J'ai bien peur que ce soit la question que nous devons nous poser après les deux dernières affaires qui viennent d'éclater en mooins d'1 semaine. Celle de L'intervention de la police dans un vaste trafic de drogue à Tremblay-en-France juste avant un reportage qui abordait le sujet de la drogue dans la commune et cette histoire morbide de pédophilie où la police est intervenue à la suite d'infos transmises par l'équipe de reporters elle-même. Même si les affaires semblent assez distinctes. ll n'empêche que dans les deux cas , l'intervention de la police a été liée de très près au travail des journalistes enqueteurs.
Il est arrivé que des journalistes se fassent fraper, casser le matériel d'enregistrement ; hé bien, après ce qui vient de se passer, il y a de forte chance que des récidives se produisent et il y a fort à parier que les incidents qui se sont produits ces derniers jours soient la conséquence no de l'intervention de la police qui est soi-disant au passage normal et nécessaire mais certainement du fait que ceux qui ont été interviewés par les journalistes aient eu l'impression d'avoir été grugés. Que doit on penser maintenant de ces journalistes qui au péril de leur vie, nous ramènent des reportages d'Afghanistan, d'Irak ou d'ailleurs. Doit on les considérer comme des professionnels de la presse ou comme des soldats au service d'un état.
Les journalistes sont ils tenus par le secret professionnel comme les avocats où vont ils devenir des balances professionnelles encartées. Tout ceci mérite une grande réflexion au sein de la profession sous peine de voir la source d'infos se tarir d'elle même et voir une nouvelle profession des journalistes détectives.
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