Aujourd'hui marque le premier anniversaire de la mort de Mohamed Bouazizi alias Besbouss , mort par désespoir. Sa mort allait catalyser la colère des sans grades et allait avoir pour conséquence inattendue: la révolution de Jasmin. (à lire)
Il s'est avéré après coup que Bouazizi n'a pas été giflé mais que cette rumeur a été inventée pour pouvoir faire de cet homme un martyr et renforcer l'effet de contestation. Lamine al-Bouazizi (sans aucun lien de parenté avec Mohamed), responsable syndical de Sidi Bouzid et anthropologue, explique :
« En fait, on a tout inventé moins d'une heure après sa mort. On a dit qu'il était diplômé chômeur pour toucher ce public, alors qu'il n'avait que le niveau bac et travaillait comme marchand des quatre-saisons. Pour faire bouger ceux qui ne sont pas éduqués, on a inventé la claque de Fayda Hamdi. Ici, c'est une région rurale et traditionnelle, ça choque les gens. Et de toute façon, la police, c'est comme les États-Unis avec le monde arabe : elle s'attaque aux plus faibles18. »
Le "hasard " du calendrier a voulu que démarre hier le procès de la taupe de wikileaks: Bradley Manning qui qu'on le veuille ou non fut l'un des ingrédients de ces révolutions qui sont en train de secouer toute la planète en dévoilant de nombreux secrets d'état qui validaient ce que certains savaient déjà mais faisaient connaître au grand public ce qu'il n'osait croire. La chute de Ben Ali avait été précédée de l'annonce d'informations sur le niveau de corruption du régime dictatorial tunisien.
Depuis 1 an, cette révolution a fait des petits même au delà du monde arabe. J'en profite pour vous rappeler l'évènement du jour à ne pas manquer : http://parolededemocrate.blogspot.com/2011/12/cafe-litteraire-arabophone-art-dreams.html .
Pour le village ou a vécu Bouazizi, rien n'a changé, la révolution est toujours attendue:
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