Ce matin, j'ai écouté la radio alors que j'étais en voiture et mon sang n'a fait qu'un tour en écoutant comme à mon habitude les flashs de France Info. L'aisance avec laquelle, la personne diffuse des mensonges aussi grossiers me sidère.
Ce qui avait retenu mon attention, c'était la décision du président brésilien Lula Da silva de ne pas extrader l'ancien militant d'extrême gauche italien Cesare Battisti et le commentaire oral ,oh combien extrapollé qui ignorait le fait que ce militant avait vécu légalement en France pendant des années grâce au droit d'asile accordé par François Mitterrand en 1981 et que ce droit avait été renié en 2004 sous la présidence chiraquienne..
Comme Marina Petrella, l’ex-membre des Brigades rouges autorisée en octobre 2008 à rester en France pour "raisons de santé", il avait refait sa vie à Paris sous la protection de l’ancien président Mitterrand. En 1985, ce dernier avait promis de n’extrader aucun des Italiens recherchés pour des faits de terrorisme dans leur pays pourvu qu’ils renoncent à leur passé militant.
Au début des années 1990, Battisti avait obtenu un titre de séjour en France où il avait entamé une carrière d’auteur de romans noirs, publiés par Gallimard, tout en étant gardien d’immeuble à Paris pour assurer ses fins de mois.
Cesare Battisti s’est enfui quand la justice a décidé de mettre fin à la "jurisprudence Mitterrand" qui le protégeait d’une extradition vers l’Italie où il avait été condamné à perpétuité par contumace. Le 21 août 2004, il se soustrait à son contrôle judiciaire pour se réfugier au Brésil.
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