Il y a quelques années, une affaire avait décrié la chronique judiciaire. On en avait parlé sans en parler réellement et pourtant. si j'ai choisi ce 13 février pour en parler, c'est juste parce que c'est le jour anniversaire de Joseph Doucé, la pièce maîtresse de cette affaire au cours de laquelle un agent des renseignements généraux français(RG) avait été plus qu'impliqué.
Quand j'eus vent de cette histoire, c'était juste avant son enlèvement le 19 juillet 1990. Je passais en coup de vent devant la télé quand je découvris l'enlèvement de Joseph Doucé après tout d'abord avoir été arrêté pour possession de documents compromettants. Déjà quand il fut arrêté, je m'étais dit que les choses allaient mal se passer pour lui et personne à l'époque ne fut surpris de sa mort que tout le monde imputa aux services des renseignements généraux et sur ordre. On avait parlé vaguement d'une liste de personnages du monde de la politique homosexuels et à l'époque, ce n'était pas comme aujourd'hui où l'homosexualité s'est tellement banalisée que ça a fini par aboutir au mariage pour tous aujourd'hui du moins d en première lecture à l'assemblée. Tous ceux qui aujourd'hui dans le monde de la politique, littérature ou l'audiovisuel qui se présentent fièrement comme homosexuel, à cette époque en 1990, ils se cachaient, rasaient les murs, avaient même femme et enfants et menaient double ou même triple vie.
Quand on découvrit que ce pasteur qui fréquentait assidument les milieux homosexuels tenait à jour un carnet secret très compromettant, il ne fallait surtout pas que ça se sache et les journalistes se posaient bien des questions mais ne cherchaient pas trop à en savoir un peu plus. C'est cette affaire que j'ai envie de faire connaître parce que mine de rien si on rassemble les pièces de tous ces puzzles et des affaires de disparition d'enfants, de voyages spéciaux en afrique et en thaïlande, juste avant les affaires dutroux ou avant les affaires de Toulouse ou en même temps que l'affaire d'Auxerre, on a l'impression que la France était et peut être l'est toujours bouffée par le vice et que les enfants en furent les principales victimes et plus grave que tout, les coupables , personnalités mondaines n'ont jamais été inquiétées et là, ça m'est tout simplement insupportable.
Le pasteur Doucé dont la fiche wikipédia est très instructive était une personnalité connue et qui passait à la télé pour défendre le monde des homosexuels voici un lien qui le montre bien http://www.ina.fr/video/CAB8201971801/plateau-joseph-douce.fr.html .
23 ans après l'affaire, essayons de savoir ce qu'est devenu le dossier et intéressons nous au contexte de l'époque entre 1980 et 2000 . Nous étions dans l'ère mitterandienne .
Déjà on apprend qu'en février 1998, un des inspecteurs des RG a bien été condamné mais pas pour le meurtre de Joseph Doucé voir lien suivant: http://www.liberation.fr/societe/0101237389-affaire-douce-le-prefet-et-le-patron-des-rg-relaxes-l-inspecteur-jean-marc-dufourg-est-en-revanche-condamne
Voici l'extrait qui nous intéresse "En revanche, elle a condamné l'ex-inspecteur des RG, Jean-Marc Dufourg, chargé de la surveillance de la librairie et du domicile du pasteur, et témoin numéro 1 de l'affaire.
Le tribunal l'a reconnu coupable de «faux en écritures, privées et usage». Il le sanctionne par huit mois de prison avec sursis, une amende de 20 000 francs, et 20 000 francs de dommages et intérêts pour Guy Bondar, le compagnon de Joseph Doucé. Selon le substitut, l'ancien policier avait «cherché à tromper sa hiérarchie». L'inspecteur avait daté ses rapports de juin 1990, alors qu'il les avait rédigés à la fin du mois de juillet, après la disparition du pasteur. De plus, Jean-Marc Dufourg avait écrit que «des inconnus» avaient cherché à intimider Joseph Doucé. Il s'agissait, en réalité, de policiers qui avaient organisé des filatures peu réglementaires dans l'entourage du pasteur dont les activités pédophiles n'ont jamais été prouvées."
Dans cette affaire, on y retrouve comme par hasard un certain Thierry Meyssan, le touche à toutLe pasteur Doucé dont la fiche wikipédia est très instructive était une personnalité connue et qui passait à la télé pour défendre le monde des homosexuels voici un lien qui le montre bien http://www.ina.fr/video/CAB8201971801/plateau-joseph-douce.fr.html .
Ce non-lieu n'a pas fait grand bruit.
Le public n'en a été informé que par une dépêche d'agence qui fut très peu diffusée. On n'en retrouve plus la trace
que sur le site du magazine Têtu, site sur l'homosexualité toujours existant dans un article publié le 24 octobre 2007. En ligne depuis trois ans, il totalise aujourd'hui que 2039 vues.
voici l'article complet :
Le juge en charge de l'enquête sur la mort en 1990 du pasteur homosexuel
Joseph Doucé, un fait-divers qui avait fait la Une pendant près d'un
an, a rendu fin septembre un non-lieu dans cette affaire. Le juge
d'instruction a clôturé son enquête sans poursuites. Olivier Metzner,
avocat du compagnon du pasteur, a déclaré à l'AFP avoir fait appel de
cette décision.
Le pasteur Joseph Doucé, homosexuel, défenseur des homos dans les années
80 et fondateur du Centre du Christ libérateur, une congrégation
réservée aux minorités sexuelles, avait disparu le 19 juillet 1990 après
avoir quitté son domicile en compagnie de deux hommes. Son corps avait
été découvert, trois mois plus tard, en octobre 1990, en forêt de
Rambouillet. Les circonstances de sa mort n'ont jamais été élucidées.
L'affaire avait fait couler beaucoup d'encre car le pasteur était
surveillé par des policiers du groupe des enquêtes réservées des
Renseignements généraux de la préfecture de police de Paris. Les
policiers soupçonnaient le pasteur d'activités délictueuses et l'avait
placé sur écoute.
Peu après la disparition, Jean-Marc Dufourg et trois policiers du GER
avaient été placés en garde-à-vue ou entendus, mais leur culpabilité n'a
jamais été établie. Jean-Marc Dufourg avait été révoqué de la police en
novembre 1990, et le Groupe des enquêtes réservées des Renseignements
généraux, dissout. En 1995, Charles Pasqua, alors ministre de
l'Intérieur, avait déclaré que le pasteur Doucé "avait été enlevé par
des inspecteurs des Renseignements généraux", sans étayer davantage ses
accusations.
Voilà, comme d'habitude, on protège et les décideurs et cette foi-ci l'exécutant.
23 ans après l'affaire, essayons de savoir ce qu'est devenu le dossier et intéressons nous au contexte de l'époque entre 1980 et 2000 . Nous étions dans l'ère mitterandienne .
Déjà on apprend qu'en février 1998, un des inspecteurs des RG a bien été condamné mais pas pour le meurtre de Joseph Doucé voir lien suivant: http://www.liberation.fr/societe/0101237389-affaire-douce-le-prefet-et-le-patron-des-rg-relaxes-l-inspecteur-jean-marc-dufourg-est-en-revanche-condamne
Voici l'extrait qui nous intéresse "En revanche, elle a condamné l'ex-inspecteur des RG, Jean-Marc Dufourg, chargé de la surveillance de la librairie et du domicile du pasteur, et témoin numéro 1 de l'affaire.
Le tribunal l'a reconnu coupable de «faux en écritures, privées et usage». Il le sanctionne par huit mois de prison avec sursis, une amende de 20 000 francs, et 20 000 francs de dommages et intérêts pour Guy Bondar, le compagnon de Joseph Doucé. Selon le substitut, l'ancien policier avait «cherché à tromper sa hiérarchie». L'inspecteur avait daté ses rapports de juin 1990, alors qu'il les avait rédigés à la fin du mois de juillet, après la disparition du pasteur. De plus, Jean-Marc Dufourg avait écrit que «des inconnus» avaient cherché à intimider Joseph Doucé. Il s'agissait, en réalité, de policiers qui avaient organisé des filatures peu réglementaires dans l'entourage du pasteur dont les activités pédophiles n'ont jamais été prouvées."
En 1990, il intervient dans l'affaire du pasteur Doucé, un religieux
connu pour militer pour la dépénalisation de la pédophilie,
mystérieusement assassiné, et que Meyssan fréquentait au sein du Centre
du Christ Libérateur. Un local accueillant des réunions pour : «
Sado-maso », « travestis », « transsexuelles » et qui consacre des
mariages homosexuels. Meyssan écrira a plusieurs journaux pour attribuer
sa mort à l'extrême droite avant de changer de version. Le pasteur
Doucé aurait selon lui était tué par les Iraniens. Le 8 août 1990, il
est entendu par la Brigade criminelle, qui ne prend pas sa déposition au
sérieux. Mais Le Monde en fait état le 31 août 1990.(Réf: http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2005/05/06/465-qui-est-vraiment-thierry-meyssan)
En 2007, le dossier est clos sans coupable:Voici un extrait d'un article ci-joint à lire en entier . "Encore un scandale d’Etat étouffé sous la chape d’un dossier judiciaire
refermé. La justice, par la main du juge d’instruction Marc Trevidic, a
signé le 24 octobre 2007 un non-lieu dans l’affaire du pasteur Doucé, ce
prêtre militant homosexuel disparu en juillet 1990 dans la forêt de
Rambouillet. Seul son corps avait été découvert, trois mois plus tard,
mais les assassins, restés anonymes, courent toujours."
quelques liens en complément:
http://unpetitcoucou.over-blog.com/article-douze-ans-de-reclusion-criminelle-pour-serge-rodallec-l-ancien-psychiatre-violeur-de-brest-66476509.html
http://syndromedebenjamin.free.fr/accueil/joseph-douce.htm
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