Mon intérêt pour l'expression démocratique en Afrique ne date pas d'aujourd'hui. Il a toujours été présent et pour avoir longtemps et souvent échangé sur le sujet avec mes amis Africains, chaque évènement électoral en Afrique a toujours été pour moi un moment important. Au moment de la décolonisation même si les peuples africains rêvaient de liberté et d'égalité, ils ont du rapidement déchantés et pendant des années se plier aux règles de la Françafrique avec des dictatures soutenues par la force des armes par la France. Toute opposition était vouée à se taire ou à disparaître. Il a fallu attendre en réalité la chute du mur de berlin et l'effondrement de l'Union Soviétique pour assister à une soif de démocratie et une volonté plus soutenue des classes moyennes et des classes populaires de ne plus se laisser dicter leur destin par des dictatures souvent familiales soutenues par des forces étrangères qui agissaient en fonction de leurs intérêts. La France fait parti des pays qui ont longtemps soutenu les pires dictatures quitte à fomenter des coups d'états pour placer ses pions et la France commence aujourd'hui à prendre conscience des conséquences de cette situation où le manque de démocratie impliquait corruption, misère et exploitation des richesses des pays qui faisaient parti des zones sous influence française. Mais la volonté de démocratie est toujours aussi forte et face à la non volonté de partager le pouvoir ou de répondre aux attentes des peuples d'Afrique, de nombreuses révoltes ont éclaté un peu partout avec son flot de réfugies et de candidats à l'exil.
Ce qui se passe en Côte d'Ivoire est tout à fait exemplaire et nouveau dans le paysage politique africain.
Pour la première fois , il y consensus entre la quasi majorité des chefs d'états africains pour s'opposer au maintien au pouvoir de Laurent Gbagbo.Pour les chefs d'état africains accepter ce maintien au pouvoir qui s'est fait avec la complicité du président du conseil constitutionnel aurait eu de graves conséquences pour les scrutins à venir.
Ce qui se passe en Côte d'Ivoire est tout à fait exemplaire et nouveau dans le paysage politique africain.
Pour la première fois , il y consensus entre la quasi majorité des chefs d'états africains pour s'opposer au maintien au pouvoir de Laurent Gbagbo.Pour les chefs d'état africains accepter ce maintien au pouvoir qui s'est fait avec la complicité du président du conseil constitutionnel aurait eu de graves conséquences pour les scrutins à venir.
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