L'Algérie roule pour les USA

Il y a le discours: on apprend que l'Afrique rejette l'AFRICOM et il y a la réalité qui entre par la petite porte et qui est tout le contraire des discours.

Washington n’aurait pas attendu l’ouverture d’un bureau du FBI à Alger pour traquer les terroristes d’Al Qaida au Maghreb Islamique qui activent principalement dans le nord de l’Algérie avec des zones de replis au niveau des frontières avec la Mauritanie, le Mali et le Niger. Selon une source digne de foi, quatre postes de commandements satellitaires mobiles américains opèreraient aujourd’hui sur le sol algérien. Leur présence s’inscrit dans le cadre du programme Africom, le nouveau commandement africain du pentagone crée en 2007. Deux unités ultra secrètes américaines seraient déployées dans le nord, à la périphérie des centres urbains, une région qui connait, depuis deux ans, une recrudescence des attentats terroristes, ajoute notre source. Pour rappel, le 10 juin en Algérie, Ryan Henry, Principal Deputy undersecretary of defense for policy-directeur adjoint du sous-secrétariat à la défense-a rencontré le Ministre des affaires étrangères, Mourad Medelci, pour exposer la stratégie et les objectifs d’Africom. Par ailleurs, l’Ecole Supérieure de l‘air de Tafaraoui a reçu la visite, en avril, de quatre cadets de l’armée de l’US Air Force dans le cadre d’un programme de coopération militaire. Officiellement l’Algérie a refusé le plan américain d’Africom, lui préférant le programme de sécurité collective de l’Union Africaine (UA).