mardi 14 décembre 2010

Illégalité totale des produits étiquetés :origine Israël

L'état d'Israël bénéficie d'accors privilégiés pour ses produits exportés vers l'UE

Voici un message de "Nicole Kiil-Nielsen en date deu 3 décembre 2010:

"La Délégation officielle du Parlement Européen qui s'est rendue en Palestine ( Gaza et Cisjordanie) du 26 Novembre au 1er Décembre 2010 était composée de sept Députés accompagnés de plusieurs conseillers.

Le 30 Novembre, nous avons eu un entretien à Jérusalem avec l'équipe de Tony Blair, envoyé spécial du Quartet et chargé, entre autre de « développer des projets de promotion du développement économique palestinien.. »

Au cours de cette réunion, le Chef de bureau, l'Ambassadeur Gary Grappo et le conseiller Tim Williams ont abordé la question des importations de fleurs et fraises de Gaza qui vient d'être relancée partiellement.

J'ai demandé des précisions sur l'étiquetage de ces produits vendus en Europe ( Pays-Bas) et Tim Williams a répondu que ces produits devaient être marqués « from Palestine ». J'ai ensuite indiqué que lors de notre visite sur le terrain deux jours avant, le responsable d'une zone de production de fleurs nous avait précisé que les exportations étaient assurées par la firme Israélienne Agrexco .

J'ai donc demandé comment était vérifié l'étiquetage de ces produits et si un contrôle était effectué afin d'éviter tout détournement sous label « from Israél ». Nos deux interlocuteurs ont admis que cette vérification n'est pas faite, avouant leur impuissance : « ce n'est pas possible » .
Inutile de préciser que cet échange ne fait que confirmer ce que nous savons déjà : il n'est pas possible de connaître l'exacte provenance des produits agricoles importés en Europe par la société Agrexco. Sous l'étiquette « from Israél » se trouvent des fruits et légumes produits par des travailleurs-euses palesiniens soumis à l'occupation ou au blocus. "


Nicole Kiil-Nielsen
Députée Européenne
Verts/Ale



 
 
 
Pour rappel
Le boycott des produits israéliens, à l’heure où le gouvernement israélien affame la population palestinienne, en plus d’annexer ses terres, de piller ses ressources, d’emprisonner et d’assassiner un peuple sans défense sur une terre occupée, est le minimum que nous puissions faire en tant que citoyens. Tout comme pour l’Afrique du Sud de l’apartheid, le boycott des produits israéliens ne peut se réduire à s’abstenir d’acheter certains produits « made in Israël ». Nous devons également faire savoir à ceux qui proposent ces produits à la vente qu’ils sont dans l’illégalité, en ne respectant pas ni les droits de l’homme, ni le droit international, et souvent même ni la réglementation en vigueur en matière de traçabilité.




Les Carrefour, Auchan, Champion... ou autres grandes surfaces qui exposent dans leur rayons des produits israéliens, c’est-à-dire des produits d’un pays qui en occupe un autre, qui ne respecte ni les résolutions de l’ONU votées par la France, ni les conventions de Genève, signées par la France, n’ont aucune éthique.



Les fruits et légumes « israéliens » ont en outre souvent été produits sur des territoires palestiniens occupés, en pompant la terre et l’eau palestiniennes. Mais Israël, qui bénéficie d’avantages considérables sur le plan commercial (détaxes réservées aux pays de l’Union Européenne) ne se risquera jamais à indiquer leur véritable provenance (telle ou telle colonie en Cisjordanie).



Certaines grandes surfaces françaises préfèrent donc occulter l’origine du produit (et mettre une étiquette avec leur propre logo) ou encore maquiller la provenance et inventer d’autres provenances pour ces produits alimentaires ou autres (lingettes, produits pour bébés...).



Mais ceci est totalement illégal, et le service de la répression des fraudes en France punit sévèrement ce type d’infraction... à condition d’être dûment alerté.



C’est le devoir des consommateurs d’être vigilants. Nous devons d’une part protester auprès de la direction commerciale de tous les magasins qui proposent des produits israéliens à la vente pour leur dire que c’est honteux, et par ailleurs saisir le service de la répression des fraudes, dès que nous constatons que la provenance du produit n’est pas indiquée ou qu’elle a été trafiqué

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