vendredi 11 avril 2008

Pour Mercier le compte à rebours est déclenché

Cela faisait trop longtemps que je l'attends celle là. La décision officielle du départ de Michel Mercier du MoDem. Le MoDem, Michel Mercier ne l'a jamais aimé, il ne l'avait pas rejeté non plus juste pour mieux l'étrangler. Je ne suis même pas certain que Michel Mercier, il l'a sa carte du MoDem.
Il a toujours dit et écrit qu'il faisait parti de l'UDF et qu'il ne quitterait jamais l'UDF. Par contre occuper les postes de fonction et de décision au sein du MoDem ça il s'est faire et avec la bénédiction de FB.
Il se dit “UDF”, parce que le “Modem” et les jeunes adhérents venus de la gauche, Mercier, c'est pas trop son truc. Il est partisan d'une alliance classique avec l'UMP et avec son groupe, il se sent bien dans la majorité présidentielle

Après la fameuse note élyséeenne et surtout cette fameuse réunion qui s'est tenue mercredi 9 avril à l'Elysée, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, à laquelle participaient des responsables de l'UMP, du Nouveau Centre, du Parti radical, du Forum des républicains sociaux, de la Gauche moderne, des Progressistes, ainsi que Jean-Marie Cavada et Michel Mercier, en vue de constituer un "comité de liaison de la majorité présidentielle", Bayrou ne peut plus continuer à faire comme si de rien n'était.

Depuis le lendemain des élections municipales, Michel Mercier a fait savoir à François Bayrou et Marielle de Sarnez qu'il ne les suivrait plus dans des opérations suicides et sectaires et que c'était là sa responsabilité de trésorier à la fois de l'UDF et du MoDem.

Jean Arthuis, dans une interview au Journal du dimanche, est venu s'aligner pratiquement mot pour mot sur la position de Michel Mercier.
Thierry Cornillet, député européen centriste, a de son côté publié un manifeste pour le Centre qui constitue à la fois une proposition et une analyse pertinente de la situation
Dans le même temps, de nombreux élus dans le Grand Ouest mais aussi en région Rhône-Alpes maires de petites villes se réclament de l'Union centriste

Enfin, il est clair qu'à quelques semaines du versement aux partis politiques de la dotation publique de l'Etat, les sénateurs centristes et de nombreux élus locaux ne veulent plus en faire bénéficier François Bayrou et Marielle de Sarnez.

Voilà à nouveau les militants cocufiés par la volonté d'une direction incapable.

M. Bayrou, j'attends de vous aujourd'hui une position claire et précise notamment en ce qui concerne la plupart de vos amis qui ne sont pas mes amis et encore moins les amis du MoDem.

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