mercredi 7 avril 2010

Et moi qui croyait que le seul cow boy de France était à l'Elysée

Trois lycéens marseillais ont été placés en garde à vue à la fin du mois de mars. Leur tort : avoir insulté une jeune fille et lui avoir lancé un bouchon de Champagne, raconte La Provence. Problème : la mère de la victime, commandant de police, a immédiatement réagi. Les syndicats d'enseignants et de parents d'élèves dénoncent des "méthodes disproportionnées pour une dispute" devant un établissement scolaire. La mère estime que "tout a été monté en épingle".

La scène s'est déroulée le 26 mars dernier à Marseille. Vers 10 h, devant le lycée Antonin-Artaud, trois élèves auraient insulté une jeune fille. Cette dernière aurait immédiatement appelé sa mère, commandant de police de Plan de cuques, une commune proche de Marseille, raconte France 3.

12 policiers au lycée
"Dans la demi-heure suivante, 12 fonctionnaires de police, à bord de trois véhicules de service de Plan-de-Cuques se rendaient au lycée", indique le syndicat national des enseignants du secondaire (Snes) dans un communiqué. Avec à la tête du cortège, la mère de la victime présumée, selon France 3.

Huit heures de garde à vue
Le Snes rajoute que les fonctionnaires auraient demandé à ce que les trois garçons "leur soient amenés sur le champ". La suite relèverait de l'interpellation classique : transport au commissariat, fouille, menottes, prise d'empreintes, de photos et prélèvement ADN... La garde à vue aurait duré 8 heures, selon France 3.

Enquête interne
Contactée par La Provence, Élisabeth Bianchi, la commandante de police, reconnaît son erreur."Il est évident qu'avec le recul, je n'aurais pas dû agir comme ça. J'ai de la rancoeur, mais j'assume tout", avoue-t-elle avant d'affirmer que dans cette affaire "tout a été monté en épingle". Sa version des faits : "J'étais en civil. Pas en tenue. On est loin de la mère de famille qui débarque avec des armes de tous les côtés. Ces jeunes n'ont jamais été menottés. On les a emmenés docilement et tout s'est bien passé". Les parents, alertés par l'établissement, ont été choqués par cette intervention. Le directeur départemental de la sécurité publique a accepté de les rencontrer vendredi dernier. Une enquête interne aurait été lancée.
La commande de police peut s'estimer heureuse qu'il n'y ait pas eu de "suicide" ou que l'un des jeunes ne se soit pas éclaté la tête tout seul dans le fourgon. On croit vraiment rêver. Certains regardent un peu trop la télé, on dirait que la commandante s'est prise pour Julie Lescaut



Julie lescaut (Nouveau générique)

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