Je félicite Beppe Grillo dont le vrai nom et prénom sont Giuseppe Piero , toujours méprisé par
les médias et qui a réussi son pari et donner un bon coup de pied dans
la fourmilière en devenant la troisième force du pays mais le premier
mouvement populaire. Si Coluche aurait été parmi nous, il aurait été le
premier à le féliciter.nous devrions en prendre de la graine.
Il a été méprisé, dénigré, moqué mais il a réussi son pari et aujourd'hui, il offre une visibilité à son projet et à relégué Monti, le candidat de l'Europe au placard de l'Histoire et devient le premier parti d'Italie en nombre de voix.
Les médias n'y vont pas par le dos de la cuillère. On crie au scandale, on le traite d'antisémite, on le met au même niveau que Berlusconi, on fait des allusions à la période nazi, on parle de démocratie malade et on se pose même des questions s'il faut laisser les gens voter s'ils se mettent à ne pas voter pour les "bons candidats".
voici un lien où le personnage Grillo ne plaît pas et ils sont nombreux à le casser. A se demander si nos médias jouent bien leur rôle où s'ils ne sont qu'inféodés au capital
http://www.lyoncapitale.fr/Journal/univers/Actualite/Tribune-libre/Italie-les-limites-de-la-democratie
Les médias n'y vont pas par le dos de la cuillère. On crie au scandale, on le traite d'antisémite, on le met au même niveau que Berlusconi, on fait des allusions à la période nazi, on parle de démocratie malade et on se pose même des questions s'il faut laisser les gens voter s'ils se mettent à ne pas voter pour les "bons candidats".
voici un lien où le personnage Grillo ne plaît pas et ils sont nombreux à le casser. A se demander si nos médias jouent bien leur rôle où s'ils ne sont qu'inféodés au capital
http://www.lyoncapitale.fr/Journal/univers/Actualite/Tribune-libre/Italie-les-limites-de-la-democratie
Extrait de l'article de ce site: http://www.rmc.fr/editorial/353178/le-vote-protestataire-plonge-litalie-dans-limpasse/
Ce vote de protestation est aussi un camouflet pour le président du Conseil sortant, l'ancien commissaire européen Mario Monti, dont l'alliance centriste n'arrive qu'en quatrième position,
loin derrière le populiste Beppe Grillo, qui a axé sa campagne sur la
dénonciation des "élites" pro-européennes et d'une classe politique
"corrompue". Il était évident ces dernières semaines, au vu des foules
rassemblées par le leader du Mouvement 5 Etoiles (M5S),
que le courant populiste avait le vent en poupe, mais peu
d'observateurs s'imaginaient qu'il puisse recueillir un quart des
suffrages et devenir le premier parti de la Péninsule. Avec 25,5% des voix, il arrive juste devant le Parti démocrate de Pier Luigi Bersani (25,4%) qui s'est allié à la formation Gauche, écologie et liberté (SEL). "Le Mouvement 5 Etoiles est le véritable vainqueur du scrutin",
a constaté Nichi Vendola, chef de file du SEL, qui prône une alliance
avec Beppe Grillo. Cet également un revers cuisant pour Pier Luigi
Bersani, qui était donné grand favori à la fin de l'an dernier, avec une
avance de plus de dix points sur Silvio Berlusconi.
A 76 ans, Silvio Berlusconi fait quant à lui un étonnant retour, alors que ses adversaires l'avaient pratiquement enterré fin 2011, quand le "technocrate" Mario Monti l'avait remplacé au palais Chigi. Son alliance de centre droit réunit le Peuple de la liberté (PDL), son parti, et les fédéralistes de la Ligue du Nord. A la Chambre des députés, la maigre avance du centre gauche de Bersani est suffisante car la formation ou l'alliance arrivée en tête au palais de Montecitorio se voit automatiquement attribuer une majorité de 340 des 630 sièges de députés.
A 76 ans, Silvio Berlusconi fait quant à lui un étonnant retour, alors que ses adversaires l'avaient pratiquement enterré fin 2011, quand le "technocrate" Mario Monti l'avait remplacé au palais Chigi. Son alliance de centre droit réunit le Peuple de la liberté (PDL), son parti, et les fédéralistes de la Ligue du Nord. A la Chambre des députés, la maigre avance du centre gauche de Bersani est suffisante car la formation ou l'alliance arrivée en tête au palais de Montecitorio se voit automatiquement attribuer une majorité de 340 des 630 sièges de députés.
« Situation ingérable »
Au Sénat, où 158 sièges sont nécessaires pour disposer d'une majorité, les choses sont différentes. Après dépouillement de 99,9% des voix, le
centre gauche était crédité de 121 sièges, les amis de Silvio
Berlusconi en obtenaient 117, ceux de Beppe Grillo 54 et les centristes
emmenés par Mario Monti 22 seulement. A la Chambre haute, la
loi électorale en vigueur depuis 2005 prévoit également une prime au
vainqueur, mais sur une base régionale. Les 315 sièges sont attribués
région par région en fonction du poids démographique. "Nous nous dirigeons vers une situation ingérable, un pays ingouvernable",
a déploré Mario Secchi, l'un des candidats de l'alliance centriste de
Mario Monti. Même constat pour Stefano Fassina, économiste du centre
gauche : "Il ne pourra pas y avoir de gouvernement stable et nous devrons revoter", a-t-il dit.
« Notre loi électorale on l'appelle : "la cochonnerie" »
Jean-Paul
Accordo, rédacteur en chef adjoint du site Presseurop, spécialiste de
l'Italie. Si les résultats bloquent l’Italie, il explique que c’est en
fonction du mode de répartition des sièges qui se fait sur une base
régionale. « Notre loi électorale est très mal fait, explique l’expert.
On la surnomme « la cochonnerie ». Au Sénat, la distribution des sièges
se fait sur une base régionale et donc plus une région est peuplée,
plus elle aura de voix au Sénat. Cela vient contrebalancer les résultats
à la Chambre des Députés. Ce qui fait que l’on peut avoir des résultats
contradictoire. Au Sénat le centre gauche devrait avoir obtenu plus de
voix que le centre droit mais en raison de la distribution sur base
régionale des voix hé bien c’est le centre droit qui peut avoir plus de
sénateurs ».
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