dimanche 25 décembre 2011

Lacoste n'a pas eu le dernier mot

Suite aux évènements passés impliquant la société Lacoste, des militants en faveur de la Palestine ont fait connaître leur mécontentement à travers plusieurs actions en France.
Je trouve qu'ils ont eu tout à fait raison.


Dans plusieurs villes 'Paris, Bordeaux, Lyon et Lille des militants ont distribué des tracts  pour sensibiliser les clients à l'attitude de la marque au crocodile. sur Lyon, l'action dura quelques minutes mais ne passa pas inaperçu. Voir lien :http://www.europalestine.com/spip.php?article6760

Le centre commercial étant un lieu privé, les photos et vidéos sont strictement interdites.













Rappel de l'affaire:


Lacoste, la célèbre marque au crocodile, aurait-t-elle été prise en flagrant délit de censure ?  C'est en tout cas ce que clament de nombreux blogs et sites internet, qui dénoncent l'éviction de l'artiste Larissa Sansour, jugée "trop pro-palestinienne", d'un prix suisse sponsorisé par l'entreprise française.
Pour la deuxième année consécutive, la marque de prêt-à-porter finance en effet le "Lacoste Elysée prize", un prix doté de 25 000 euros décerné à un "artiste prometteur", sous le patronage du musée suisse de l'Elysée. Pour cette édition 2011, le jury avait retenu le thème de "la joie de vivre". Les consignes étaient ainsi formulées : "Chacun est libre d’aborder le thème comme il l’entend, de manière directe ou détournée, avec authenticité ou dérision, sur la base d’un travail existant ou d’une création."
En novembre, huit artistes ont été retenus. Parmi eux, Larissa Sansour, née à Jérusalem, avait été sélectionnée sur la base du projet  Nation Estate, un portefeuille de photographies montrant la naissance d'un état palestinien, sous la forme d'un immense gratte-ciel ceint d'un mur de béton. Pour mener à bien ce projet, elle avait reçu, à l'instar des autres sélectionnés, une bourse individuelle de 4 000 euros. "Very excited to be nominated for the Lacoste Elysée Prize 2011", écrivait ainsi le 9 novembre Larissa Sansour sur son site personnel.

Mais début décembre, le nom de l'artiste est retiré de la liste et son projet n’apparaît plus dans l’édition du magazine d’art Art Review, censé présenter le travail des candidats. C'est en fait la société Lacoste qui aurait fait pression auprès du musée de Lausanne, refusant de soutenir un travail qu'elle juge "trop pro-palestinien". Pour éviter une mauvaise publicité, les organisateurs ont demandé à Larissa Sansour de signer un document affirmant qu'elle avait choisi personnellement d'abandonner la compétition "afin de se consacrer à d’autres opportunités". Elle a refusé, se disant "profondément choquée". 
En réaction, les appels au boycott de la marque au crocodile s'étaient multipliés  sur Internet. Le blog "Lunettes rouges" appelait pour sa part les internautes à écrire aux autres artistes sélectionnés pour le "Lacoste Elysée prize" afin de faire pression sur le jury et obtenir l'annulation du prix ce qui fut fait avec la décision du Musée de tout annuler  mais malgré tout placé dans l'embarras en essayant au départ de sauver le prix qui devait se clôturer, en janvier. Pour essayer de rattraper le coup , le musée a pris l'initiative d'assurer une expo des photos de Larissa Sansour.





Lacoste est une entreprise qui pour une raison inconnue n'hésite pas à marquer son soutien au régime israélien

mais en voulant écarter une artiste palestinienne d'un risque de victoire, l'entreprise a franchi la ligne rouge.


Voici un petit dossier sur la compagnie Lacoste

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