Depuis quelques semaines, on nous parle que des Jo , de la colombie et évidemment de Sarkozy.
Mon regard aujourd'hui j'ai voulu le porter en Afrique où dans l'ensemble du continent une grave crise financière avec hause fulgurante des prix est en train de menacer la majorité des pays avec risque forte de destabilisation.
Certains de ces pays sont loin du concept démocratique conçu dans nos contrées et pourtant, nulle protestation n'émanne des journaux trop préoccuper de taper sur la chine à l'approche des JO.
Je fais parti de ceux qui souhaitent un Tibet libre maître de son destin mais je fais parti aussi de ceux qui soutiennent l'émmergeance de la démocratie en Chine pour les Chinois et je pense qu'aujourd'hui il existe une tentative dangereuse de sigmatiser les haines entre Tibétains et Chinois dont l'une des conséquences sera de réduire à néant le combat mené en Chine pour les droits du citoyen. Ce que vit le peuple tibétain, d'autres peuples en Chine le vivent aussi. Ne l'oublions pas. Revenons maintenant sur le sujet du moment .
La guerre du pain n’a pas eu lieu, dimanche, pas plus que n’aura lieu celle des urnes, mardi lors des élections municipales égyptiennes que le Parti national démocratique (PND, au pouvoir) a toutes les chances de remporter. Il faut dire que, pour étouffer toute revendication politique ou économique, le régime de Hosni Moubarak sait s’y prendre.
Dimanche – premier jour de la semaine en Egypte – devait avoir lieu une « journée de la colère », doublée d’une grève générale, pour protester contre la vie chère. L’appel à la grève, lancé à l’origine par les représentants des quelque 24.000 ouvriers des Filatures et Tissages Misr, à 120 km au nord du Caire, avait été largement relayé via Internet et de nombreux SMS. Les autorités y ont répondu par un vaste déploiement policier et l’arrestation d’environ 250 protestataires.
De fait, la manifestation a été peu suivie : « Les gens n’ont apparemment pas osé sortir dans les rues et le taux d’absentéisme dans les écoles a atteint près de 50% », écrivait lundi le quotidien panarabe Al-Hayat. « La plupart ont hésité à se rendre sur leur lieu de travail ou à participer à des rassemblements. La peur des affrontements a ainsi tranché et ils sont finalement restés chez eux. » Quelques milliers de travailleurs ne se sont pas présentés à leurs postes, tandis que les écoles et universités étaient dépeuplées.
Montée en flèche des prix, stagnation des salaires
L’Egypte, comme de nombreux pays en Afrique et dans le monde, est confrontée à une hausse folle des prix du carburant et des denrées alimentaires telles que le pain ou le riz. Le prix de la farine a doublé, sinon triplé en quelques mois. Cette hausse, qui s’est répercutée sur le prix du pain, explique l’allongement des files d’attente devant les fours à pain « baladi », subventionnés par l’Etat mais de basse qualité. Un symptôme parmi d’autres de la crise économique qui touche le pays : montée en flèche continue des prix, stagnation des salaires.
Les 30 millions d’Egyptiens qui survivent avec moins de 1,5 euro par jour sont particulièrement touchés par la flambée des prix. Pour lutter contre celle-ci, le gouvernement a récemment annulé les droits de douane sur l’importation de certains produits, et augmenté les subventions publiques sur la farine de blé et l’huile de cuisine. Il a par ailleurs promis de fixer « prochainement » le salaire minimum à 450 livres (environ 55 euros).
S’ils ne peuvent exprimer leur mécontentement dans la rue, ce n’est non plus dans les urnes que les Egyptiens trouveront le moyen de se faire entendre, lors des élections municipales organisées mardi. Le PND présente un candidat dans chacune des 52.600 localités du pays, contre un total d’un peu plus d’un millier pour l’opposition non islamiste.
Répression des Frères musulmans
Les Frères musulmans, principal groupe d’opposition en Egypte, ont quant à eux appelé au boycott du scrutin, lundi, après la quasi élimination de leurs candidats. Selon eux, les autorités égyptiennes ont empêché l’écrasante majorité de leurs près de 4000 candidats de se présenter au vote des électeurs : finalement, seuls 21 membres de la confrérie sur les 498 retenus initialement par une commission électorale devaient participer aux élections. Un nombre dérisoire, quand on sait qu’au terme d’un amendement constitutionnel adopté en 2005, il faut remporter 140 municipalités pour pouvoir présenter un candidat indépendant à la présidentielle de 2011.
L’influence politique et la popularité des Frères musulmans en Egypte sont grandissantes. Aux législatives de 2005, ils avaient opéré une percée historique en remportant un cinquième des sièges au Parlement. Le régime les voit donc d’un mauvais œil, et comme des rivaux sérieux qu’il préfère affronter sur le terrain de la répression que sur celui des élections : ces derniers mois, plusieurs centaines de militants des Frères musulmans ont été arrêtés – 900 selon la confrérie –, parmi lesquels 150 futurs candidats. « Ces arrestations sont une tentative honteuse de trucage des prochaines élections », a dénoncé Joe Stork, directeur de Human Rights Watch (ONG de défense des droits de l’homme) au Moyen-Orient. De fait, les Egyptiens ne se font guère d’illusions : à peine 10% des 38 millions d’électeurs devraient se déplacer jusqu’aux urnes.
Dimanche – premier jour de la semaine en Egypte – devait avoir lieu une « journée de la colère », doublée d’une grève générale, pour protester contre la vie chère. L’appel à la grève, lancé à l’origine par les représentants des quelque 24.000 ouvriers des Filatures et Tissages Misr, à 120 km au nord du Caire, avait été largement relayé via Internet et de nombreux SMS. Les autorités y ont répondu par un vaste déploiement policier et l’arrestation d’environ 250 protestataires.
De fait, la manifestation a été peu suivie : « Les gens n’ont apparemment pas osé sortir dans les rues et le taux d’absentéisme dans les écoles a atteint près de 50% », écrivait lundi le quotidien panarabe Al-Hayat. « La plupart ont hésité à se rendre sur leur lieu de travail ou à participer à des rassemblements. La peur des affrontements a ainsi tranché et ils sont finalement restés chez eux. » Quelques milliers de travailleurs ne se sont pas présentés à leurs postes, tandis que les écoles et universités étaient dépeuplées.
Montée en flèche des prix, stagnation des salaires
L’Egypte, comme de nombreux pays en Afrique et dans le monde, est confrontée à une hausse folle des prix du carburant et des denrées alimentaires telles que le pain ou le riz. Le prix de la farine a doublé, sinon triplé en quelques mois. Cette hausse, qui s’est répercutée sur le prix du pain, explique l’allongement des files d’attente devant les fours à pain « baladi », subventionnés par l’Etat mais de basse qualité. Un symptôme parmi d’autres de la crise économique qui touche le pays : montée en flèche continue des prix, stagnation des salaires.
Les 30 millions d’Egyptiens qui survivent avec moins de 1,5 euro par jour sont particulièrement touchés par la flambée des prix. Pour lutter contre celle-ci, le gouvernement a récemment annulé les droits de douane sur l’importation de certains produits, et augmenté les subventions publiques sur la farine de blé et l’huile de cuisine. Il a par ailleurs promis de fixer « prochainement » le salaire minimum à 450 livres (environ 55 euros).
S’ils ne peuvent exprimer leur mécontentement dans la rue, ce n’est non plus dans les urnes que les Egyptiens trouveront le moyen de se faire entendre, lors des élections municipales organisées mardi. Le PND présente un candidat dans chacune des 52.600 localités du pays, contre un total d’un peu plus d’un millier pour l’opposition non islamiste.
Répression des Frères musulmans
Les Frères musulmans, principal groupe d’opposition en Egypte, ont quant à eux appelé au boycott du scrutin, lundi, après la quasi élimination de leurs candidats. Selon eux, les autorités égyptiennes ont empêché l’écrasante majorité de leurs près de 4000 candidats de se présenter au vote des électeurs : finalement, seuls 21 membres de la confrérie sur les 498 retenus initialement par une commission électorale devaient participer aux élections. Un nombre dérisoire, quand on sait qu’au terme d’un amendement constitutionnel adopté en 2005, il faut remporter 140 municipalités pour pouvoir présenter un candidat indépendant à la présidentielle de 2011.
L’influence politique et la popularité des Frères musulmans en Egypte sont grandissantes. Aux législatives de 2005, ils avaient opéré une percée historique en remportant un cinquième des sièges au Parlement. Le régime les voit donc d’un mauvais œil, et comme des rivaux sérieux qu’il préfère affronter sur le terrain de la répression que sur celui des élections : ces derniers mois, plusieurs centaines de militants des Frères musulmans ont été arrêtés – 900 selon la confrérie –, parmi lesquels 150 futurs candidats. « Ces arrestations sont une tentative honteuse de trucage des prochaines élections », a dénoncé Joe Stork, directeur de Human Rights Watch (ONG de défense des droits de l’homme) au Moyen-Orient. De fait, les Egyptiens ne se font guère d’illusions : à peine 10% des 38 millions d’électeurs devraient se déplacer jusqu’aux urnes.
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