Egypte : répression sauvage des hommes du maréchal Mohamed Hussein Tantawi
TRIBUNE LIBRE - Héroïne malgré elle. Hier, tandis que des Egyptiens mouraient aux abords de la célèbre place Tahrir, une icône naissait. Cette jeune femme que l’on voit sur la photo (Reuters), surnommée “la fille au soutien-gorge bleu”, est aujourd’hui une héroïne. Un symbole. En sortant de chez elle ce matin-là, elle ne devait pas s’imaginer que sa photo ferait le tour du monde le jour même. Surtout ce type de photo. On ne connait pas (encore) son nom, on ne sait pas si elle va révéler son identité mais sa photo est partout, dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les esprits de tous ceux qui l’ont vue. La vidéo du lynchage de celle qui est désormais surnommée “Tahrir woman”, “Dignité”, “Liberté” ou “Honneur” circule. Elle ne pouvait que circuler. Difficile d’intéresser le monde aux événements egyptiens (bien qu’il s’agisse d’une révolution qui marquera l’Histoire) mais il ne peut pas ignorer ces images. Le monde est peut-être habitué à voir les horreurs perpétrées par les militaires sur des hommes, plus ou moins jeunes. Mais toucher à la femme, c’est toucher à l’interdit, au sacré, surtout dans une société comme la société egyptienne. Et puis les mots “femme musulmane dénudée” attirent forcément, voyeurisme oblige. Les militaires sont certainement allés trop loin en arrachant les vêtements d’une femme, sans doute musulmane, apparemment voilée et vêtue d’une abaya. On savait que cette tenue ne signifiait rien à leurs yeux depuis que Samira Ibrahim, voilée elle aussi, a parlé des “tests de virginité” que l’armée lui a fait subir en janvier.
Mais là, nous sommes témoins de la scène d’une rare violence. Qu’elle se manifeste ou pas, “la fille au soutien-gorge bleu” est aujourd’hui un symbole de cette contestation. Elle est la preuve que des femmes egyptiennes bravent la peur (et vont continuer à le faire) pour défendre leurs droits et leur pays. Non, ces femmes, musulmanes ou non, voilées ou non voilées, ne sont pas soumises et n’ont absolument pas de conseil à recevoir. Elles pourraient plutôt donner des leçons de courage, mais ne le feront pas. Parce qu’elles savent ce que signifie l’humilité. “Tahrir woman”, une femme parmi tant d’autres et toutes les Egyptiennes à la fois. Comme l’ont écrit des Egyptiens sur twitter, elle est “leur mère, leur soeur, leur femme, leur amie”. Bien plus que cela pour l’un d’eux, elle est l’Egypte.
Des affrontements se poursuivaient dimanche dans le centre du Caire pour la troisième journée consécutive entre forces de l’ordre et manifestants anti-armée, qui ont fait dix morts et près de 500 blessés, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Les violences, à coups de pierres et de morceaux de métal, se déroulaient de part et d’autre d’un mur en béton érigé par les forces de l’ordre sur une grande avenue conduisant de la place Tahrir, haut lieu de la contestation, au siège du gouvernement, où la confrontation avait débuté vendredi matin.
Des manifestants pénétraient dans le bâtiment de l’Institut d’Egypte, à l’angle de l’avenue et d’une rue, incendié la veille, pour en extraire une partie des anciens manuscrits, dont une partie a brûlé, a rapporté ce journaliste.
L’établissement a été fondé en 1798 au cours de l’expédition en Egypte de Napoléon Bonaparte afin de faire progresser la recherche scientifique.
Ces violences sont les plus graves depuis les affrontements similaires qui avaient fait 42 morts, principalement au Caire, quelques jours avant le début le 28 novembre des premières législatives depuis la chute de Hosni Moubarak en février, chassé sous la pression de la rue. Le ministère de la Santé a annoncé samedi soir un bilan de 10 morts et près de 500 blessés depuis vendredi.
Le parquet a ordonné le maintien en détention pour quatre jours de 17 personnes arrêtées samedi.
Des affrontements se poursuivaient dimanche dans le centre du Caire pour la troisième journée consécutive entre forces de l’ordre et manifestants anti-armée, qui ont fait dix morts et près de 500 blessés, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Les violences, à coups de pierres et de morceaux de métal, se déroulaient de part et d’autre d’un mur en béton érigé par les forces de l’ordre sur une grande avenue conduisant de la place Tahrir, haut lieu de la contestation, au siège du gouvernement, où la confrontation avait débuté vendredi matin.
Des manifestants pénétraient dans le bâtiment de l’Institut d’Egypte, à l’angle de l’avenue et d’une rue, incendié la veille, pour en extraire une partie des anciens manuscrits, dont une partie a brûlé, a rapporté ce journaliste.
L’établissement a été fondé en 1798 au cours de l’expédition en Egypte de Napoléon Bonaparte afin de faire progresser la recherche scientifique.
Ces violences sont les plus graves depuis les affrontements similaires qui avaient fait 42 morts, principalement au Caire, quelques jours avant le début le 28 novembre des premières législatives depuis la chute de Hosni Moubarak en février, chassé sous la pression de la rue.
Le ministère de la Santé a annoncé samedi soir un bilan de 10 morts et près de 500 blessés depuis vendredi.
Le parquet a ordonné le maintien en détention pour quatre jours de 17 personnes arrêtées samedi.
ENG. In his public address, Ganzouri reiterates a promise he made when the military generals appointed him after the most recent massacre in Tahrir square end of November.
"I said and I am still reiterating that we will never confront any peaceful demonstrations with any kind of violence, even the verbal kind. I am committed to this."
Other reports of cameras confiscated, broken, journalists harassed and threatened by phone.
FR. Dans son discours, Ganzouri réitère la promesse qu'il a faite quand les généraux militaires l'ont nommé après le dernier massacre place Tahrir fin novembre.
"J'ai dit et je réaffirme que nous ne ferons jamais face aux manifestations pacifiques par la violence, même verbale. Je m'y engage."
quelques liens pour essayer d'appréhender la situation:
http://www.lepoint.fr/monde/au-caire-55-minutes-chez-les-moukhabarat-18-12-2011-1409728_24.php
http://www.almasryalyoum.com/en/node/557016
http://www.theatlantic.com/international/archive/2011/12/a-photo-that-encapsulates-the-horror-of-egypts-crackdown/250147/
Les violences, à coups de pierres et de morceaux de métal, se déroulaient de part et d’autre d’un mur en béton érigé par les forces de l’ordre sur une grande avenue conduisant de la place Tahrir, haut lieu de la contestation, au siège du gouvernement, où la confrontation avait débuté vendredi matin.
Des manifestants pénétraient dans le bâtiment de l’Institut d’Egypte, à l’angle de l’avenue et d’une rue, incendié la veille, pour en extraire une partie des anciens manuscrits, dont une partie a brûlé, a rapporté ce journaliste.
L’établissement a été fondé en 1798 au cours de l’expédition en Egypte de Napoléon Bonaparte afin de faire progresser la recherche scientifique.
Ces violences sont les plus graves depuis les affrontements similaires qui avaient fait 42 morts, principalement au Caire, quelques jours avant le début le 28 novembre des premières législatives depuis la chute de Hosni Moubarak en février, chassé sous la pression de la rue. Le ministère de la Santé a annoncé samedi soir un bilan de 10 morts et près de 500 blessés depuis vendredi.
Le parquet a ordonné le maintien en détention pour quatre jours de 17 personnes arrêtées samedi.
Des affrontements se poursuivaient dimanche dans le centre du Caire pour la troisième journée consécutive entre forces de l’ordre et manifestants anti-armée, qui ont fait dix morts et près de 500 blessés, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Les violences, à coups de pierres et de morceaux de métal, se déroulaient de part et d’autre d’un mur en béton érigé par les forces de l’ordre sur une grande avenue conduisant de la place Tahrir, haut lieu de la contestation, au siège du gouvernement, où la confrontation avait débuté vendredi matin.
Des manifestants pénétraient dans le bâtiment de l’Institut d’Egypte, à l’angle de l’avenue et d’une rue, incendié la veille, pour en extraire une partie des anciens manuscrits, dont une partie a brûlé, a rapporté ce journaliste.
L’établissement a été fondé en 1798 au cours de l’expédition en Egypte de Napoléon Bonaparte afin de faire progresser la recherche scientifique.
Ces violences sont les plus graves depuis les affrontements similaires qui avaient fait 42 morts, principalement au Caire, quelques jours avant le début le 28 novembre des premières législatives depuis la chute de Hosni Moubarak en février, chassé sous la pression de la rue.
Le ministère de la Santé a annoncé samedi soir un bilan de 10 morts et près de 500 blessés depuis vendredi.
Le parquet a ordonné le maintien en détention pour quatre jours de 17 personnes arrêtées samedi.
ENG. In his public address, Ganzouri reiterates a promise he made when the military generals appointed him after the most recent massacre in Tahrir square end of November.
"I said and I am still reiterating that we will never confront any peaceful demonstrations with any kind of violence, even the verbal kind. I am committed to this."
Other reports of cameras confiscated, broken, journalists harassed and threatened by phone.
FR. Dans son discours, Ganzouri réitère la promesse qu'il a faite quand les généraux militaires l'ont nommé après le dernier massacre place Tahrir fin novembre.
"J'ai dit et je réaffirme que nous ne ferons jamais face aux manifestations pacifiques par la violence, même verbale. Je m'y engage."
quelques liens pour essayer d'appréhender la situation:
http://www.lepoint.fr/monde/au-caire-55-minutes-chez-les-moukhabarat-18-12-2011-1409728_24.php
http://www.almasryalyoum.com/en/node/557016
http://www.theatlantic.com/international/archive/2011/12/a-photo-that-encapsulates-the-horror-of-egypts-crackdown/250147/
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