C'est avec une agréable surprise que j'ai appris la sortie du livre "l'ARME DES LACHES" de Nawet Rechak. J'ai découvert cela sur son journal facebook où elle avait annoncé la sortie sur le site http://amazon.fr dans un format électronique. Un tout nouveau format récemment adopté par le site Amazone qui permet d'acheter un livre par téléchargement et en utilisant une application de lecture particulière.
Ce livre sera disponible sur Amazone sous format KINDLE au prix de 7.20 euros téléchargeable sur tous les ordinateurs PC, MAC et les smartphones. Il vous suffit de télécharger ce logiciel de lecture gratuitement dont voici le lien:
http://www.amazon.fr/gp/feature.html?ie=UTF8&docId=1000539813
Ce livre sera disponible sur Amazone sous format KINDLE au prix de 7.20 euros téléchargeable sur tous les ordinateurs PC, MAC et les smartphones. Il vous suffit de télécharger ce logiciel de lecture gratuitement dont voici le lien:
http://www.amazon.fr/gp/feature.html?ie=UTF8&docId=1000539813
Le lien vers le livre est ici: http://www.amazon.fr/LARME-DES-LACHES-ebook/dp/B00BG9FAPY
Parlons un peu de l'auteur, puis du livre :
Une mère de famille avec deux enfants qui se bat courageusement dans un monde impitoyable pour survivre.
La voici en compagnie de ses enfants dans une vidéo.
Une mère de famille avec deux enfants qui se bat courageusement dans un monde impitoyable pour survivre.
La voici en compagnie de ses enfants dans une vidéo.
Nawet Rechak est une charmante algérienne diplômée en droit qui vit en région parisienne mais qui a vécu de près les années noires algériennes comme des millions d'algériens qu'ils soient dans un camp ou un autre ou aucun camp du tout et qui furent entraînés malgré eux dans ce qu'on peut tout à fait appeler une guerre civile meurtrière. J'avais abordé les évènements qui coururent entre février 1992 et 2002 à travers la mort d'une jeune militante ici
.
Ce livre écrit durant la décennie noire se voulait un hommage à la mort d'un ami d'enfance en 1994 pratiquement sous ses yeux mais aussi pour évacuer ce cauchemar qui l'a hantait. Elle ne l'avait pas publié et voilà le moment de le faire avant un autre ouvrage pour crier sa colère sur la situation insupportable vécue par le peuple Algérien. c'est sa vision des évènements, une vision personnelle qu'il faut respecter. D'autres auront un autre aperçu. La vérité n'a pas un seul visage, elle est souvent fonction des ravages que ceux qui furent les témoins de cette guerre vécurent.
Ce livre écrit durant la décennie noire se voulait un hommage à la mort d'un ami d'enfance en 1994 pratiquement sous ses yeux mais aussi pour évacuer ce cauchemar qui l'a hantait. Elle ne l'avait pas publié et voilà le moment de le faire avant un autre ouvrage pour crier sa colère sur la situation insupportable vécue par le peuple Algérien. c'est sa vision des évènements, une vision personnelle qu'il faut respecter. D'autres auront un autre aperçu. La vérité n'a pas un seul visage, elle est souvent fonction des ravages que ceux qui furent les témoins de cette guerre vécurent.
L'éditeur fait une présentation succincte du livre électronique à travers ces quelques lignes :"
Trois détonations, trois secondes, trois vies brisées et toute une ville, désespérée, marquée, et choquée à vie.
Une seconde, une minute, je ne pourrais le dire. Je me souviens à peine de ma cousine, se précipiter sur les enfants, en les plaquant sur le sable et en les protégeant de tout son corps. Je revois vaguement son mari, Karim, hurlant de nous cacher derrière le rocher et de ne pas en sortir.
Sans réfléchir et sans tenir compte de son ordre, je le suivis en courant telle une folle.
Je venais de comprendre. A cet instant, un militaire, se précipita sur moi. Son arme à la main, me fit peur, mais je réussi à me dégager et lui échappa pour me retrouver quelque mètres plus loin, sur la petite terrasse qui donnait sur la crique
Malik, gisait sur le dos dans une marre de sang, les bras écartés.
Son torse était criblé de plusieurs balles, et le sang qui en sortait, entourait quasiment tout son corps et coulait, encore et encore...
Dieu, ce jour là, devait être très sollicité, dans le monde, mais aussi et peut-être surtout en Algérie, où il ne se passait pas une heure, une minute, sans qu’un attentat, qu’une personne ne soit victime d’un acte terroriste. Tout le monde le savait, tout le monde le craignait, mais personne n’aurait imaginé que Malik ferait partie un jour des victimes. Personne !"
Mais rien ne vaut la lecture complète de l'ouvrage pour se plonger à cet instant de la vie de l'auteur. Ce moment où plus rien n'est pareil. Pour ce familiariser à la lecture électronique de l'ouvrage après avoir ouvert un compte et installé l'application Kindle, il est possible de télécharger quelques pages pour se faire une idée. Je vous invite ensuite à télécharger le ivre complet pour vous plonger dans cette sombre période de l'histoire et découvrir une page de la vie de Nawet Rechak, une femme courageuse dans la vie comme dans ses engagements qui mérite notre soutien . Vous pouvez aussi rejoindre ses amis qui la soutiennent dans cette page facebook et défendre son livre et ses projets.
en lisant ces quelques lignes, je ne peux que penser à d'autres histoires: Une que m'a raconté une amie: Elle était à 2 pas d'un restaurant universitaire d'Alger quand le restaurant explosa et cet autre moment, beaucoup plus tard quand un kamikaze se fit exploser devant le palais du gouvernement et puis cette explosion dans l'aéroport Houari Boumedienne, 30 mn ou 1 heure après que mon propre frère quitta la salle où se trouvait la bombe. Les souvenirs s'entremêlent au fur et à mesure que les pages de cette sombre période défilent. Histoire que j'ai vécu de l'étranger mais avec une forte émotion. En général, on a du mal à faire parler les gens qui ont vécu cette période. La cicatrice est encore là. Des bribes de souvenir remontent à la surface. Des corps déchiquetés, des traumatismes après avoir assisté à une exécution devant soi, des appelés qui disent aurevoir à des camarades et qui ne savaient pas que c'était un Adieu, des amitiés déchirées quand chacun choisi un camp opposé, un père policier qui qui se retrouve nez à nez face à un fils terroriste, des relations dont on découvre l'itinéraire tragique, une amie qui en se mariant ne savait pas qu'elle allait passer des mois à fuir de maison en maison parce que son mari était un élu du FIs.
En 1994, alors âgée de 20 ans, Nawet Rechak nous décrit dans ce livre avec une horreur insoutenable et un réalisme visionnaire la décennie noire qu’a connu l’Algérie.
Trois détonations, trois secondes, trois vies brisées et toute une ville, désespérée, marquée, et choquée à vie.
Une seconde, une minute, je ne pourrais le dire. Je me souviens à peine de ma cousine, se précipiter sur les enfants, en les plaquant sur le sable et en les protégeant de tout son corps. Je revois vaguement son mari, Karim, hurlant de nous cacher derrière le rocher et de ne pas en sortir.
Sans réfléchir et sans tenir compte de son ordre, je le suivis en courant telle une folle.
Je venais de comprendre. A cet instant, un militaire, se précipita sur moi. Son arme à la main, me fit peur, mais je réussi à me dégager et lui échappa pour me retrouver quelque mètres plus loin, sur la petite terrasse qui donnait sur la crique
Malik, gisait sur le dos dans une marre de sang, les bras écartés.
Son torse était criblé de plusieurs balles, et le sang qui en sortait, entourait quasiment tout son corps et coulait, encore et encore...
Dieu, ce jour là, devait être très sollicité, dans le monde, mais aussi et peut-être surtout en Algérie, où il ne se passait pas une heure, une minute, sans qu’un attentat, qu’une personne ne soit victime d’un acte terroriste. Tout le monde le savait, tout le monde le craignait, mais personne n’aurait imaginé que Malik ferait partie un jour des victimes. Personne !"
Mais rien ne vaut la lecture complète de l'ouvrage pour se plonger à cet instant de la vie de l'auteur. Ce moment où plus rien n'est pareil. Pour ce familiariser à la lecture électronique de l'ouvrage après avoir ouvert un compte et installé l'application Kindle, il est possible de télécharger quelques pages pour se faire une idée. Je vous invite ensuite à télécharger le ivre complet pour vous plonger dans cette sombre période de l'histoire et découvrir une page de la vie de Nawet Rechak, une femme courageuse dans la vie comme dans ses engagements qui mérite notre soutien . Vous pouvez aussi rejoindre ses amis qui la soutiennent dans cette page facebook et défendre son livre et ses projets.
en lisant ces quelques lignes, je ne peux que penser à d'autres histoires: Une que m'a raconté une amie: Elle était à 2 pas d'un restaurant universitaire d'Alger quand le restaurant explosa et cet autre moment, beaucoup plus tard quand un kamikaze se fit exploser devant le palais du gouvernement et puis cette explosion dans l'aéroport Houari Boumedienne, 30 mn ou 1 heure après que mon propre frère quitta la salle où se trouvait la bombe. Les souvenirs s'entremêlent au fur et à mesure que les pages de cette sombre période défilent. Histoire que j'ai vécu de l'étranger mais avec une forte émotion. En général, on a du mal à faire parler les gens qui ont vécu cette période. La cicatrice est encore là. Des bribes de souvenir remontent à la surface. Des corps déchiquetés, des traumatismes après avoir assisté à une exécution devant soi, des appelés qui disent aurevoir à des camarades et qui ne savaient pas que c'était un Adieu, des amitiés déchirées quand chacun choisi un camp opposé, un père policier qui qui se retrouve nez à nez face à un fils terroriste, des relations dont on découvre l'itinéraire tragique, une amie qui en se mariant ne savait pas qu'elle allait passer des mois à fuir de maison en maison parce que son mari était un élu du FIs.
En 1994, alors âgée de 20 ans, Nawet Rechak nous décrit dans ce livre avec une horreur insoutenable et un réalisme visionnaire la décennie noire qu’a connu l’Algérie.
Après avoir lu son post où elle annonçait la sortie de son livre, j'ai découvert un autre post publié en dessous du paragraphe et en italique où elle dévoilait sa surprise du peu de ventes de son ouvrage. Je fus triste pour elle mais surtout surpris qu'elle ignorait que facebook était un monde virtuel et que les amis n'étaient pas forcément des amis et que la parole des uns en réalité n'étaient que des mots enfermés dans la bulle virtuelle.
combien d'entre nous, ont été surpris lors d'appel à manifester de voir un décalage entre le nombre de personnes qui avaient promis de venir et le nombre de manifestants. Si FB est pratique pour communiquer, il ne faut pas attendre un retour efficace dans la vraie vie.
Ce message m'a tout de même plu parce que Nawet révélait des objectifs nobles pour l'amour de son peuple et de son pays, des projets de solidarité qui ne doivent pas être abandonnés mais il faut bien se dire que publier un livre n'a jamais enrichi à moins d'être très connu et de bénéficier des projecteurs médiatiques. Les 50 ans de l4algérie sont derrière nous. Le Monde vit d'autres conflits et même si tout ce qui tourne autour du terrorisme islamique est vendeur, la concurrence est rude. Il faut aussi reconnaitre que la formule électronique n'a pas encore beaucoup d'adeptes, les gens préférant quoi qu'on en dise la formule papier qu'on lit et qu'on refile
Le post de Nawet qui méritait un commentaireBonsoir mes amis. J'ai été tout d'abord profondément touchée de vos très nombreux messages (des centaines sur mon mûr et en MP) relatifs à la publication de mon livre. Je vous en remercie d'autant que vous avez tous compris (me semblai-t-il) l'immense importance du thème du livre à la fois pour l'Algérie mais aussi pour le monde entier s'agissant du terrorisme. Cependant, il y a deux heures environ, j'ai regardé très confiante mon compte de publication Amazone que l'on m'a conseillé de faire (car paraît-il, ceux sont les premiers jours de publications où il y'a le plus de ventes). Mais quelle a été ma surprise, ma déception, mon choc de constater qu'à l'exception de ma famille très proche et de mes deux meilleurs amis, il n'y a eu que 3 ventes dont une en Grande Bretagne! Que penser après une déferlante de compliments et de promesses? Ma pensée est allée directement à ceux qui font constamment des critiques virulentes, du manque d'évocation de la mémoire, de la recherche de la vérité, du combat contre l'obscurantisme, l'injustice et de ne pas avoir le courage de se battre pour les droits et les libertés des algériens.
Vous savez quoi, j'ai souri! Oui j'ai souri car je me suis trouvée si naïve et ridicule d'avoir d'avoir cru, mis mon coeur et mon âme dans ce livre, d'avoir décidé d'écrire un second tome pour dénoncer, combattre tous ceux et ce qui privent mes compatriotes de vivre avec des droits élémentaires, de profiter de la richesse de leur pays et d'avoir de l'espoir pour leurs enfants qui sont quoi qu'on en disent l'AVENIR de l'Algérie. J'ai souri aussi car (bien qu'ayant besoin de payer mes factures comme tout le monde et plus que cela encore), j'avais décidé d'utiliser l'argent issu des ventes de ce livre pour mettre en place une structure inédite tout d'abord à Paris et ensuite à étendre dans toute la France et à tous les pays étrangers où seront représentés les Algériens. Pour tout vous dire ce projet je l'avais d'abord proposé au Consul Général d'Algérie qui m'avait fait part de sa volonté de changer un peu les choses et de répondre aux mécontentements des algériens à Paris. Je lui ai réalisé alors un long projet dans le quel je proposais de créer un service qui aiderait les nationaux et les bi-nationaux à chaque moments de leur vie en France: étant juriste (conseils juridiques en cas de création d'une ste par ex, de divorce, de délits pénaux, droit de la sécurité sociale...), une aide concrète pour la recherche du travail et notamment des jeunes diplômés qui peinent même à trouver un stage, des conseils en tous genres, voyage à la Mecque, en immobilier, en matière de décoration, de création... et sans compter TOUS les soucis de formalités administratives que rencontrent nos ressortissants sans que ni le consulat ni l'Ambassade ne les aide. Et le tout pour à peine 10% du montant total de la fête nationale annuelle qu'offre l'Ambassade au pavillon Dauphine! Le Consul Général a trouvé l'idée excellente mais Alger lui aurait répondu que les algériens de France n'étaient pas sa priorité pour le moment et qu'ils préféraient s'investirent dans la jeunesse sur le territoire. Je vous laisse juge d'une telle réponse surtout lorsqu'on sait comment est traité la jeunesse algérienne! J'avais donc décidé sans l'aide des autorités algériennes (trop pauvres!) de réaliser quand même ce projet et même de l'étendre à tous les maghrébins et à chaque personne dans le besoin!
Là je ne souri plus car je vois les ventes du livres et le peu de moyens que cela rapportera pour un projet d'une telle envergure!
Mais une chose est sûre, je n'abandonnerai jamais l'idée que je me fais du droit, de la justice, de l'équité aussi bien en France qu'en Algérie. Et je peux vous assurer une chose, même sans solidarité du soit disant réseau, j'arriverai (bi idnillah) à réaliser ce projet! Car je ne renonce jamais, même si ma liberté m' a déjà coûté très cher aussi bien d'un point de vu professionnel que personnel, la vie en tout cas, m'a toujours prouvée jusque là que j'avais raison!
Je vous souhaite une excellente soirée mes amis. Moi j'en ai gros sur le coeur et pour le moment je crois que je vais prendre un peu mes distances et mes forces pour reprendre le combat INCHA ALLAH!
Quelques liens sur cette période avec des extraits :
http://books.google.fr/books?id=NkbyniC0cDgC&pg=PA31&lpg=PP1&dq=Dix+jours+%C3%A0+Alger:+Carnets+d%27un+Printemps+manqu%C3%A9.&hl=fr
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