figure inversée de ceux qui, après sa mort, prirent le pouvoir au Cameroun.Um Nyobè est né en 1913 près de Boumnyebel (Sanaga Maritime). Le Cameroun est alors une colonie allemande, qui ne deviendra un territoire sous mandat de la Société des nations (SDN) confié en partage à la France et au Royaume-Uni qu’au sortir de la première guerre mondiale. Eduqué dans les milieux protestants, il devient fonctionnaire et s’intéresse assez tôt à la politique. Il s’engage à la fin des années 1930 dans la Jeunesse camerounaise française (JEUCAFRA), une organisation mise sur pied par l’administration française pour fédérer les élites contre la propagande nazie, avant de prendre part, à la fin de la seconde guerre mondiale, au Cercle d’études marxistes – lancé à Yaoundé par le syndicaliste français Gaston Donnat – qui allait devenir une véritable pépinière du nationalisme camerounais. D’abord responsable syndical, Um Nyobè est ensuite désigné secrétaire général de l’Union des populations du Cameroun constituée à Douala en avril 1948. L’heure n’est plus, dira-t-il plus tard, simplement de « s’opposer à l’hitlérisme comme en 1939, mais au colonialisme tout court ».C’est pour défendre cet objectif, articulant intimement progrès social et économique, indépendance pleine et entière, et réunification des Cameroun britannique et français, qu’Um Nyobè engage toutes ses forces en tant que secrétaire général de l’UPC. Inlassablement, pendant les dix dernières années de sa vie, de 1948 à 1958, il réaffirme ces trois principes sur toutes les tribunes et dans tous les journaux. Petit homme modeste, ascétique et d’une étonnante rigueur intellectuelle et morale, il dénonce infatigablement le sort misérable réservé aux « indigènes », les manœuvres des milieux colonialistes, ainsi que la bassesse et la corruption de ceux de ses compatriotes qui préfèrent faire le jeu de l’adversaire plutôt que de s’engager dans la lutte pour la souveraineté nationale et la justice sociale.Plus exceptionnelle encore est sa capacité à décrypter et à disséquer le système juridique particulier auquel est soumis le Cameroun, devenu territoire sous tutelle de l’Organisation des Nations unies au lendemain du second conflit mondial. Des villages camerounais les plus reculés jusqu’à la tribune des Nations unies, où il est convié à trois reprises entre 1952 et 1954, il explique sans relâche que le droit, aussi bien français qu’international, est dans le camp de l’UPC. La France n’a dès lors aucune légitimité pour s’imposer plus longtemps à une nation qui veut être enfin maîtresse de son destin.Ce qui frappe quand on lit les textes et les discours du leader de l’UPC, et ce qui les rend aujourd’hui un peu moins attractifs que ceux d’autres grandes figures de l’époque, c’est l’absence de formules abstraites et de lyrisme vague. Pragmatique, Um Nyobè reste toujours au plus près des préoccupations concrètes de son auditoire, enchaînant minutieusement les faits, les chiffres, les dates ou les articles de loi.Utilisant la Raison comme une arme de combat contre ceux-là même qui ont toujours cru en être les dépositaires exclusifs, Ruben Um Nyobè bouleverse l’ordre colonial non seulement dans ce qu’il a de plus odieusement visible mais jusque dans l’imaginaire des colonisés eux-mêmes. L’influence d’Um Nyobè dépasse rapidement le strict cadre camerounais : fervent partisan de la coordination des mouvements anti-colonialistes, il devient au cours des années 1950 une des icônes internationales du tiers-mondisme naissant. C’est sans doute la force de cette entreprise de subversion globale qui déterminera l’administration française, à court d’arguments, à recourir à la force brute pour faire taire celui qui apparaît comme le leader le plus charismatique du nationalisme camerounais.Si Um Nyobè et ses camarades avaient déjà eu à subir à de nombreuses reprises la brutalité et l’arbitraire colonial, le tournant décisif a lieu en 1955 avec l’arrivée au Cameroun d’un nouveau Haut-Commissaire, Roland Pré, qui a pour mission, dès son arrivée au territoire, d’éradiquer l’UPC par tous les moyens. A la suite des provocations répétées de l’administration, le Cameroun est secoué par des semaines d’émeutes sanglantes en mai 1955. Comme l’avait prédit avec une stupéfiante prescience Um Nyobè quelques années plus tôt, l’agitation sociale et politique sert aussitôt de prétexte au gouvernement français pour faire interdire l’UPC. Le 13 juillet 1955, l’UPC et ses organisations annexes sont déclarées illégales. Poussée à la clandestinité, l’Union des populations du Cameroun se disperse. Ruben Um Nyobè se réfugie dans sa région natale, tandis que les autres responsables – parmi lesquels Félix Moumié, Abel Kingue et Ernest Ouandié – fuient au Cameroun sous administration britannique.La clandestinité forcée constitue une rude épreuve pour Um Nyobè, la précarité du maquis ne pouvant que réduire la portée de son verbe et affaiblir la puissance de ses arguments. Il parvient néanmoins à restructurer l’UPC et à maintenir, contre vents et marées, l’unité de sa direction. Son objectif restera toujours de permettre la réintégration du parti dans le jeu légal qu’il savait être, étant donné le rapport de force, le seul espace susceptible de permettre à terme l’émancipation de son pays. La voie est pourtant étroite : tandis que l’administration tente en vain d’ultimes manœuvres pour rallier Um Nyobè à la cause française, les upécistes exilés au Cameroun britannique penchent de plus en plus pour une stratégie de lutte armée inspirée des modèles indochinois ou algérien. Acculé, Ruben Um Nyobè – qui avait toujours soutenu que la lutte armée au Cameroun était « dépassée » puisque la force du droit devait, selon lui, suffire à faire triompher la cause nationale – accepte finalement, mais sans conviction, la création d’une structure armée fin 1956. Mais la situation devient rapidement désespérée pour les nationalistes camerounais : face à une « rébellion » sans armes, l’armée française s’engage, sous l’impulsion du nouveau Haut-commissaire Pierre Messmer, dans une répression brutale dont Um Nyobè sera, le 13 septembre 1958, une victime essentielle.Quelques jours seulement après la mort de Mpodol et alors que la Constitution de Ve République vient d’être adoptée, la France annonce aux Camerounais, maintenant que « l’hypothèque Um Nyobè » est levée, qu’elle accordera l’indépendance à leur pays le 1er janvier 1960. La métropole confiera cette « indépendance » à ceux qui l’avaient le moins demandé – lesquels combattront pendant des années, avec acharnement, et toujours avec l’aide de la France, tous ceux qui resteront fidèles, les armes à la main ou par d’autres moyens, au message d’Um Nyobè. Un message qui reste d’ailleurs d’une brulante actualité dans un pays bâillonné par un pouvoir corrompu et une pauvreté entretenue où les émeutes sociales et politiques sont, encore aujourd’hui, systématiquement réprimées. Un pays qui devra, pour reprendre les termes d’Achille Mbembe après la répression des émeutes de février 2008, savoir « réveiller le potentiel insurrectionnel » que Ruben Um Nyobè en son temps avait su allumer).Thomas Deltombemonde-diplomatique.fr
article à lire : art1 et vidéo à visionner: video1

jeudi 28 février 2008

France Cameroun: même problème

Le titre vous étonne, hé bien pas moi. Actuellement, la population ne supporte plus la hausse du coût de la vie: tout devient plus cher. La population espérait qu'avec les élections , elle allait pouvoir espérer un changement. Malheureusement c'était sans compter sur le président qui a pris goût au fauteuil et qui aimerait continuer à se maintenir. Sauf que pour arriver à ses fins, il lui faut changer la constitution.
C'est ainsi qu'une révolte contre la hausse des prix se transforme en une révolte populaire pour la démocratie. En france, on devraait prendre un peu exemple sur l'Afrique qui nous donne tous les jours des leçons du respect des valeurs démocratiques quand en France, on a beau râler mais ça ne va pas plus loin et encore quand on râle. Il n'y a qu'à voir l'état de l'opposition. a se demander s'il ne va pas falloir compter sur l'UMP pour faire la 'révolution' 'lol'.
Pour afrémenter mon maigre article, je préfère m'appuyer sur le web qui nous offre des documents de bonne qualité. article 1,article2 , vidéo

tahar, coeur de Lyon