extrait de l'article qui en dit long sur l'accueil en Israël dans un soi-disant état démocratique
Arrivée à 3 H du matin à l’aéroport Ben Gourion le mardi 21, près de 24 H après mon départ de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, en raison des retards de vol, et escales supplémentaires liés aux perturbations actuelles dans les aéroports de nord de l’Europe, je suis mise a l’écart après un questionnement de quelques minutes au contrôle de sécurité.
Où allez vous ? A Jérusalem.
Pour combien de temps ? Huit jours.
Pour quoi faire ? Rencontrer des amis.
Prénom de votre père ? Moïse.
De votre grand-père ? Elie.
Le jeune officier de police me regarde à peine. Il pianote quelques instants sur un ordinateur, et appelle un autre fonctionnaire de l’aéroport qui me conduit à l’écart.
On me dit d’attendre dans une salle où sont assis plusieurs jeunes Français, qui vont subir des heures d’interrogatoire et être contraints, pour passer, de signer un papier par lequel ils s’engagent à ne pas mettre les pieds dans les Territoires palestiniens occupés, sous peine d’être expulsés, de se voir interdire l’entrée dans le pays pendant 10 ans et de se voir infliger une peine de 2 ans de prison en Israël !
Ils sont interrogés, puis renvoyés attendre dans la salle, puis rappelés, et ainsi de suite. Le va et vient dure depuis 7 H pour certains.
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